
Le ministère français des Affaires étrangères est "extrêmement inquiet" concernant l'état de santé de Bernard Phelan, a indiqué, mardi, sa porte-parole Anne-Claire Legendre. Le Franco-irlandais, âgé de 64 ans, est détenu depuis octobre en Iran.
Le Quai d'Orsay est "extrêmement inquiet" concernant l'état de santé de Bernard Phelan, un Franco-Irlandais détenu en Iran, a indiqué, mardi 17 janvier, sa porte-parole Anne-Claire Legendre, confirmant au passage son identité.
Son état de santé est "fragile et nécessite un suivi médical approprié qui n'est pas assuré dans son lieu de détention", déplore-t-elle.
La sœur de Bernard Phelan, Caroline, a précisé que son frère avait entamé une grève de la soif lundi, alors qu'il était déjà en grève de la faim depuis le début de l'année.
"Il ne va déjà pas bien. Il a perdu du poids", a-t-elle confié, soulignant que leur père âgé de 97 ans et elle-même étaient "extrêmement inquiets".
Pour elle, cette situation est d'autant plus incompréhensible que son frère, âgé de 64 ans, "adorait l'Iran". "Il travaillait pour des tours opérateurs, faisait venir des touristes en Iran".
Sept Français "détenus arbitrairement" en Iran
Il a été arrêté alors qu'il était en "voyage d'études", a-t-elle expliqué. "Il n'a pas été jugé" mais a été arrêté au prétexte qu'il faisait de la propagande anti-régime iranien, a-t-elle dit.
Le Quai d'Orsay "multiplie, en lien avec le gouvernement irlandais, les démarches auprès de l'Iran" pour que Bernard Phelan soit relâché "sans délai", a assuré de son côté Anne-Claire Legendre.
"Nous vous confirmons que monsieur Bernard Phelan, ressortissant franco-irlandais, est au nombre de nos sept compatriotes détenus arbitrairement par les autorités iraniennes", a-t-elle par ailleurs précisé.
La semaine dernière, le Quai d'Orsay s'était refusé à tout commentaire. C'est le ministère irlandais des Affaires étrangères qui avait confirmé que Bernard Phelan était détenu en Iran depuis le mois d'octobre.
Les familles des sept détenus français sont de plus en plus inquiètes alors que l'hiver rend de plus en plus pénibles les conditions de détention. Un froid glacial règne dans les cellules sans vitres.
Avec AFP