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"Près de la moitié" du système énergétique ukrainien hors d'usage en raison des frappes russes

Près de la moitié des infrastructures énergétiques d'Ukraine ont été mises "hors d'état de fonctionner" à la suite de frappes russes massives depuis début octobre, Kiev réclamant un "soutien supplémentaire" de la part de ses alliés européens. Retrouvez le fil de la journée du 18 novembre.

Ce fil n'est plus actualisé. Pour suivre l'actualité sur la guerre en Ukraine, c'est ici.

  • 19 h 02 : Kiev pourrait faire face à une coupure totale d'électricité

Les autorités de Kiev, la capitale ukrainienne, ont averti du risque d'une "coupure totale" du réseau électrique de la ville frappée par les missiles russes.

Le Premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal, a quant à lui déclaré que près de la moitié des systèmes énergétiques de l'Ukraine était hors service en raison des attaques de Moscou.

  • 18 h 47 : soupçons de torture à Kherson 

Après le retrait des forces russes de Kherson, de sinistres découvertes montrent l'ampleur sans précédent des cas de torture dans la ville pendant les huit mois d'occupation russe. Le point avec notre envoyée spéciale en Ukraine.

"Près de la moitié" du système énergétique ukrainien hors d'usage en raison des frappes russes
  • 18 h 15 : l'UE envisage plus de sanctions contre Téhéran, accusé de fournir des drones à Moscou

L'Union européenne et ses partenaires pourraient prendre de nouvelles sanctions contre l'Iran, accusé de fournir des drones utilisés par la Russie contre l'Ukraine, a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dénonçant "un risque pour la sécurité".

Kiev et ses soutiens occidentaux ont accusé la Russie d'utiliser des drones de fabrication iranienne pour mener des attaques en Ukraine ces dernières semaines.

  • 17 h 05 : la Finlande détaille son projet de barrière avec la Russie

Les gardes-frontières finlandais ont présenté un plan détaillé prévoyant la construction d'une barrière pour renforcer la sécurité de leur frontière avec la Russie, sous tension depuis l'invasion de l'Ukraine.

Surmontée de barbelés, cette clôture de trois mètres de haut, doit être construite sur une zone couvrant 200 km le long d'une route, pour une somme totale de 380 millions d'euros. La construction, divisée en trois phases, débutera en mars 2023. La dernière phase doit s'achever en 2025 ou 2026.

  • 16 h 35 : la Pologne refuse à la délégation russe l'entrée sur son sol pour une réunion de l'OSCE

La Pologne a refusé à la délégation russe l'entrée sur son sol pour une réunion ministérielle de l'OSCE prévue début décembre à Lodz (centre), a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères.

Interrogé explicitement par l'AFP sur la question de savoir si Varsovie a refusé l'entrée à la délégation russe, Lukasz Jasina a répondu par un "Oui" sec, exprimé par texto.

  • 15 h 36 : "près de la moitié" du système énergétique "hors d'état de fonctionner" après les frappes russes

"Près de la moitié" des infrastructures énergétiques d'Ukraine est "hors d'état de fonctionner" à la suite d'une série de frappes russes depuis début octobre, a indiqué le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, lors d'une conférence de presse à Kiev avec le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis. Il a ainsi réclamé "un soutien supplémentaire" de l'UE pour faire face à cette situation.

  • 15 h 34 : Moscou accuse l'Ukraine d'avoir exécuté plus de 10 prisonniers de guerre russes

La Russie a accusé l'Ukraine d'avoir exécuté "brutalement" plus de 10 de ses militaires qui avaient été fait prisonniers, dénonçant un "crime de guerre".

"Personne ne pourra présenter le meurtre délibéré et méthodique de plus de 10 soldats russes qui étaient immobilisés (...), avec des tirs directs dans la tête, comme une 'exception tragique'", a déclaré le ministère russe de la Défense, après la publication sur les réseaux sociaux de vidéos affirmant montrer les corps de militaires russes tués et qui venaient de se rendre, alignés au sol.

  • 14 h 28 : des experts ukrainiens examinent le site de l'explosion en Pologne

Des experts ukrainiens sont déjà au travail dans le village polonais où l'explosion d'un missile a fait deux morts, a déclaré le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmitro Kuleba.

Varsovie et l'Otan ont estimé que l'explosion survenue proche de la frontière entre la Pologne et l'Ukraine était vraisemblablement due à un tir de missile de la défense antiaérienne ukrainienne, rien n'indiquant qu'il s'agissait d'une attaque délibérée. Kiev réfute cette théorie, affirmant disposer de preuves d'une "trace russe" du missile.

  • 12 h 14 : l'Ukraine annonce la réouverture de la ligne de train Kiev-Kherson, une semaine après le retrait russe

L'Ukraine a annoncé la réouverture de la ligne de train entre la capitale Kiev et Kherson, une semaine jour pour jour après le retrait de l'armée russe de cette importante ville du sud du pays.

"Le premier trajet aura lieu aujourd'hui à 22 h 14 (20 h 14 GMT) depuis la capitale, et arrivera demain autour de 9 h (7 h  GMT) à Kherson", a indiqué sur Facebook un responsable local, Serguiï Khlan, précisant qu'"environ 200 passagers (...) voyageront à bord" du train.

  • 11 h 26 : les sanctions de l’UE sont "un pas vers la guerre", selon Viktor Orban

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a qualifié les sanctions de l'UE contre la Russie de "pas vers la guerre", intensifiant ses critiques contre une stratégie bruxelloise jugée "dangereuse".

"Quiconque intervient économiquement dans un conflit militaire prend position", a déclaré le dirigeant nationaliste lors de sa traditionnelle interview à une radio proche du pouvoir.

  • 11 h 20 : le Kremlin réagit à l’annonce des premières conclusions de l’enquête suédoise

Après les premières conclusions de l’enquête suédoise sur le sabotage des gazoducs Nord Stream, la Russie attendra la fin de l’évaluation des dégâts avant de décider toute réparation, a annoncé le porte-parole du Kremlin Dmitry Peskov.

  • 11 h 03 : à Kherson, les découvertes de cas de torture se multiplient

Après le retrait des forces russes de Kherson, de sinistres découvertes montrent l'ampleur sans précédent des cas de torture dans la ville pendant les huit mois d'occupation russe. Au total, 11 lieux de détention ont été découverts.

Notre envoyé spécial, Nicolas Chamontin, a rencontré des habitants de la région qui affirment avoir reçu des coups de poing, des chocs électriques et des menaces avec arme.

"Près de la moitié" du système énergétique ukrainien hors d'usage en raison des frappes russes
  • 10 h 18 : la Russie mène des travaux de fortification en Crimée 

Après le repli de ses soldats dans la région ukrainienne voisine de Kherson face à une contre-offensive de Kiev, la Russie a annoncé qu'elle effectuait des travaux de fortification dans la péninsule de Crimée annexée. 

"Des travaux de fortification sont menés sous mon contrôle sur le territoire de la Crimée afin de garantir la sécurité des Criméens", a déclaré Sergueï Aksionov, le gouverneur installé par Moscou après l'annexion de cette péninsule ukrainienne en 2014. 

  •  9 h 52 : "des restes d'explosifs" découverts par la Suède sur le site des gazoducs Nord Stream

La Suède a annoncé que des traces d’explosifs avaient été trouvées sur le site des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, confirmant la thèse d’un sabotage.  

"Les analyses qui ont été réalisées montrent des restes d'explosifs sur plusieurs des objets étrangers découverts", a précisé le procureur suédois en charge de l'enquête après les fuites des gazoducs Nord Stream 1 et 2, dans un communiqué

"L'enquête préliminaire est extrêmement complexe (...). Elle déterminera si des suspects peuvent être identifiés", a-t-il complété.

  • 8 h 40 : Moscou "espère" un échange russo-américain de prisonniers

La Russie a dit vendredi espérer qu'un échange de prisonniers avec les États-Unis, dont le trafiquant d'armes russe, Viktor Bout, détenu par les autorités américaines, pourrait avoir lieu.

"J'espère que la perspective (d'un échange) est non seulement d'actualité, mais se renforce, et que le moment viendra où nous obtiendrons un accord concret", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par les agences de presse russes. 

Ces déclarations interviennent au lendemain de l'annonce du transfert dans une colonie pénitentiaire russe de la basketteuse américaine Brittney Griner.

  • 8 h 08 : Gazprom va livrer 41,9 millions de mètres cubes de gaz vers l'Europe via l'Ukraine 

Le géant russe Gazprom a annoncé qu’il expédierait 41,9 millions de mètres cubes de gaz vers l'Europe via l'Ukraine vendredi, un niveau similaire à ceux rapportés ces derniers jours.

  • 6 h 05 : la paix entre la Russie et l'Ukraine est encore possible, estime le pape

Dans une interview au quotidien italien La Stampa, le pape François rappelle que le Vatican est prêt à jouer le médiateur pour mettre un terme au conflit entre la Russie et l'Ukraine.

  • 5 h 47 : Emmanuel Macron interpelle l'Apec sur l'Ukraine

Le président français a appelé, vendredi, les pays d'Asie-Pacifique à se joindre au "consensus croissant" contre la guerre en Ukraine, en soulignant que cette guerre était aussi "leur problème".

"La priorité numéro un de la France est de contribuer à la paix en Ukraine et d'essayer d'avoir une dynamique mondiale pour mettre la pression sur la Russie", a-t-il lancé au sommet des dirigeants économiques de l'Apec. Il compte "travailler très étroitement avec la Chine, l'Inde, toute la région, le Moyen-Orient, l'Afrique, l'Amérique latine, pour créer un consensus croissant.

  • 4 h 46 : les œuvres de Banksy en Ukraine immortalisées

L'artiste britannique Banksy a posté sur Instagram une vidéo d'une minute trente montrant notamment plusieurs œuvres au pochoir réalisées en Ukraine, avec des habitants qui s'expriment et également un message en incrustation à l'écran : "En solidarité avec le peuple d'Ukraine". Il avait déjà publié des images dans la nuit de vendredi à samedi d'un pochoir sur un bâtiment bombardé de Borodianka, près de Kiev, confirmant ainsi en être l'auteur.

  • 2 h 01 : un responsable ukrainien diffuse une vidéo montrant une "chambre de torture"

Le commissaire aux droits de l'Homme du Parlement ukrainien, Dmytro Loubynets, a diffusé jeudi une vidéo montrant ce qu'il a décrit comme étant une chambre de torture utilisée par les forces russes lorsqu'elles occupaient la région de Kherson.

Dmytro Loubynets a publié la vidéo sur les réseaux sociaux après que le ministre ukrainien de l'Intérieur a annoncé que des enquêteurs avaient découvert 63 corps montrant des traces de torture.

La Russie affirme que ses soldats ne ciblent pas les populations civiles et ne commettent aucune atrocité.

Dans la vidéo, un homme d'âge moyen affirme avoir été détenu pendant 24 heures dans l'une des pièces. Il indique avoir été attaché sur une chaise et avoir reçu des chocs électriques "jusqu'à en perdre conscience". "Ils posaient les questions qu'ils voulaient et obtenaient les réponses qu'ils voulaient", a-t-il dit. "L'un après l'autre. Ils préparaient une série de questions et écrivaient tout ce qu'ils voulaient."

Selon Dmytro Loubynets, les lieux n'étaient pas conçus pour accueillir un grand nombre de personnes. Le commissaire aux droits de l'Homme du Parlement ukrainien a dit que jusqu'à 25 personnes étaient retenues en même temps dans une pièce exiguë. "Vous voyez que les personnes détenues ici n'avaient pas le droit de se rendre aux toilettes", explique-t-il dans la vidéo diffusée sur Telegram et Facebook.

Avec AFP et Reuters