Le sacre de Karim Benzema au théâtre du Châtelet à Paris, lundi, a fait le tour de la presse mondiale. Le Madrilène a remporté à 34 ans le Ballon d'Or, la plus prestigieuse récompense individuelle du football. 

Sans surprise, c'est France Football, qui organise le Ballon d'Or depuis 1956, qui a lancé le bal en dévoilant dès la remise du prix la couverture de son numéro spécial : "un si BO rêve", titre-t-il, jouant entre la consonance de l'abréviation consacrée pour la récompense et l'adjectif "beau".

L'Équipe a emboîté le pas à l'hebdomadaire avec sa une. Le quotidien sportif de référence en France explique que le "Ballon [est] à la maison". De son côté, le journal régional "Le Progrès" estime que l'enfant de Bron, située dans l'agglomération de Lyon, est désormais entré "dans la légende".

Le Républicain lorrain est le seul autre quotidien régional avec Le courrier picard à placer Benzema sur sa première page, pour souligner la "consécration planétaire" de "KB9".

À la fête en Espagne

En Espagne, où il évolue depuis 2009, la victoire de Karim Benzema fait la une des quotidiens sportifs. As, le quotidien pro-Real Madrid, rappelle qu'il a attendu fidèlement dans l'ombre de Cristiano Ronaldo avant de passer dans la lumière. Le journal espagnol affirme : "Il était vu comme le partenaire de Ronaldo durant des années. Mais maintenant, c'est à son tour de briller".

Les journaux pro-Barça lui font logiquement partager la une avec la Barcelonaise Alexia Putellas, qui a conservé sa couronne. "Justifié et doré", affirme Marca, tandis que le Mundo deportivo parle "d'or pur".

En Italie, en Angleterre ou en Allemagne, les journaux ne sont pas allés jusqu'à consacrer leur couverture à Karim Benzema. En revanche, la rédaction du Daily Mail parle d'une "récompense méritée au vu de la forme affichée par le joueur de 34 ans" tandis que la Gazzetta dello Sport et Bild saluent respectivement "le triomphe de Karim" et le "nouveau roi du football".