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Oleg Synegoubov, gouverneur régional, a annoncé dans la soirée que les corps exhumés à Izioum, dans l'est de l'Ukraine, présentaient des signes de mort violente et de torture. Quelques heures auparavant, le Premier ministre indien, Narendra Modi, pressait Vladimir Poutine de mettre un terme au conflit. Voici le fil du 16 septembre.

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  • 22 h 19 : Berlin saisit les activités du groupe russe Rosneft en Allemagne

Le bras de fer énergétique entre Berlin et Moscou a franchi une nouvelle étape avec la mise sous tutelle par l'Allemagne des activités du géant russe Rosneft dans le pays, afin de "sécuriser" son approvisionnement en pétrole.

Les filiales de Rosneft en Allemagne, qui représentent 12 % de la capacité de raffinage pétrolier du pays, sont placées sous "administration fiduciaire" forcée par l'agence nationale qui gère les réseaux d'énergie, a annoncé le ministère de l'Économie.

  • 22 h 11 : Macron condamne les "atrocités" commises à Izioum

Emmanuel Macron a dit condamner "avec la plus grande fermeté les atrocités commises à Izioum" et a réclamé que leurs auteurs répondent de leurs actes.

La police scientifique ukrainienne a commencé à exhumer vendredi des corps sur un site où des centaines de tombes ont été découvertes près de la ville d'Izioum (nord-est) récemment reconquise par l'Ukraine, qui y voit la preuve de nouveaux crimes de guerre commis par la Russie.

  • 22 h 08 : le Mexique va proposer à l'ONU un plan de "cessation des hostilités"

Le Mexique va proposer à l'ONU, la semaine prochaine à New York, la mise en place d'une "mission de maintien de la paix" en Ukraine, a annoncé le président Andres Manuel Lopez Obrador.

"Il s'agit de rechercher de toute urgence un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine", a déclaré le président mexicain lors d'un discours officiel à l'occasion de la fête nationale.

  • 21 h 40 : le groupe russe Rosneft menace l'Allemagne d'une poursuite en justice

Le bras de fer énergétique entre Berlin et Moscou a franchi une nouvelle étape, vendredi, avec la mise sous tutelle par l'Allemagne des activités du géant russe Rosneft dans le pays, afin de "sécuriser" son approvisionnement en pétrole. 

  • 20 h 12 : les corps exhumés à Izioum torturés

Selon le gouverneur régional, Oleg Synegoubov, "99%" des corps exhumés vendredi à Izioum, ville de l'est de l'Ukraine récemment reprise aux Russes, "présentaient des signes de mort violente".

Le chargé des droits humains ukrainien, Dmytro Loubinets, a pour sa part indiqué sur Telegram qu'"il y (avait) probablement plus de 1 000 citoyens ukrainiens torturés et tués dans les territoires libérés de la région de Kharkiv".

  • 20 h 08 : la Russie interdit d'entrée 41 Australiens

La diplomatie russe a annoncé avoir privé d'entrée en Russie 41 personnalités australiennes, notamment des journalistes, en représailles aux sanctions prises par Canberra contre Moscou pour son intervention militaire en Ukraine.

Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères a publié la liste des personnes sanctionnées. On y retrouve des employés d'entreprises d'armement australiennes et de médias, notamment Sarah Ferguson, une présentatrice vedette de la chaîne ABC.

  • 18 h 27 : Zelensky pourra s'exprimer par message vidéo à l'Assemblée générale de l'ONU

Les États membres de l'ONU ont autorisé, de façon exceptionnelle, le président ukrainien à s'exprimer par l'intermédiaire d'un message vidéo lors de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies la semaine prochaine, malgré l'opposition de la Russie.

À partir de mardi, quelque 150 chefs d'État et de gouvernement doivent défiler à la tribune de l'Assemblée générale à New York.

  • 17 h 46 : Blinken accuse la Russie d'actes "épouvantables" après la découverte de tombes en Ukraine

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a accusé la Russie d'agir de manière "épouvantable" après la découverte de centaines de corps enterrés sommairement près d'Izioum, en Ukraine, évoquant de possibles crimes de guerre.

La Russie agit de "manière épouvantable et cela se voit et se répète à chaque fois que la marée russe se retire de parties de territoires qu'elle a occupés en Ukraine. On voit ce qu'elle laisse dans son sillage", a déclaré le chef de la diplomatie américaine à des journalistes.

  • 15 h 16 : le Premier ministre indien déclare à Vladimir Poutine que l'heure "n'est pas à la guerre" 

Le Premier ministre indien Narendra Modi a déclaré au président russe Vladimir Poutine que l'heure n'était "pas à la guerre", en marge d'un sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Samarcande, en Ouzbékistan, selon des images télévisées.

Une annonce faite au début de leur première rencontre en tête-à-tête depuis l'invasion de l'Ukraine par les forces russes, selon des images diffusées par le radiodiffuseur de service public indien Doordashan.

Le président russe a assuré, de son côté, qu'il souhaitait terminer "le plus vite possible" le conflit en Ukraine, tout en disant comprendre les "inquiétudes" de l'Inde à ce sujet. "Je connais votre position concernant le conflit en Ukraine, vos inquiétudes (...) Nous allons tout faire pour que tout se termine le plus vite possible", a indiqué Vladimir Poutine.

  • 13 h 14 : un procureur séparatiste tué par une explosion dans l'est

Le procureur général de la région séparatiste prorusse de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, a été tué par une explosion qui s'est produite dans les locaux où il travaillait, ont annoncé les autorités, dénonçant un "acte terroriste".

"Aujourd'hui, à la suite d'un acte terroriste, le procureur général de (Lougansk) Sergueï Gorenko et son adjointe Iekaterina Steglenko ont été tués", a déclaré sur Telegram le dirigeant prorusse de cette région séparatiste, Leonid Passetchnik.

  • 11 h 52 : Erdogan appelle à mettre fin à la guerre en Ukraine "au plus vite"

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à Samarcande à mettre fin à la guerre en Ukraine "au plus vite", juste avant une rencontre bilatérale avec le président russe Vladimir Poutine.

"Nous œuvrons pour mettre fin au conflit en Ukraine au plus vite par la voie diplomatique", a déclaré le chef de l'État turc devant le Sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai, en présence notamment de Vladimir Poutine.

  • 11 h 27 : l'ONU veut envoyer une équipe à Izioum pour enquêter sur les allégations de fosse commune

Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU souhaite envoyer "sous peu" une équipe à Izioum en Ukraine, récemment libérée des occupants russes, pour vérifier les allégations des autorités ukrainiennes évoquant une fosse commune et des exécutions.

"Nos collègues en Ukraine, de la mission de surveillance des droits de l'homme en Ukraine, vérifient ces allégations et ils visent à organiser une visite à Izioum pour déterminer les circonstances de la mort de ces personnes" retrouvées dans cette ville, a indiqué Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat, lors du briefing régulier de l'ONU à Genève.

  • 10 h 19 : "450 tombes" découvertes près d'Izioum

Quelque "quatre cent cinquante tombes" ont été découvertes près d'Izioum, ville dans la région de Kharkiv dans le nord-est de l'Ukraine, récemment reprise aux forces russes, a affirmé un conseiller de la présidence, Mykhaïlo Podoliak.

"Ce n'est qu'un seul des sites d'enterrements massifs découverts près d'Izioum", a-t-il écrit sur Twitter. "Pendant des mois, la terreur, la violence, la torture et les meurtres de masse ont régné en maître dans les territoires occupés" a-t-il ajouté.

  • 8 h 23 : Berlin prend le contrôle des activités du groupe Rosneft en Allemagne

Berlin a placé sous tutelle les activités allemandes du géant pétrolier russe Rosneft, qui gère de nombreuses raffineries en Allemagne, afin de "sécuriser" l'approvisionnement énergétique national.

Les filiales de Rosneft en Allemagne, qui représentent 12 % de la capacité de raffinage pétrolier du pays, sont placées sous "administration fiduciaire" forcée par l'agence nationale qui gère les réseaux d'énergie, a indiqué le ministère de l'Économie dans un communiqué.

  • 1 h 33 : la Maison Blanche valide 600 millions de dollars d'aide militaire supplémentaire à l'Ukraine

La Maison Blanche a validé jusqu'à 600 millions de dollars d'assistance militaire supplémentaire à l'Ukraine, selon un communiqué jeudi. Cette assistance se compose d'équipements et de services, mais aussi de formation, selon l'exécutif américain, qui ne donne pas plus de détails, notamment sur les armements fournis.

  • 0 h 36 : l'Ukraine a perdu environ 15 % de ses capacités de stockage de céréales

Environ 15 % de la capacité de stockage de céréales de l'Ukraine a été perdue depuis le début de la guerre avec la Russie, relève jeudi un rapport américain qui souligne les effets néfastes pour la sécurité alimentaire mondiale.

Depuis le début de la guerre, l'accès à des silos et autres espaces de stockage représentant environ 8,5 millions de tonnes de céréales a été perdu par l'Ukraine, selon l'estimation du Conflict Observatory, soutenu par Washington. Sur les quelque 58 millions de tonnes en capacité de stockage en Ukraine, les Russes ont ainsi pris le contrôle de 6,24 millions et 2,25 millions ont été détruit, précise le rapport.

Ces pertes importantes remettent en cause la capacité de l'Ukraine à poursuivre son rôle de grenier à blé de nombreux pays, qui dépendent du pays pour leurs approvisionnements en blé, maïs et tournesol notamment.

  • 23 h 14 : le pape juge moralement acceptable de livrer des armes à l'Ukraine pour qu'elle se défende

Le pape François a déclaré jeudi qu'il était légitime du point de vue moral de fournir des armes à l'Ukraine pour l'aider à se défendre face à la Russie.

S'exprimant devant des journalistes à bord de l'avion le ramenant d'un déplacement au Kazakhstan, le souverain pontife a aussi exhorté l'Ukraine à se tenir prête à un dialogue avec la Russie, même "en se pinçant le nez".

À la question d'un journaliste lui demandant s'il était juste moralement pour certains pays de fournir des armes à l'Ukraine, envahie par la Russie le 24 février, François a répondu : "C'est une décision politique qui peut être morale, moralement acceptée, si elle est faite selon les conditions de moralité."

Le pape a rappelé les principes de la "guerre juste" selon l'Église catholique, lesquels autorisent l'usage proportionné d'armes létales pour un pays désireux de se défendre face à un agresseur.

  • 23 h 05 : une "fosse commune" découverte à Izioum, ville reprise aux Russes, affirme Zelensky

Une "fosse commune" a été découverte à Izioum, ville reprise aux Russes il y a quelques jours dans le cadre de la contre-offensive ukrainienne dans la région de Kharkiv (est), a affirmé jeudi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Nous voulons que le monde sache ce que l'occupation russe a provoqué", a-t-il dit sans donner de détails sur le nombre de personnes enterrées ni sur les causes de leurs décès. L'enquête a commencé, "on doit avoir plus d'informations vérifiées et claires demain", a ajouté Volodymyr Zelensky dans son adresse vidéo quotidienne.

Un responsable de la police régionale Serguiï Botvinov a son côté indiqué à Sky News qu'un site d'enterrement avec environ 440 tombes avait été découvert à Izioum. Certains défunts ont été tués par balles, d'autres sont morts dans des bombardements, a-t-il ajouté.

Pour sa part, Volodymyr Zelensky a comparé Izioum aux villes de Boutcha et Marioupol devenues symboles d'atrocités de l'invasion russe de l'Ukraine. "La Russie laisse partout la mort derrière elle. Et elle doit répondre. Le monde doit vraiment tenir la Russie responsable de cette guerre. Nous allons tout faire pour cela", a-t-il lancé.

Avec AFP et Reuters