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Cette semaine, Starship, la plus grande fusée du monde a décollé… mais a explosé en plein vol ! Ce test grandeur nature devrait tout de même permettre à SpaceX de peaufiner Artemis III, une mission qui vise à faire revenir l’homme sur la Lune d’ici 2025. Alors qu’un nombre croissant de nations cherchent à posséder leurs propres lanceurs – une fusée capable de placer une charge utile en orbite – les scientifiques donnent l’alerte. Ils estiment que l’exploration spatiale doit bénéficier à notre Terre, plutôt qu’à chercher des planètes où installer une partie de l’humanité.

Avec 180 tirs de fusées réussis, soit un lancement tous les six jours, 2022 apparaît comme une année record depuis le début de l’ère spatiale. Mais l'explosion en plein vol, jeudi, de Starship, le lanceur de SpaceX, rappelle que les vols tests restent risqués. Un dénouement qui n'apparaît néanmoins pas comme un échec, puisqu'il permettra de mieux préparer la mission Artemis, qui ambitionne de faire revenir des Terriens sur la Lune en 2025.

De plus en plus de pays cherchent à disposer de leur propre lanceur. C'est une question de souveraineté, expliquent les autorités de Corée du Sud. Pourtant, si l'astrophysicien français Sylvestre Maurice salue l'esprit d'exploration d'Elon Musk, il estime que la conquête spatiale doit aider à sauver notre planète plutôt que de chercher à en coloniser d'autres. Le scientifique estime qu'il n'existe aucune planète, autre que la nôtre, permettant à l'homme de s'installer dans la durée, dans l'état actuel des connaissances.