
À la une de la presse, ce mercredi 5 octobre, l'Arabie Saoudite et son projet pharaonique pour accueillir les Jeux Asiatiques d'hiver en 2029, la Première ministre britannique Liz Truss dans la tourmente et un Français, pas comme les autres, chouchou des américains.
Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également en devenant fan de notre page Facebook…
Cela ressemble à un conte tiré de "La Reine des neiges". Le "Projet Trojena", implanté dans la ville ultra-futuriste de Neom accueillera les futurs Jeux asiatiques d'hiver en 2029. Les images publiées par le quotidien Gulf News montrent une cité entièrement verticale, située dans le nord-ouest du pays, là où se trouvent les montagnes saoudiennes. Cette cité du futur est déjà en construction, prête à être livrée en 2026, pour la modique somme de 500 milliards de dollars. Mais pour le reste du monde, il est difficile de défendre un projet aussi éloigné des intérêts sportifs.
Dans un édito au vitriol, La Croix fustige le "ridicule" du Conseil Olympique d’Asie. C’est aussi un "crachat au visage de tous ceux qui souffrent déjà des effets du réchauffement climatique". Certains y voient la revanche des Saoudiens qui n’ont jamais digéré l’attribution de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar, elle aussi, fortement décriée. Celle-ci se tiendra entre novembre et décembre où il fait encore chaud à cette époque de l’année. D'où des stades climatisés malgré leur impact sur le plan environnemental.
ÉDITO 🖋️ L’olympisme à contresens, par @jchapuis
👉L’Arabie saoudite a été désignée pour organiser les Jeux asiatiques d’hiver 2029. https://t.co/NXIbE4vrNP pic.twitter.com/eywr0CVEnd
Dès lors, pourquoi le Qatar a-t-il été choisi ? Dans Le Monde, l’ancien secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, en poste en 2010 revient longuement sur les coulisses de cette candidature du Qatar. Selon lui, pas de corruption prouvée mais des "soupçons de favoritismes à des fins politiques".
Au Royaume-Uni, la Première ministre, Liz Truss, s'apprête à prononcer le discours de clôture du congrès du Parti Conservateur. La presse anglaise se demande si ce ne sera pas son dernier comme locataire du 10 Downing Street. "Est-ce qu’elle peut réparer les dégâts ?" s’interroge Metro. La Première ministre, qui a pris le poste voilà à peine un mois, est dans la tourmente après la présentation de son plan censé contrer l'inflation. Ce dernier a provoqué la chute de la livre sterling.
Tomorrow's Paper Today📰
TORIES IN MELTDOWN
CAN SHE FIX IT?
🔴Crunch speech for Truss as she bids to rebuild confidence#TomorrowsPapersToday pic.twitter.com/pOnEgo0dTm
Dans ce contexte, le Parti travailliste, dans l'opposition depuis 12 ans, est en tête dans les enquêtes d'opinion et rêve déjà d’élections anticipées. D’où cette question posée par The New York Times ? "Comment a-t-elle pu faire autant de dégâts en aussi peu de temps ?" Pour l’éditorialiste Paul Krugman, la Première ministre a perdu toute crédibilité en présentant un plan irresponsable, dont une réduction drastique des impôts des plus fortunés pour soi-disant relancer la croissance. En conséquence, les marchés se sont emballés et l'avenir politique semble de plus en plus incertain.
"Est-ce encore utile d'écrire à la main ?", s'interroge Le Parisien. Le quotidien livre un grand dossier avec cette question un peu provocatrice à laquelle les pédiatres et spécialistes de l'enfance répondent "oui". Même à l'époque où l'écran semble roi, il y a un lien évident entre le geste graphique et la compréhension. Autrement dit, le cerveau est dans l’action et non dans la simple observation comme lorsqu'on consulte un écran.
Va-t-on vers la fin de l’écriture manuelle, notamment à l’école ?
💬 «Si un jour nous étions privés d’électricité, nos outils numériques ne fonctionneraient pas, et l’homme a donc intérêt à savoir écrire à la main»
➡️ https://t.co/0lueJ7sKsl pic.twitter.com/AhlJr9xQgh
Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.