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Le G20 Finances s'achève sans position commune sur l'Ukraine

L'Inde, qui assure la présidence du G20, a publié samedi un "résumé" des discussions des ministres des Finances et des banquiers centraux du groupe, mais pas de communiqué commun sur l'Ukraine. Si "la plupart des membres ont fermement condamné la guerre en Ukraine", ce n'est pas le cas de la Russie et de la Chine, indique le document. Retrouvez le fil de la journée du 25 février 2023.

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  • 19 h 20 : l'UE prend de nouvelles sanctions contre le groupe Wagner pour ses violations des droits humains en Afrique

L'UE a annoncé de nouvelles sanctions contre le groupe russe Wagner pour ses "violations des droits humains" en Centrafrique, au Soudan et au Mali. 

L'UE a imposé des sanctions contre 11 individus et sept entités liés au groupe russe Wagner, société militaire privée dont les mercenaires combattent en Ukraine et sont aussi impliqués dans des conflits en Afrique, au Mali notamment.

Les activités du groupe Wagner, dépourvues de cadre légal, mettent en danger la paix et la sécurité internationales et sont une menace pour les peuples des pays où il opère et pour l'UE, a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell dans un communiqué du Conseil européen.

Le groupe Wagner - qui combat activement avec l'armée russe en Ukraine - a déjà été sanctionné par l'Union européenne en 2021.

  • 18 h 24 : la Russie accuse les Occidentaux d'avoir "déstabilisé" le G20

La Russie a accusé les Occidentaux d'avoir "déstabilisé" le sommet du G20 Finances en Inde en tentant de faire adopter par "chantage" un communiqué commun sur l'Ukraine, ce qui n'a pas eu lieu en raison de divergences.

"Nous regrettons que les activités du G20 continuent d'être déstabilisées par l'Occident collectif et utilisées d'une manière anti-russe et purement conflictuelle", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

  • 18 h 20 : Wagner revendique la capture d'un village à la périphérie nord de Bakhmout

Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a revendiqué samedi la capture par ses hommes du village de Iaguidné, situé à la périphérie nord de Bakhmout, ville que les troupes de Moscou tentent de prendre depuis l'été.

La prise de Iaguidné renferme davantage l'étau russe autour de Bakhmout, le village étant situé à moins de deux kilomètres du centre de cette ville-forteresse, à l'importance stratégique contestée mais devenue un symbole de la lutte pour le contrôle de la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine.

"À 19 heures le 25 février, les unités d'assaut de Wagner ont pris le contrôle total du village de Iaguidné, au nord de Bakhmout", a indiqué Evguéni Prigojine, cité par son service de presse sur Telegram.

Ces affirmations étaient invérifiables de source indépendante dans l'immédiat.

  • 15 h 56 : plusieurs manifestations en France en soutien à l'Ukraine

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi à Paris en soutien à l'Ukraine, au lendemain de manifestations en France et en Europe pour marquer le premier anniversaire de l'invasion du pays par la Russie.

Des rassemblements se sont également déroulés dans d'autres grandes villes en régions samedi, un an et un jour après le début du conflit, le 24 février 2022.

Sur la place de la République à Paris, les participants ont entonné l'hymne ukrainien en début d'après-midi. En tête du cortège qui se dirige vers la place de la Bastille se trouvent des enfants ukrainiens, vêtus de la tenue traditionnelle. Dans la foule, le jaune et le bleu (les couleurs de l'Ukraine) dominent, sous forme de drapeaux brandis vers le ciel ou enveloppant les épaules des manifestants, de pancartes ou encore de ballons.

Le G20 Finances s'achève sans position commune sur l'Ukraine
  • 15 h 35 : rassemblement à Berlin en faveur de négociations avec la Russie

Environ 10 000 personnes, selon la police, se sont rassemblées dans le centre de Berlin pour appeler à négocier avec Moscou plutôt que de livrer des armes à l'Ukraine.

Organisé par la figure politique d'extrême gauche Sahra Wagenknecht et la féministe Alice Schwarzer, ce rassemblement, qui a pour slogan "Se soulever pour la paix", est extrêmement controversé, notamment parce que des personnalités du parti d'extrême droite se sont joints à cette initiative.

Sous la porte de Brandebourg, Sahra Wagenknecht et Alice Schwarzer ont pris la parole pour appeler à "la diplomatie plutôt qu'à la livraisons d'armes" devant un parterre de manifestants emmitouflés pour défier le froid et les averses de neige fondante.

Depuis le 10 février, Sahra Wagenknecht et Alice Schwarzer ont également lancé une pétition sur Internet intitulée "Manifeste pour la paix" et revendiquant plus de 645 000 signatures.

  • 14 h 58 : le G20 Finances échoue à s'accorder sur un communiqué à propos de l'Ukraine

Les ministres des Finances et banquiers centraux du G20 ont achevé samedi en Inde leurs réunions sans parvenir à un communiqué commun, en raison de divergences avec la Chine à propos de la guerre en Ukraine.

Réunis depuis vendredi à Bangalore, capitale technologique de l'Inde, le G20 Finances tentait de s'accorder sur des solutions face aux défis posés par l'économie mondiale, dans un contexte de guerre en Ukraine et de poussée inflationniste.

  • 14 h 04 : la Russie a cessé de livrer du pétrole à la Pologne via l'oléoduc Droujba

Le géant pétrolier polonais Orlen a annoncé que la partie russe avait cessé de lui livrer du pétrole par l'oléoduc Droujba dans le cadre du dernier contrat en vigueur, qui couvrait environ 10 % des besoins d'Orlen.

"Les livraisons via l'oléoduc Droujba vers la Pologne ont été arrêtées par la partie russe", a indiqué le groupe polonais dans un communiqué transmis à l'AFP.

Orlen a assuré que cet arrêt n'aurait pas d'impact sur l'approvisionnement des clients polonais et que "l'ensemble des livraisons peuvent être assurées (désormais) via la voie maritime".

  • 13 h 54 : la plupart des membres du G20 "condamnent fermement" la guerre en Ukraine, affirme l'Inde

L'Inde, présidente du G20, a déclaré que la plupart des membres du bloc "condamnaient fermement" la guerre en Ukraine et exigeaient le retrait des forces russes de ce pays.

À la fin de la réunion des ministres des Finances du G20 organisée près de Bangalore, l'Inde a fait savoir que la déclaration condamnant l'invasion de l'Ukraine par la Russie avait été approuvée par tous les membres, sauf la Russie et la Chine.

  • 13 h 31 : les nouvelles sanctions européennes visent 121 individus et entités

Les trains de mesures décidés successivement par l'UE constituent "les sanctions de plus grande envergure" jamais adoptées, a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. "Nous augmentons également la pression sur ceux qui essaient de contourner nos sanctions", a-t-elle ajouté.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a indiqué qu'au total, 121 entités et individus figuraient sur la dernière liste de sanctions dont les détails devaient être publiés plus tard samedi dans le Journal officiel de l'UE. Une telle mention signifie un gel des avoirs dans l'UE et une interdiction de visa.

Le dernier train de sanctions européennes vise 96 entités russes supplémentaires (entreprises ou agences étatiques), y compris trois banques russes, précise un communiqué de l'UE.

Il concerne également sept entités iraniennes, toutes des fabricants de drones explosifs utilisés par la Russie pour frapper des cibles ukrainiennes, dont des infrastructures ou des immeubles d'habitation.

  • 12 h 06 : la Chine fait obstacle à un communiqué commun du G20 Finances

Les ministres des Finances du G20 peinaient samedi à s'accorder sur un communiqué commun à l'issue d'une réunion en Inde, en raison de divergences avec la Chine à propos de la guerre en Ukraine.

La Chine souhaite atténuer les termes utilisés à propos de l'Ukraine dans la déclaration commune du G20 Finances, ont indiqué à l'AFP plusieurs responsables au fait des discussions. Dans ce contexte, un communiqué commun a peu de chance de voir le jour, ont affirmé certains responsables sous couvert d'anonymat.

  • 11 h 49 : les Lituaniens collectent 14 millions d'euros pour offrir des radars tactiques à l'Ukraine

Les Lituaniens ont levé 14 millions d'euros pour offrir des radars tactiques de surveillance aérienne à l'Ukraine, lors d'une quête publique. L'argent récolté permettra d'acheter environ 14 radars.

Le pays balte, membre de l'UE et de l'Otan, toujours à l'avant-garde dans le soutien à l'Ukraine, compte 2,8 millions d'habitants.

  • 11 h 27 : Emmanuel Macron se rendra en Chine "début avril"

Le président français Emmanuel Macron a annoncé samedi qu'il se rendrait en Chine "début avril", appelant Pékin à "nous aider à faire pression sur la Russie" afin de "stopper l'agression" et "bâtir la paix".

Le chef de l'État français, qui s'est exprimé en marge d'une visite du Salon de l'agriculture, a expliqué que cette paix n'était "possible que si elle passe par un arrêt de l'agression russe, un retrait des troupes et un respect de la souveraineté territoriale et du peuple ukrainien".

  • 10 h 42 : le Kazakhstan, allié de la Russie, soutient la position chinoise

Le Kazakhstan, vaste pays d'Asie centrale allié de la Russie mais qui maintenait jusqu'ici une position d'équilibre sur le conflit ukrainien, a soutenu samedi la position de la Chine, un an après le début de l'invasion.

Le Kazakhstan "accueille positivement la position de la République populaire de Chine" sur le conflit russo-ukrainien, "qui mérite d'être soutenue", a indiqué la diplomatie kazakhe dans un communiqué.

  • 10 h 12 : la guerre entre la Russie et l’Ukraine est une "catastrophe majeure", déclare Olaf Scholz

Le chancelier allemand Olaf Scholz est arrivé à New Delhi samedi pour approfondir les relations commerciales de son pays avec l’Inde malgré les divergences sur l'Ukraine. Il a notamment qualifié la guerre entre la Russie et l’Ukraine de "catastrophe majeure" qui viole les principes économiques.

L'Inde refuse de condamner l'invasion de la Russie, son principal fournisseur d'armes. Depuis un an, l'Inde a par ailleurs augmenté ses importations de pétrole russe.

  • 8 h 46 : Joe Biden ne veut pas livrer d’avions de combat F-16 à l’Ukraine "pour le moment"

Le président américain Joe Biden a exclu, dans un entretien à la chaîne ABCNews, de fournir les avions de combat F-16 que l'Ukraine a demandés, du moins "pour le moment", déclarant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky "n'a pas besoin de F-16 maintenant".

Concernant le plan de paix proposée par la Chine, Joe Biden a déclaré qu'il ne voyait rien "qui pourrait être bénéfique à qui que ce soit d’autre que la Russie".

  • 7 h 54 : le président biélorusse Alexandre Loukachenko se rendra en Chine la semaine prochaine

Le président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko, va se rendre en Chine du 28 février au 2 mars pour une visite officielle, a annoncé samedi le ministère chinois des Affaires étrangères. Alexandre Loukachenko est un allié proche du président russe, Vladimir Poutine, et a soutenu l'invasion en Ukraine de la Russie, dont la Biélorussie est dépendante financièrement et politiquement. 

  • 1 h 23 : Pékin appelle au dialogue et rejette tout recours à l'arme nucléaire

La Chine a appelé la Russie et l'Ukraine à tenir des pourparlers de paix et a rejeté tout recours à l'arme nucléaire, dans un document en 12 points publié vendredi, un an après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Le G20 Finances s'achève sans position commune sur l'Ukraine

"Toutes les parties doivent soutenir la Russie et l'Ukraine pour travailler dans la même direction et reprendre le dialogue direct aussi vite que possible" en vue d'une "solution pacifique", a estimé le ministère chinois des Affaires étrangères.

  • 22 h 23 : l’UE adopte un dixième train de sanctions contre la Russie

Les pays membres de l'Union européenne ont adopté vendredi soir un dixième paquet de sanctions contre la Russie, a annoncé la Suède, présidente en exercice du Conseil de l'UE, sur son compte Twitter.

It’s one year since Russia’s brutal and illegal invasion of Ukraine.

Today, the EU approved the 10th package of Russian sanctions.

The package includes e.g.:

- Tighter export restrictions regarding dual-use and technology

(1/3)

— Swedish Presidency of the Council of the EU (@sweden2023eu) February 24, 2023

Ces sanctions consistent notamment en un renforcement des restrictions aux exportations de biens à double usage civil ou militaire et en des mesures contre des entités soutenant l'effort de guerre et la communication de la Russie ainsi que la livraison de drones aux Russes.

Avec AFP et Reuters

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