Au Brésil, des milliers de partisans de l'ex-président Jair Bolsonaro ont envahi le palais présidentiel, la Cour suprême et le Congrès, dimanche, à Brasilia, une semaine après l'investiture de Luiz Inácio Lula da Silva à la tête du pays. Ce dernier a ordonné une opération sécuritaire pour mettre fin aux émeutes et s'est rendu sur place. Suivez les derniers développements en direct.
- Des milliers de partisans de l'ex-président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro ont envahi, dimanche 8 janvier, le Congrès, la Cour suprême et le palais présidentiel, les principaux lieux de pouvoir à Brasilia. Des images qui rappellent l'invasion du Capitole aux États-Unis.
- Ces manifestants protestaient contre le retour au pouvoir il y a une semaine du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui a battu Bolsonaro au second tour le 30 octobre.
- La zone près de la Place des trois pouvoirs, où se côtoient le palais présidentiel de Planalto, la Cour suprême et le Congrès, avait été bouclée par les autorités, mais les bolsonaristes sont parvenus à rompre les cordons de sécurité.
- En déplacement à Sao Paolo, Lula a dénoncé ces incidents commis par des "fascistes" et des "fanatiques" qui "seront punis avec toute la force de la loi". Il a décrété une "intervention fédérale" pour reprendre en main la sécurité de la capitale. Des dizaines de manifestants ont été arrêtés.
- Lula est ensuite rentré à Brasilia où il est allé constater le saccage du palais présidentiel puis de la Cour suprême.
- Jair Bolsonaro, qui a quitté le Brésil pour la Floride 48 heures avant la fin de son mandat, a estimé sur Twitter que "les déprédations et invasions de bâtiments publics (...) sont contraires à la règle" régissant les "manifestations pacifiques". Dans un autre tweet, Jair Bolsonaro a cependant "rejeté les accusations, sans preuve" de son successeur Lula, qui a déclaré que le "discours" de son prédécesseur d'extrême droite avait "encouragé" les "vandales fascistes" ayant envahi les lieux de pouvoir de Brasilia.
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Avec AFP