L'ancien président américain Donald Trump a comparu mardi devant le tribunal pénal de Manhattan, à New York. S'il est visé par non moins de 34 chefs d'accusation, l'ancien animateur de show télévisés pourrait transformer ses déboires en tremplin médiatique. Avec, en ligne de mire, l'élection présidentielle de 2024.
Visé par 34 chefs d’accusation, l’ancien président des États-Unis Donald Trump a comparu devant le tribunal pénal de Manhattan mardi 4 avril.
Premier président américain inculpé par la justice, il est notamment accusé de détournement de fonds de campagne pour avoir acheté le silence d’une ancienne star du X, Stormy Daniels. Trump, qui plaide non coupable, encourt jusqu’à quatre ans de prison.
Pourtant, des observateurs estiment qu'il pourrait sortir renforcé de cette séquence historique. Dénonçant une "chasse aux sorcières", le 45e président américain demeure soutenu par sa famille politique. Et même par son propre rival, le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, qui a dénoncé la comparution de Donald Trump comme "contraire aux valeurs de l'Amérique".
Ancien animateur de télévision, le sulfureux Donald Trump a bâti sa carrière sur l'hypermédiatisation. Si sa campagne n'est pas entravée par d'autres affaires, il pourrait ainsi surfer sur l'attention médiatique que lui offrent ses déboires judiciaires. Avec un horizon en tête : sa potentielle candidature à la présidentielle de 2024.
Trainé sur le banc des accusés, mais toujours plus adulé par une partie de l'Amérique : c'est ce paradoxe que dessine André-Philippe Côté : Donald Trump levant ses bras menottés sous les acclamations de la foule.
Ce scénariste et dessinateur canadien s’est fait connaître par la bande dessinée. Il a longtemps été illustrateur pour la revue d’humour Safarir et le quotidien de la Ville de Québec Le Soleil, où il officie également depuis 1997 comme caricaturiste éditorialiste. Ses caricatures sont par ailleurs souvent reproduites dans Courrier International et Le Monde.
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