En Russie, le président Vladimir Poutine a signé samedi des amendements prévoyant jusqu'à dix ans de prison pour les militaires qui se rendent ou refusent de combattre en période de mobilisation. À New York, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a accusé pour sa part l'Occident d'une russophobie "grotesque". Retrouvez le fil du samedi 24 septembre.
-
22 h 07 : à l'ONU, Chine et Inde appellent à une sortie négociée de la guerre
La Chine et l'Inde ont appelé depuis la tribune des Nations unies à une résolution pacifique de la guerre en Ukraine, sans apporter leur soutien à la Russie, isolée.
"Nous appelons toutes les parties concernées à empêcher la crise de déborder et à protéger les droits et les intérêts légitimes des pays en développement", a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à l'Assemblée générale de l'ONU.
-
21 h 50 : Vladimir Poutine "envoie des citoyens à la mort" sciemment, dit Volodymyr Zelensky aux Russes
Le président ukrainien, s'adressant directement aux citoyens russes samedi soir, leur a dit que leur président envoyait sciemment "des citoyens à la mort".
"Le pouvoir russe comprend parfaitement bien qu'il envoie ses citoyens à la mort", a déclaré en russe Volodymyr Zelensky, appelant les forces de Moscou à se rendre. "Vous serez traités de manière civilisée... Personne ne connaîtra les circonstances de votre reddition", a-t-il dit quelques heures seulement après que la Russie a adopté une loi durcissant les peines pour reddition volontaire et désertion.
-
19 h 51 : à l'ONU, le ministre russe des Affaires étrangères accuse l'Occident d'une russophobie "grotesque"
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a dénoncé samedi à la tribune des Nations unies la "russophobie sans précédent" et "grotesque" de l'Occident.
"La russophobie officielle en Occident est sans précédent, son ampleur est grotesque", a-t-il déclaré lors de l'Assemblée générale de l'ONU, accusant également les États-Unis de se prendre "quasiment pour un envoyé de Dieu sur Terre".
-
18 h 36 : en Russie, plus de 700 arrestations de manifestants contre la mobilisation
Les autorités russes ont arrêté plus de 700 personnes samedi lors de manifestations contre la mobilisation de réservistes pour combattre en Ukraine, selon l'ONG OVD-Info.
D'après cette organisation spécialisée dans le décompte des arrestations, au moins "717 personnes ont déjà été interpellées dans 32 villes" à travers la Russie, dont près de la moitié (335) à Moscou.
-
17 h 15 : afflux "important" de véhicules cherchant à passer de Russie en Géorgie
Les autorités russes ont reconnu samedi un afflux "important" de voitures cherchant à se rendre en Géorgie, en pleine mobilisation pour combattre en Ukraine, avec quelque 2 300 véhicules comptabilisés à un seul poste-frontière.
"Il y a une accumulation importante de véhicules privés, environ 2 300 au total, qui sont arrivés dans la République d'Ossétie du Nord et qui font la queue pour franchir le poste de contrôle de Verkhni Lars", a déclaré le ministère de l'Intérieur de cette République russe frontalière de la Géorgie.
-
15 h 28 : Vladimir Poutine signe une loi alourdissant les peines pour reddition ou refus de combattre
Le président russe Vladimir Poutine a signé des amendements prévoyant jusqu'à dix ans de prison pour les militaires qui désertent ou refusent de combattre en période de mobilisation, comme c'est le cas actuellement.
Selon le Kremlin, Vladimir Poutine a également signé une loi qui facilite l'accès à la nationalité russe pour les étrangers qui s'engagent pour une durée d'au moins un an dans l'armée, au moment où Moscou cherche par tous les moyens à recruter plus d'hommes pour combattre en Ukraine.
-
13 h 30 : les conditions de vote raillées par les autorités ukrainiennes
Pour Kiev, avec les référendums organisés par Moscou dans quatre régions ukrainiennes, la Russie tente "de donner un minimum de légitimité à ce qui est en réalité purement et simplement une annexion par la force de ces territoires", rapporte le correspondant de France 24 à Kiev, Gulliver Cragg.
-
13 h 15 : Moscou remplace son général chargé de la logistique
"Le général d'armée Dmitri Boulgakov a été relevé de ses fonctions de vice-ministre de la Défense" et est remplacé par le colonel général Mikhaïl Mizintsev, qui sera "responsable du ravitaillement matériel et technique des forces armées", a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué, au moment où la Russie est en pleine campagne de mobilisation et que son offensive en Ukraine a montré des difficultés dans le domaine de la logistique.
-
11 h 30 : les référendums d'annexion dénoncés par les pays du G7
Pour Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, les référendums organisés par Moscou sont un moyen de cacher la déroute de l'armée russe. Les pays du G7 ont déclaré qu'ils ne reconnaîtraient jamais les résultats de ces référendums.
-
11 h : les troupes ukrainiennes affirment avoir avancé dans la région de Donetsk
"Les troupes ukrainiennes tirent encore profit de la contre-offensive éclair qui leur a permis de reconquérir un peu plus de 9 000 km2 de territoire", explique Gwendoline Debono, envoyée spéciale de France 24 en Ukraine.
it-
8 h 24 : à Donetsk, un vote à domicile pour éviter aux habitants de se déplacer pour le référendum
La Russie a commencé vendredi les opérations de vote dans le cadre de ses "référendums" d'annexion de régions ukrainiennes qu'elle contrôle entièrement ou en partie. À Donetsk, un porte-à-porte est organisé pour le vote, afin d'éviter l'abstention.
-
4 h : Joe Biden promet des sanctions "rapides et sévères" en cas d'annexions russes
Le président américain a assuré vendredi soir que les États-Unis et leurs alliés allaient infliger de nouvelles sanctions économiques "rapides et sévères à la Russie" si elle annexait des territoires en Ukraine, dans le cadre de ses "référendums" organisés dans l'Est et le Sud.
"Les référendums de la Russie sont un simulacre, un prétexte fallacieux pour essayer d'annexer des parties de l'Ukraine par la force", a dénoncé Joe Biden.
Avec AFP et Reuters