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L'Ukraine a "vaincu la terreur hivernale", la bataille de Bakhmout s'intensifie

L'issue de la bataille de Bakhmout pourrait se jouer dans les prochains jours. Kiev reconnaît une situation de plus en plus difficile pour ses troupes, alors que les forces russes multiplient les assauts contre les positions ukrainiennes et menacent d'encercler la ville forteresse du Donbass. Sur le front énergétique, le chef de la diplomatie ukrainienne a assuré que son pays avait survécu "à l'hiver le plus difficile de son histoire". Retrouvez le fil du 1er mars. 

  • 22 h 06 : les forces ukrainiennes pourraient se retirer de Bakhmout 

L'armée ukrainienne pourrait se retirer de Bakhmout, a expliqué un conseillé du président ukrainien mercredi 1er mars, interrogé par CNN. "Nos militaires vont bien sûr évaluer toutes les options. Jusqu'à maintenant, ils tiennent bon. Mais si besoin, ils pourraient se retirer stratégiquement. a précisé Alexander Rodnyansky. Nous n'allons pas sacrifier tous nos hommes pour rien."

  • 21 h 41 : l'Ukraine a "vaincu la terreur hivernale"

L'Ukraine s'est félicitée mercredi d'avoir "vaincu la terreur hivernale", marquée par d'intenses bombardements russes qui ont plongé des millions de personnes dans le froid. "L'hiver est terminé. Il a été très difficile, chaque Ukrainien l'a ressenti" a déclaré dans la soirée le président Volodymyr Zelensky. "Mais nous sommes parvenus à fournir à l'Ukraine de l'énergie et du chauffage". 

  • 16 h 23 : l'Allemagne propose ses installations pour la préparation des sportifs ukrainiens au JO de Paris-2024

Les "Olympiastützpunkten", centres régionaux de préparation olympiques en Allemagne vont être mis à la disposition des Ukrainiens pour leur préparation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris l'an prochain, a annoncé la ministre allemande des Sports, Nancy Faeser. 

Quelque 220 athlètes et entraîneurs ukrainiens ont été tués et 320 installations sportives ont été partiellement ou totalement détruites depuis le début de la guerre déclenchée le 24 février 2022 par la Russie en Ukraine, d'après un décompte effectué en janvier par les autorités ukrainiennes.

  • 15 h 40 : à Bakhmout, l'état-major ukrainien face à une situation de plus en plus compliquée

Le piège se referme sur le soldats ukrainiens de la ville de Bakhmout (Donbass) que les Russes encerclent désormais pratiquement dans sa totalité. La bataille dure depuis le mois d'août et les mauvaises nouvelles s'accumulent pour l'état-major ukrainien.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky lui-même affirme que la situation est de plus en plus compliquée, rapporte notre correspondant à Kiev, Gulliver Cragg. Selon ce dernier, il n'y a plus que deux routes pour que les soldats ukrainiens puissent entrer et sortir de la ville, mais celles-ci sont à portée du feu russe.

Une information confirmée, dit-il, par l'un des commandant des forces ukrainiennes, lequel a ajouté que le plus grand problème rencontré par les soldats ukrainiens est le manque de munitions.

L'Ukraine a "vaincu la terreur hivernale", la bataille de Bakhmout s'intensifie
  • 13 h 41 : le président biélorusse "soutient totalement" le plan chinois pour régler le conflit en Ukraine

Actuellement en visite d'État en Chine, le président biélorusse Alexandre Loukachenko, allié de Moscou, a affirmé que son pays "soutenait totalement" les récentes propositions chinoises visant à régler le conflit en Ukraine.

Il s'exprimait durant une rencontre avec son homologue chinois Xi Jinping à Pékin, lors d'un séjour de trois jours dans le pays asiatique qui est un proche partenaire économique et diplomatique de la Russie.

  • 13 h 15 : en Finlande, le Parlement approuve par avance l'entrée dans l'Otan

À une écrasante majorité, le parlement finlandais a approuvé par avance l'entrée du pays nordique dans l'Otan, pour laquelle les ratifications par la Hongrie et la Turquie sont encore indispensables.

Les députés finlandais ont approuvé par vote une loi autorisant l'entrée de la Finlande dans l'alliance militaire occidentale, par 184 voix pour et 7 contre.

Conséquence directe de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'entrée finlandaise sous le parapluie de l'Otan mettra fin à un demi-siècle de neutralité forcée par Moscou puis trois décennies de non alignement militaire.

Avec des élections en vue le 2 avril pour le gouvernement de la Première ministre sortante Sanna Marin, Helsinki voulait éviter tout vide politique pour pouvoir prendre le train de l'Otan en marche, une fois l'accord d'Ankara et de Budapest obtenu.

Y compris, si nécessaire, sans attendre la Suède voisine, candidate elle aussi depuis 2022, mais confrontée pour l'instant à un blocage turc.

  • 12 h 58 : Blinken ne "prévoit pas" de rencontrer les ministres russe et chinois des Affaires étrangères au G20

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a dit "ne pas prévoir" de rencontrer ses homologues russe Sergueï Lavrov et chinois Qin Gang lors du G20 cette semaine en Inde, sur fond de divisions sur la guerre en Ukraine.

"Je ne prévois pas de les rencontrer au G20", a affirmé lors d'une visite en Ouzbékistan Antony Blinken, tout en précisant qu'il s'attendait à participer à des sessions communes avec eux.

  • 12 h 45 :  l'armée russe dit avoir repoussé une attaque "massive" de drones en Crimée

L'armée russe a affirmé avoir abattu dix drones ukrainiens lors d'une tentative d'attaque "massive" contre ses installations en Crimée annexée, au lendemain d'une incursion similaire de plusieurs appareils sur le territoire russe.

"Une tentative d'attaque massive de drones par le régime de Kiev sur les installations de la péninsule de Crimée a été déjouée", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Selon le ministère, six drones d'attaque ukrainiens ont été abattus par la défense antiaérienne russe et quatre autres ont été désactivés par des moyens électroniques.

Mardi, c'était le territoire russe qui était visé par une attaque de drones, sans faire de dégâts. Pour la première, l'un de ces appareils s'est écrasé dans la région de la capitale, Moscou.

Trois autres drones ont été abattus dans la nuit de lundi à mardi dans d'autres régions.

  • 11 h 27 : le président biélorusse Loukachenko soutient "totalement" le plan de paix chinois pour l'Ukraine

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko, allié de Moscou actuellement en visite en Chine, a affirmé soutenir pleinement les propositions chinoises en vue d'un règlement du conflit en Ukraine, dévoilées la semaine dernière.

"La Biélorussie milite activement avec des propositions pour la paix et soutient totalement votre initiative pour la sécurité internationale", a indiqué Alexandre Loukachenko, cité par le service de presse de la présidence biélorusse, lors de discussions à Pékin avec le dirigeant chinois Xi Jinping.

Critiquée par les Occidentaux pour ne pas avoir condamné publiquement Moscou depuis le début de l'invasion, la Chine appelle notamment dans ce texte au respect de la souveraineté des États et à des négociations de paix.

Le géant asiatique cherche à jouer un rôle de médiateur dans ce conflit et dément fermement les allégations des États-Unis et de l'Otan qui affirment qu'elle envisage de fournir des armes à la Russie.

  • 10 h 26 : l'Ukraine a "survécu à l'hiver le plus difficile de son histoire"

Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, s'est félicité que l'Ukraine ait "survécu à l'hiver le plus difficile de son histoire", marqué par des bombardements massifs russes qui avaient plongé des millions de personnes dans le noir.

"Il faisait froid et sombre, mais nous étions incassables", a lancé Dmytro Kouleba sur Facebook. "L'Ukraine a vaincu la terreur hivernale", a-t-il ajouté.

"Nos partenaires se sont tenus à nos côtés en nous apportant leur aide. L'UE a également gagné, et contrairement aux moqueries de Moscou, elle n'a pas gelé sans le gaz russe", visé par des sanctions, a encore souligné le ministre.

"Le chemin est encore long jusqu'à la victoire finale. Mais nous savons déjà comment gagner", a-t-il dit.

L'hiver en Ukraine a été marqué par une longue série de frappes russes aux missiles et aux drones explosifs, qui ont visé des sites énergétiques, provoquant régulièrement des coupures massives d'électricité et d'eau courante.

Les alliés occidentaux de Kiev lui ont progressivement fourni des systèmes de défense anti-aérienne et la Russie a diminué la fréquence et l'ampleur de ses attaques.

  • 8 h 30 : divisé par la guerre en Ukraine, le G20 se réunit en Inde

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est attendu en Inde pour une réunion du G20 à laquelle prendra part son homologue russe, Sergueï Lavrov, dans un contexte de division du Groupe des Vingt à propos de l'Ukraine.

Cette réunion de deux jours à New Delhi entre ministres des Affaires étrangères du G20 intervient après celle des ministres des Finances, qui n'ont pu s'entendre samedi sur un communiqué commun en raison de divergences concernant le conflit en Ukraine.

La Chine et la Russie sont les seuls pays du G20 à ne pas avoir validé les paragraphes du document faisant référence à "la guerre en Ukraine".

Aucune rencontre entre chefs de la diplomatie russe et américaine n'est à l'ordre du jour. 

Antony Blinken ne s'est pas retrouvé dans la même pièce que Sergueï Lavrov depuis une précédente réunion du G20 à Bali (en Indonésie) en juillet 2022.

Leur dernière rencontre en tête-à-tête remonte elle à janvier 2022, quelques semaines avant l'offensive russe sur l'Ukraine, le 24 février 2022. 

Antony Blinken et Sergueï Lavrov se sont néanmoins entretenus depuis par téléphone, mais pas pour évoquer ce sujet.

Le ministre russe des Affaires étrangères est arrivé mardi soir en Inde, pays qui entretient une amitié de longue date avec la Russie et n'a pas condamné l'invasion en Ukraine. 

  • 7 h : pour l'ONU, "la Moldavie a été exemplaire" dans l'accueil des réfugiés ukrainiens

Frontalière de l'Ukraine, "la Moldavie a été exemplaire pour la solidarité qu'elle a montrée [envers les réfugiés]", estime la représentante du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Francesca Bonelli.

Dans un entretien avec l'AFP, la diplomate rappelle que "depuis le 24 février 2022, plus de 750 000 personnes sont entrées en Moldavie. La majorité est déjà repartie, mais quelque 100 000 réfugiés ont choisi de rester. Cela a un poids sur les services sociaux, sur la capacité du pays. La Moldavie a été exemplaire pour la solidarité qu'elle a montrée".

"C'est un bon exemple d'intégration, d'inclusion, de réponse humanitaire aussi. Maintenant la priorité est de permettre à cette solidarité de tenir sur le long terme […], en faisant en sorte qu'elle bénéficie aussi à la communauté locale", a également assuré Francesca Bonelli.

  • 6 h :  l'étau russe se resserre autour de Bakhmout dans l'est de l'Ukraine

L'Ukraine a "vaincu la terreur hivernale", la bataille de Bakhmout s'intensifie

La bataille fait rage pour le contrôle de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky accusant la Russie d'envoyer massivement ses hommes à une mort certaine dans le seul but de s'emparer de cette localité symbolique.

Dans la soirée de mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, lors de son allocution quotidienne, a déclaré que "les plus grandes difficultés, comme auparavant, sont à Bakhmout […]. La Russie ne compte pas du tout ses hommes, les envoyant constamment à l'assaut de nos positions. L'intensité des combats ne fait qu'augmenter."

Malgré une importance stratégique contestée par les experts, Bakhmout est devenue un symbole de la lutte pour le contrôle de la région industrielle du Donbass. Volodymyr Zelensky, qui s'était rendu sur place en décembre, avait juré de défendre cette ville forteresse "aussi longtemps que possible".

Avec AFP et Reuters

L'Ukraine a "vaincu la terreur hivernale", la bataille de Bakhmout s'intensifie