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À la une de la presse, ce mardi 3 janvier, les adieux à Pelé, à Santos et au pape Benoît XVI, à Rome. Le joueur de football brésilien sera inhumé ce jour et le souverain pontife jeudi. Au Royaume-Uni, la crise aiguë que connaît le NHS, le système de santé britannique. Le divorce latent entre Paris et Ouagadougou. Et une info sur la queue des toutous.

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À la une de la presse, ce mardi 3 janvier, les adieux à Pelé, à Santos et au pape Benoît XVI, à Rome. L'ancien joueur de football brésilien sera inhumé aujourd’hui et le souverain pontife jeudi 5 janvier.

Au pays où le foot est une religion, les adorateurs du "Roi" Pelé patientent pendant des heures pour passer quelques instants auprès de leur idole. Leur hommage fait la une de la Folha de Sao Paulo, qui montre les fidèles affluant au stade Vila Belmiro, l’enceinte du Santos FC, où Pelé a joué presque toute sa carrière. "Pelé a fait du foot un art et de ce sport un pilier culturel de notre pays", salue le journal.

Bom dia, esta é a capa da #folha desta terça (3). Acesse https://t.co/OUrEFevL3e para ler mais. #fsp #folhadespaulo #capadodia pic.twitter.com/fzGIYApNuS

— Folha de S.Paulo (@folha) January 3, 2023

"Adieu", titre Mundo Deportivo, le quotidien sportif catalan, qui indique que près de 300 000 personnes se sont recueillies auprès de la dépouille de l'ancien numéro 10.

Une ferveur qu’on retrouve à des milliers de kilomètres de là, à l’église Saint-Pierre de Rome, où est exposé depuis hier le corps de Benoît XVI, revêtu d’une mitre et d’une chasuble rouge. "A présent, le pape François est à la fois plus libre et plus exposé", écrit La Repubblica, en évoquant "l’ambivalence" de la coexistence entre le pape régnant et le pape émérite - une cohabitation qui a duré près de dix ans.

La prima pagina di oggi #3gennaio https://t.co/LZaZp2Gm1r 📰 pic.twitter.com/v7oOgp47OS

— Repubblica (@repubblica) January 3, 2023

La coïncidence des adieux à Pelé et au Pape François inspire un dessin à Babouse, publié par L'Humanité, où deux fidèles se recueillent : "Ca va nous manquer de ne plus le voir brandir la coupe !", pleure un fan de Pelé. "Pendant l'eucharistie ?", demande une fidèle du pape Benoît XVI. "Non, après un match !", répond l’autre.

Au Royaume-Uni, le système de santé traverse une crise aiguë. Selon l’organisation des urgentistes, entre 300 et 500 patients meurent chaque semaine, faute de soins adéquats ou dans les temps. "Le futur du système de santé est sur le fil du rasoir", alerte le Daily Mirror. Le tabloïd relaie le cri d’alarme des personnels de santé, qui dénoncent une catastrophe provoquée selon eux par des années de coupes budgétaires décidées par les conservateurs. Une situation aggravée par la pandémie et plus récemment, par la grippe hivernale.

Tuesday's front page: Future of NHS is on a knife edge.#TomorrowsPapersTodayhttps://t.co/Jte2MsSVrP pic.twitter.com/3XW0YVjnWU

— The Mirror (@DailyMirror) January 2, 2023

The I fait état de dizaines de milliers de patients ayant dû attendre plus de douze heures avant d’être pris en charge aux urgences, et prévient que la crise qui "engloutit" actuellement le NHS va durer au moins trois mois. La crise du système de santé britannique est évoquée aussi dans un dessin de Morten Morland pour The Times, où le Premier ministre Rishi Sunak tente de rassurer les malades qui s'entassent dans les hôpitaux : "Grâce au ministre de la Santé, vous ne serez pas concernés par les prochaines grèves dans les chemins de fer".

Tuesday’s ⁦@thetimes⁩ cartoon https://t.co/zeybUVRw7g pic.twitter.com/Z6E58yT0vx

— Morten Morland (@mortenmorland) January 2, 2023

Deux ans après l'entrée en vigueur du Brexit, une pandémie, une guerre et une récession plus tard, près de deux citoyens britanniques sur trois se disent prêts à un nouveau référendum sur une adhésion à l'UE dans les années à venir, d'après El Pais. Mais le journal espagnol rappelle que l’actuel gouvernement conservateur soutient, lui, "contre vents et marées", que les "libertés" acquises grâce à la séparation de l'UE, doivent encore être "déployées et exploitées".

Dans la presse, également, la décision du Burkina Faso de demander le rappel de l’ambassadeur de France en poste à Ouagadougou. Le Djély voit dans cette demande le signe annonciateur d'un "divorce" entre la France et le Burkina Faso. "Il ne faut pas se leurrer, pour la France, l'horizon est sombre en ce qui concerne le Pays des hommes intègres", écrit le site d’info guinéen. Il voit le nouvel homme fort du Burkina, le capitaine Ibrahim Traoré, "se laisser inspirer" par Assimi Goïta, le chef de la junte au pouvoir au Mali. "Après avoir surfé sur la vague antifrançaise qui s’est exprimée dans les rues des villes africaines, pour réussir son putsch, le 30 octobre dernier, le capitaine Traoré est ouvertement plus porté sur Moscou que sur Paris", constate Le Djély.

Dans l'actualité africaine, toujours, Courrier International fait état en Algérie de la décision du ministère du Commerce de mettre bientôt à l'index tous les produits jugés contraires aux traditions et aux préceptes de l'islam. En ligne de mire, notamment, "les objets aux couleurs de l’arc-en-ciel, ou faisant référence au drapeau de la communauté homosexuelle". En Algérie, l'homosexualité constitue toujours un délit… passible de trois ans de prison.

On ne se quitte pas là-dessus. Si je vous demande si vous savez pourquoi les chiens remuent la queue, saurez-vous me répondre ? Figurez-vous que des scientifiques ont travaillé sur cette question d’importance et ont découvert que les queues des chiens, contrairement à celles des lézards ou des écureuils, par exemple, ne leur servent pas à garder l’équilibre, ou réaliser des acrobaties, mais tout simplement à communiquer avec leurs semblables ou leurs maîtres. Comme l’ont aussi démontré d’autres études dans le passé, la queue haute du chien signifie sa confiance ou sa volonté de jouer, alors que la queue raide peut exprimer une menace ou de l'anxiété. Quant à la queue qui frétille c’est, bien sûr, un signe de joie et de convivialité. Lu dans The Guardian.

Tail does not wag the dog when it comes to agility, scientists find https://t.co/GOd77ptpd1

— The Guardian (@guardian) January 2, 2023

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