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Retraites, pénibilité, Borne, dialogue social... L'essentiel de l'interview d'Emmanuel Macron

Lors de son interview mercredi sur France 2 et TF1, Emmanuel Macron a souhaité que la réforme des retraites entre en vigueur d'ici la fin de l'année. Le président a dit entendre la "colère légitime" des Français et souhaiter "l'apaisement". Voici les points essentiels abordés pendant ces 35 minutes. 

Emmanuel Macron persiste et signe. Lors de l'interview accordée à TF1 et France 2, mercredi 22 mars, le président a confirmé que la reforme des retraites iraient jusqu'au bout du "processus démocratique".

  • La réforme des retraites doit entrer en vigueur  d'ici la fin de l'année

"Cette réforme, elle est nécessaire ça ne me fait pas plaisir, j'aurais voulu ne pas la faire, mais c'est pour ça aussi que j'ai pris l'engagement de la faire", a déclaré le chef de l'État souhaitant une entrée en vigueur d'ici la fin de l'année "pour que les choses rentrent en place", et notamment que 1,8   million de retraités "commencent à être augmentés d'environ 600 euros par an en moyenne" et qu'"on commence à décaler l'âge légal de trois mois supplémentaires". 

  • Prêt à endosser l'impopularité

"Moi, je ne cherche pas être réélu (...), mais entre les sondages de court terme et l'intérêt général du pays, je choisis l'intérêt général du pays", a affirmé le chef de l'Etat, ajoutant que "s'il faut derrière endosser l'impopularité aujourd'hui, je l'endosserai".

  • "Réengager" un dialogue avec les partenaires sociaux sur les conditions de travail

Emmanuel Macron a dit entendre "ce besoin de justice" exprimé dans les manifestations contre sa réforme des retraites.

  • Confiant en la Première ministre Elisabeth Borne

Emmanuel Macron l'a appelée à "bâtir un programme législatif, un programme de gouvernement (...) pour avoir à la fois moins de textes de loi, des textes plus courts, plus clairs, pour aussi changer les choses pour nos compatriotes de manière plus tangible".

  • Tolérance zéro pour la violence

"On ne peut accepter ni les factions ni les factieux", a-t-il déclaré. "On ne tolérera aucun débordement."

Une neuvième journée de mobilisation interprofessionnelle est prévue jeudi à l'appel de l'intersyndicale.

Avec AFP et Reuters