Réunie en sommet à Madrid, l'Otan a lancé le processus d'adhésion de la Suède et de la Finlande et promis de soutenir l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire. Vladimir Poutine, de son côté, a fustigé les "ambitions impériales" de l'Otan qui cherche à affirmer son "hégémonie". Retrouvez notre suivi du 29 juin.
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2 h 10 : le bombardement du théâtre de Marioupol, "clairement un crime de guerre" pour Amnesty
"Jusqu'à présent, nous parlions d'un crime de guerre présumé (pour le bombardement le 16 mars du théâtre de Marioupol). Maintenant, nous pouvons clairement dire que c'en était un, commis par les forces armées russes", a affirmé à l'AFP Oksana Pokaltchouk, la directrice d'Amnesty international en Ukraine, lors d'un entretien à Paris.
Deux explosions ont détruit une grande partie du théâtre, causées par "quelque chose de très gros : deux bombes de 500 kilos" issues d'une "frappe aérienne", a-t-elle poursuivi, la nature des dégâts invalidant, selon des experts consultés par l'ONG, l'hypothèse avancée par Moscou d'une explosion à l'intérieur du site provoquée les forces ukrainiennes. Or, à ce moment, le ciel de Marioupol était "sous contrôle russe" et il n'y avait "pas d'avions ukrainiens", a expliqué Oksana Pokaltchouk.
Seule bonne nouvelle du rapport, le nombre de tués serait bien moins important qu'estimé, quand la municipalité de Marioupol avait fait état d'environ 300 morts.
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1 h 19 : une tranche d'1,3 milliard de dollars d'aide économique américaine versée à l'Ukraine
Le Trésor américain a annoncé le transfert d'une tranche de 1,3 milliard de dollars (1,24 milliard d'euros) d'aide économique à l'Ukraine, dans le cadre d'un premier soutien de 7,5 milliards (7,18 milliards d'euros) promis à Kiev par le gouvernement Biden en mai.
"Avec cette aide économique, nous réaffirmons notre engagement résolu envers le peuple ukrainien alors qu'il se défend contre l'agression de Poutine et s'efforce de soutenir son économie", a commenté Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, dans un communiqué.
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23 h 36 : Londres augmente massivement son soutien militaire à Kiev
Le gouvernement britannique a annoncé débloquer un milliard de livres (1,16 milliard d'euros) d'aide supplémentaire à l'Ukraine. Ces nouveaux fonds vont porter l'aide militaire britannique à Kiev à 2,3 milliards de livres, a précisé Downing Street dans un communiqué, qualifiant cette augmentation importante de "nouvelle phase" dans le soutien occidental.
"Les armes, les équipements et les formations britanniques transforment les défenses de l'Ukraine contre cette attaque", a déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson, cité dans le communiqué. Dans le détail, l'aide supplémentaire apportée comprend des "systèmes sophistiqués de défense anti-aérienne, des appareils aériens sans pilote, des équipements électroniques innovants et des milliers d'équipements vitaux pour les soldats ukrainiens".
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23 h 03 : le président russe dénonce les "ambitions impériales" de l'Otan
Vladimir Poutine estime que l'Otan cherche à affirmer son "hégémonie" via le conflit ukrainien. "L'Ukraine et le bien du peuple ukrainien, ce n'est pas l'objectif de l'Occident et de l'Otan, mais un moyen de défendre leurs propres intérêts", a-t-il affirmé, lors d'une conférence de presse à Achkhabad, la capitale turkmène. "Les pays leaders de l'Otan souhaitent (...) affirmer leur hégémonie, leurs ambitions impériales."
Il a également expliqué que la Russie ne voit "pas de problème" dans une éventuelle adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan. "Si la Finlande et la Suède le souhaitent, qu'elles y adhèrent. C'est leur affaire, elles peuvent adhérer où elles veulent", a-t-il souligné.
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23 h 01 : Vladimir Poutine rejette la responsabilité russe dans la frappe à Krementchouk
Le président russe a rejeté la responsabilité de l'armée russe dans une frappe qui a fait au moins 18 morts, selon Kiev, dans un centre commercial bondé à Krementchouk, en Ukraine.
"Notre armée ne frappe aucun site d'infrastructure civile. Nous avons toutes les possibilités de savoir où se trouve quoi", a assuré Vladimir Poutine, lors d'une conférence de presse à Achkhabad, la capitale turkmène. "Personne ne tire chez nous juste comme ça, au hasard. Normalement, cela se fait à la base des données de renseignement sur les cibles" et avec des "armes de haute précision".
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22 h 07 : Zelensky met fin aux relations diplomatiques avec la Syrie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé mettre fin aux relations diplomatiques avec la Syrie, après que le régime de Damas a reconnu l'indépendance des républiques séparatistes prorusses de Donetsk et de Louhansk, soutenues par Moscou depuis 2014.
"Il n'y aura plus de relations entre l'Ukraine et la Syrie", a déclaré Volodymyr Zelensky dans une vidéo postée sur Telegram, affirmant que "la pression des sanctions" contre Damas, allié de la Russie, "sera encore plus grande".
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20 h 53 : la "fréquence" des bombardements sur Lyssytchansk est "énorme"
"La fréquence" des bombardements sur Lyssytchansk, ville sous le feu de l'artillerie russe dans l'est de l'Ukraine, est "énorme", a indiqué le gouverneur de la région de Louhansk, Serguiï Gaïdaï.
"Nous assistons à un pic d'intensité dans les combats", a poursuivi le responsable à la télévision ukrainienne, précisant qu'"environ 15 000 civils" se trouvaient encore dans cette ville de près de 100 000 habitants avant la guerre, "mais que leur évacuation était trop dangereuse à ce stade".
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17 h 40 : l'Ukraine participera au prochain sommet du G20 en fonction de sa "composition", avertit Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a averti son homologue indonésien, Joko Widodo, en visite à Kiev, que sa participation au sommet du G20 dans son pays en novembre dépendrait "de la situation de la sécurité en Ukraine et de la composition des membres du sommet".
Il n'a pas mentionné directement le président russe Vladimir Poutine, mais la participation de ce dernier, invité par l'Indonésie, fait l'objet d'intenses controverses diplomatiques, le Premier ministre italien Mario Draghi affirmant qu'elle était "exclue" dans le contexte de l'invasion de l'Ukraine, tandis que le Kremlin maintient que l'invitation a été acceptée.
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16 h 56 : l'Ukraine annonce l'échange de 144 soldats, dont 95 "défenseurs d'Azovstal"
L'Ukraine a annoncé avoir échangé avec la Russie 144 soldats, dont 95 "défenseurs d'Azovstal" à Marioupol (sud-est du pays), qui avaient défendu cette ville portuaire assiégée par l'armée russe pendant plusieurs semaines avant de se rendre.
"Il s'agit du plus gros échange (avec Moscou) depuis le début de l'invasion russe", a déclaré sur Telegram la Direction principale du renseignement, rattachée au ministère ukrainien de la Défense, sans donner plus de détails sur le lieu et la date de l'opération.
"Parmi eux se trouvent 43 militaires du régiment Azov", une unité intégrée depuis plusieurs années à l'armée ukrainienne mais que Moscou qualifie de "nazie", a ajouté le service de renseignement ukrainien.
Ils ont été échangés avec 52 autres militaires qui se trouvaient également dans l'aciérie Azovstal à Marioupol au moment de l'assaut russe.
"La plupart" des prisonniers échangés "sont grièvement blessés", "par balles ou des éclats d'obus", mais souffrent aussi "de brûlures, de fractures", selon la même source.
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16 h 27 : la Russie accélère l'incorporation du sud de l'Ukraine
Lignes de trains et de bus, service d'état civil, retraites, écoles et banques : les administrations d'occupation du sud de l'Ukraine ont multiplié les annonces portant sur l'intégration de ces régions à la Russie.
Le "ministère" de l'Intérieur – présenté comme tel par Moscou – de la région de Kherson, occupée depuis mars par les troupes russes, a indiqué que des bus relieraient dès vendredi les villes de Kherson et Simferopol, la capitale de la Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014.
Selon l'administration d'occupation, une première banque russe a également ouvert à Kherson. Il s'agit d'une agence de Promsvyazbank, une banque privée connue pour financer le secteur de la défense et se trouvant sous sanctions occidentales.
Enfin, un service d'état civil obéissant "aux standards de la Russie" a aussi ouvert ses portes dans la ville du sud de l'Ukraine pour enregistrer les naissances, les décès et célébrer les mariages, selon la même source.
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16 h 07 : Kiev salue la "position lucide" de l'Otan sur la Russie
Kiev a salué la "position lucide" de l'Otan sur la Russie, qualifiée de "menace directe" par Jens Stoltenberg, et ses "décisions essentielles" sur le soutien à l'Ukraine et le lancement du processus d'adhésion de la Finlande et de la Suède.
"Aujourd'hui à Madrid, l'Otan a prouvé qu'elle pouvait prendre des décisions difficiles mais essentielles", s'est félicité sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, se réjouissant de la "position lucide" de l'organisation sur la Russie et de sa "position forte" sur l'Ukraine, qui "contribuera à protéger la sécurité et la stabilité euro-atlantiques".
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15 h 38 : l'Ukraine peut compter sur l'Otan "aussi longtemps qu'il le faudra"
L'Ukraine peut compter sur le soutien de l'Otan "aussi longtemps qu'il le faudra", a déclaré à Madrid le secrétaire général de l'Alliance atlantique, dont les dirigeants ont dénoncé la "cruauté épouvantable" de Moscou.
"L'Ukraine peut compter sur nous aussi longtemps qu'il le faudra", a déclaré Jens Stoltenberg lors du sommet de l'organisation à Madrid, alors que l'invasion russe est entrée dans son cinquième mois.
Dans une déclaration commune, les dirigeants de l'Alliance atlantique s'engagent ainsi à "renforcer encore leur soutien politique et pratique" à l'Ukraine.
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14 h 35 : l'Otan lance formellement le processus d'adhésion de la Suède et de la Finlande
Les dirigeants de l'Otan ont lancé formellement, lors de leur sommet à Madrid, le processus d'adhésion de la Suède et de la Finlande, rendu possible par la levée du veto turc mardi soir.
"Nous avons décidé aujourd'hui d'inviter la Finlande et la Suède à devenir des membres de l'Otan et avons décidé de signer les protocoles d'adhésion", ont dit les dirigeants de l'Alliance dans une déclaration commune.
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14 h 10 : la Russie pas "intimidée" par le renforcement militaire américain en Europe
La Russie a fait savoir qu'elle n'était pas "intimidée" par l'annonce du président des États-Unis Joe Biden d'un renforcement prochain de la présence militaire américaine en Europe sur fond de vives tensions avec Moscou.
"Ceux qui proposent de telles décisions ont l'illusion que la Russie pourra être intimidée, en quelque sorte contenue : ils n'y parviendront pas", a dit le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov.
"Il n'y aura aucun résultat, pas les résultats qu'ils escomptent de ces efforts", a-t-il ajouté.
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13 h 36 : Emmanuel Macron salue auprès d'Erdogan l'accord trouvé sur la Suède et la Finlande
Le président Emmanuel Macron a salué le consensus trouvé au sein de l'Otan pour accueillir la Finlande et la Suède, lors d'un entretien bilatéral avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, en marge du sommet de l'Alliance atlantique à Madrid, en Espagne, a fait savoir l'Élysée.
Lors de cet entretien, les deux dirigeants sont également convenus de poursuivre leur coordination, en lien avec les Nations unies, pour parvenir aux conditions permettant d'assurer la sécurité du port d’Odessa et des convois maritimes.
Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan ont également réaffirmé leur soutien aux efforts européens pour permettre de poursuivre une partie des exportations céréalières ukrainiennes, par voies routière, ferroviaire et fluviale.
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13 h 17 : Zelensky demande à l'Otan de l'artillerie moderne
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé mardi aux pays de l'Otan réunis en sommet à Madrid de l'artillerie moderne et un soutien financier. "Pour que nous brisions la prépondérance de l'artillerie russe, un avantage significatif, il nous faut beaucoup plus de ces systèmes modernes, de cette artillerie moderne", a indiqué Volodymyr Zelensky lors de son intervention par vidéo, révélant aussi que Kiev a besoin "d'environ 5 milliards de dollars par mois" pour assurer sa défense.
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12 h 24 : Moscou juge "déstabilisateur" l'élargissement de l'Otan à la Finlande et la Suède
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a déclaré que le sommet de l'Otan à Madrid démontrait l'agressivité de l'Alliance à l'égard de la Russie, qualifiant en outre l'élargissement à la Finlande et à la Suède de "profondément déstabilisateur".
"Le sommet de Madrid consolide le cap d'un endiguement agressif de la Russie par le bloc [atlantique]", a réagi auprès des agences russes le vice-ministre Sergueï Riabkov.
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12 h 08 : la région de Kherson prépare un référendum sur son adhésion à la Russie
L'administration militaro-civile imposée par Moscou dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, a indiqué qu'elle avait commencé à préparer un référendum sur son adhésion à la Russie. Kirill Stremousov, chef adjoint de l'administration soutenue par la Russie, a déclaré à Reuters que la date pour le référendum n'avait pas encore été arrêtée, mais qu'il s'attendait à ce que le vote ait lieu "au cours du semestre prochain".
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12 h 05 : un total de 330 milliards de dollars d'avoirs russes gelés
Les États-Unis et leurs alliés ont gelé plus de 330 milliards de dollars d'avoirs russes depuis le début du conflit en Ukraine, a affirmé le Trésor américain.
Dans le détail, les alliés occidentaux ont bloqué pour 30 milliards de dollars d'avoirs détenus par des oligarques ou membres de l'élite russe sanctionnés, et ont "immobilisé" quelque 300 milliards de la Banque centrale russe, indique un communiqué émis par la "task force" des alliés occidentaux chargée de traquer les avoirs des élites russes (Repo), et publié par le Trésor américain.
Ont été également saisis au moins cinq yachts de luxe et des propriétés immobilières appartenant ou contrôlées par des ressortissants russes faisant l'objet de sanctions.
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10 h 25 : la Russie revendique des frappes près de Mykolaïv
Le ministère russe de la défense a déclaré que ses forces ont effectué des frappes sur une base d'entraînement militaire pour "mercenaires étrangers", ainsi que huit dépôts de munitions et un dépôt de carburant, près de la ville ukrainienne de Mykolaïv.
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8 h 43 : la Russie est une "menace directe" pour la "sécurité" des pays de l'Otan, déclare Jens Stoltenberg
La Russie représente une "menace directe" pour la sécurité des pays de l'Otan, réunis en sommet à Madrid, a déclaré Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Alliance atlantique qui va renforcer son flanc oriental en réponse à l'invasion russe de l'Ukraine.
"Nous allons dire clairement", lors du sommet qui doit réviser la feuille de route de l'Alliance pour la première fois depuis 2010, "que la Russie représente une menace directe pour notre sécurité", a-t-il dit.
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8 h 09 : au moins trois morts dans une frappe russe dans la ville de Mykolaïv
Cinq personnes ont également été blessées par un tir de missile sur un immeuble résidentiel dans cette ville du sud de l'Ukraine, ont déclaré les autorités locales qui ont lancé une opération de sauvetage des survivants.
Le maire de Mykolaïv, Oleksandr Senkevych, a déclaré que huit missiles ont frappé la ville et a exhorté les habitants à évacuer. Le bâtiment aurait été touché, selon lui, par un missile de croisière russe X-55.
Les images de la scène montrent de la fumée s'échappant d'un bâtiment de quatre étages dont l'étage supérieur est partiellement détruit.
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7 h 14 : le centre commercial bombardé à Krementchouk fonctionnait, contrairement à ce qu'affirme Moscou
Un bombardement russe a fait au moins 16 morts dans un centre commercial de Krementchouk, dans le centre de l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales mardi 28 juin, suscitant l'indignation des pays du G7 réunis en Allemagne, qui ont dénoncé un "crime de guerre".
L'armée russe affirme avoir frappé un dépôt d'armes et que des explosions ont mis le feu à un centre commercial désaffecté : "Les détonations des munitions destinées à des armes occidentales ont provoqué l'incendie […] d'un centre commercial qui ne fonctionnait pas", affirme le Kremlin.
Une version démentie par une équipe de France 3 présente sur place, qui a constaté que le supermarché était bien en activité au moment des faits.
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4 h : l'Ukraine au cœur d'un sommet décisif pour le futur de l'Otan à Madrid
Plus de 40 chefs d'État et de gouvernement sont réunis mercredi à Madrid pour discuter de l'avenir de l'Otan, et l'Ukraine sera au centre des discussions. Invité à participer aux échanges, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'exprimera à deux reprises en visioconférence, alors que Kiev ne cesse de réclamer davantage de livraisons d'armes de la part de ses partenaires.
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1 h 44 : le maire de Kherson arrêté par les forces de sécurité russes
Des responsables russes nommés dans la région de Kherson ont annoncé que leurs forces de sécurité avaient arrêté mardi le maire de la ville, Igor Kolykhaïev, après qu'il a refusé d'obéir aux ordres de Moscou. Une responsable locale a de son côté déclaré que le maire de Kherson avait été enlevé.
"Je peux confirmer qu'[Igor] Kolykhaïev a été arrêté par le bureau du commandant [de la police militaire]", a indiqué Ekaterina Goubareva, la cheffe adjointe de la région de Kherson nommée par Moscou, dans un message publié sur Telegram.
Halyna Lyachevska, une conseillère d'Igor Kolykhaïev, a déclaré que le maire avait été enlevé après avoir refusé de coopérer avec l'occupant russe. "Ce matin, le maire de Kherson Igor Kolykhaïev s'est rendu dans les locaux où travaillaient les employés restants du conseil municipal", a-t-elle écrit dans un message publié sur Facebook. "Sitôt qu'il est sorti de sa voiture, il a été arrêté par des gardes nationaux armés et, vraisemblablement, le FSB", a-t-elle ajouté, faisant référence au principal service du renseignement russe.
Avec AFP