Le conseiller du président américain Joe Biden en déplacement en Ukraine a estimé, vendredi, que le moment était "critique" en Ukraine. Selon lui, le pays nécessite un "besoin aigu" d'équipements pour sa défense anti-aérienne. Voici le fil du 4 novembre.
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20 h 29 : selon Washington, le moment est "critique" en Ukraine, avec un "besoin aigu" de défense aérienne
L'Ukraine éprouve un "besoin aigu" d'équipements pour sa défense anti-aérienne en "ce moment critique" où la Russie frappe massivement ses sites énergétiques, a déclaré à Kiev Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, en visite surprise à Kiev.
"Nous reconnaissons le besoin aigu de défense aérienne en ce moment critique où la Russie et les forces russes font pleuvoir des missiles et des drones iraniens sur l'infrastructure civile de ce pays", a déclaré Jake Sullivan lors d'un point de presse à la présidence ukrainienne.
Dans la capitale ukrainienne, il a rencontré le président Volodymyr Zelensky et le ministre de la Défense Oleksiï Reznikov pour exprimer, selon la Maison Blanche, le "soutien inébranlable" de Washington face à l'invasion russe.
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17 h 45 : les États-Unis annoncent 400 millions de dollars d'aide militaire supplémentaires pour l'Ukraine
Sabrina Singh, porte-parole du Pentagone, a annoncé à la presse une aide militaire supplémentaire de 400 millions de dollars pour l'Ukraine afin de financer des travaux de modernisation sur 45 chars T-72 et sur des missiles Hawk destinés à la défense anti-aérienne de Kiev.
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17 h 11 : les autorités russes démentent qu'un couvre-feu sera mis en place à Kherson
Quelques minutes après avoir annoncé la mise en place d'un couvre-feu à Kherson, le responsable adjoint de l'autorité d'occupation russe à Kherson, Kirill Stremooussov a supprimé quelques minutes plus tard sa vidéo initiale, la remplaçant par une vidéo similaire mais éditée, où il n'était plus question de ce couvre-feu, sans expliquer les raisons de cette modification.
Puis le responsable installé par Moscou a, dans un troisième temps, publié une nouvelle vidéo, faisant visiblement marche arrière, assurant qu'"il n'y avait aucune restriction pour les habitants" à Kherson, malgré la poussée ukrainienne dans la région.
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16 h 27 : un "couvre-feu 24h/24" à Kherson annoncé par les autorités russes d'occupation
"Un couvre-feu a été décrété dans la ville de Kherson, qui durera 24h/24, afin que nous puissions défendre notre ville", a déclaré le responsable adjoint de l'autorité d'occupation russe à Kherson, Kirill Stremooussov, dans une vidéo sur Telegram. Il n'a pas donné plus de précisions sur les modalités de ce couvre-feu, mais il appelle le maximum d'habitants à fuir la ville.
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14 h 50 : 450 000 foyers de Kiev privés d'électricité
Kiev est l'un des endroits les plus touchés d'Ukraine par les coupures d'électricité, selon Gulliver Cragg, correspondant de France 24 sur place : “Ce matin, 450 000 foyers étaient privés d’électricité à Kiev sur une population totale de 4 millions. Il s’agit de coupures plus ou moins programmées, selon les autorités, pour faciliter les réparations.”
Près de 4,5 millions de personnes en Ukraine étaient privées d'électricité en raison de frappes russes contre les infrastructures du pays, avait indiqué jeudi le président Volodymyr Zelensky dénonçant une "terreur énergétique" de la part de la Russie.
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14 h 12 : les ministres des Affaires étrangères du G7 mettent en garde Moscou
Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont appelé, dans une déclaration commune à l'issue de la réunion de Münster (Allemagne), la Russie à stopper son "agression" contre l'Ukraine et souligné que toute utilisation d'une arme chimique, biologique ou nucléaire l'exposerait à des graves conséquences.
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13 h 42 : "plus de 5 000" civils évacués "chaque jour" de la région de Kherson
"Les ingénieurs militaires transportent quotidiennement jusqu'à 1 200 véhicules civils, camions et voitures, ainsi que plus de 5 000 civils vers la rive gauche du fleuve Dniepr", a affirmé le ministère russe de la Défense sur Telegram.
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13 h 11 : Vladimir Poutine promulgue une loi autorisant la mobilisation d'anciens détenus
Le président russe a promulgué une loi autorisant la mobilisation d'anciens détenus condamnés pour des crimes graves, rapporte l'agence russe Ria Novosti. La loi exclut les personnes ayant été reconnues coupables d'abus sexuels sur des enfants, de trahison, d'espionnage ou de terrorisme, précise l'agence de presse.
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12 h 17 : les civils à Kherson "doivent être éloignés des zones dangereuses", dit Poutine
Les civils qui se trouvent à Kherson, dans le sud occupé de l'Ukraine, "doivent être éloignés [des zones] dangereuses [de combat], a déclaré le président russe, Vladimir Poutine, sur la place Rouge à Moscou, lors d'une courte cérémonie pour célébrer le Jour de l'unité nationale russe.
Dans le sud du pays, les forces russes sont confrontées à une contre-offensive ukrainienne.
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12 h 10 : la Chine et l'Allemagne rejettent tout emploi d'une arme nucléaire
L'Allemagne et la Chine sont tombées d'accord pour rejeter tout idée de frappe nucléaire dans le cadre de la guerre en Ukraine, a indiqué le chancelier allemand à l'issue de sa visite à Pékin. Cette menace a été évoquée à plusieurs reprises par des officiels russes.
Lors des entretiens avec les dirigeant chinois, "il était très important pour moi de dire clairement qu'une escalade [de la guerre] sous forme de l'usage d'une arme nucléaire tactique est exclue", a déclaré Olaf Scholz à la presse. "Je suis très content qu'au moins un accord ait été trouvé sur ce sujet".
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11 h 20 : les pays du G7 appellent la Russie à prolonger l'accord céréalier
Les pays du G7 appellent la Russie à prolonger l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes qui arrive prochainement à expiration, a indiqué un diplomate américain de haut rang.
"Tout le monde est d'accord sur la nécessité de prolonger l'accord céréalier de la mer Noire", a indiqué ce diplomate à des journalistes sous couvert d'anonymat, en marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Münster, en Allemagne.
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10 h 44 : l’ancien président russe Dmitri Medvedev dénonce les "traîtres lâches" qui ont fui pour ne pas combattre en Ukraine
La Russie était "plus forte et plus propre" sans [les déserteurs], a écrit Medvedev sur Telegram, à l'occasion de la Journée de l'unité russe, un jour férié introduit par le président Vladimir Poutine en 2005 pour célébrer la victoire de 1612 sur les forces d'invasion polonaises.
"Nous avons été abandonnés par des gens effrayés, qui se soucient d'eux", estime ce proche de Vladimir Poutine, qui occupe aujourd'hui la fonction de vice-président du Conseil de sécurité de Russie. "Des traîtres lâches et des transfuges cupides ont fui vers des terres lointaines, laissant leurs os pourrir à l'étranger".
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10 h 14 : Olaf Scholz appelle Vladimir Poutine à poursuivre l'accord sur les céréales
"Je demande au président russe de ne pas refuser la prolongation de l'accord céréalier qui expire dans quelques jours. La faim ne doit pas devenir une autre arme", a déclaré le chancelier allemand à l'occasion de son voyage officiel en Chine.
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10 h 08 : le chancelier allemand demande à la Chine de faire jouer "son influence" face à la Russie
"J'ai dit au président [chinois], qu'il est important que la Chine fasse jouer son influence sur la Russie", a déclaré à la presse Olaf Scholz. "Cela concerne la nécessité de respecter les principes de la Charte des Nations unies, auxquels nous avons tous souscrit. Cela concerne des principes comme celui de la souveraineté et de l'intégrité territoriale, qui sont aussi pour la Chine une chose importante".
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9 h 41 : à Bahreïn, le pape François appelle à l'unité face à la logique des "blocs opposés"
Selon le pape François, en visite au Bahreïn, cette logique des "blocs opposés" s'exprime notamment par une opposition entre "l'Orient et l'Occident". Des blocs qui "ressemblent de plus en plus à deux mers opposées", une allusion au conflit en Ukraine dénoncé sans relâche par le pape depuis l'invasion du pays par Moscou fin février.
"On joue avec le feu avec des missiles et des bombes, avec des armes qui provoquent des pleurs et des morts", a déploré François,.
En marge de ce discours, le cardinal Pietro Parolin, numéro deux du Saint-Siège qui a rencontré en septembre le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fait état devant la presse de "quelques petits signes" d'avancées dans les négociations avec Moscou.
"Toutes les initiatives pour la paix sont bonnes, l'important est que nous les menions ensemble et qu'elles ne soient pas exploitées à d'autres fins".
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9 h 30 : sur le front ukrainien, qu'en est-il de la bataille de Kherson qui se prépare depuis plusieurs semaines ?
Des rumeurs laissent entendre que les Russes seraient en train de se replier. Gulliver Cragg, correspondant de France 24 en Ukraine, donne des précisions.
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9 h 27 : le président chinois appelle à des pourparlers de paix
Lors d'une réunion vendredi à Pékin avec le chancelier allemand, Olaf Scholz, le président chinois, Xi Jinping, a appelé à des pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine et a mis en garde contre un conflit nucléaire.
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0 h 58 : le chancelier allemand, en visite en Chine, discutera de l'Ukraine
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, rencontrera le président chinois, Xi Jinping, et son Premier ministre, Li Keqiang, vendredi, et devrait discuter avec eux de la guerre en Ukraine dans l'espoir que la Chine convainque la Russie de mettre fin aux hostilités.
Avec AFP et Reuters