![Jean-Luc Mélenchon accuse Emmanuel Macron de vouloir "dissoudre la réalité du vote" Jean-Luc Mélenchon accuse Emmanuel Macron de vouloir "dissoudre la réalité du vote"](/data/posts/2022/07/28/1658978727_Jean-Luc-Melenchon-accuse-Emmanuel-Macron-de-vouloir-dissoudre-la-realite-du-vote.jpg)
Le chef de la gauche Jean-Luc Mélenchon a jugé "vains", mercredi soir, les appels d'Emmanuel Macron en direction de l'opposition et exigé que la Première ministre Elisabeth Borne se soumette à un vote de confiance d'une "Assemblée forte de toute la légitimité de son élection toute récente". Le chef de l'État avait auparavant exhorté l'opposition à bâtir des compromis nouveaux.
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22 h 30 : Mélenchon accuse Macron de vouloir "dissoudre la réalité du vote"
Le leader de la gauche Jean-Luc Mélenchon a critiqué l'allocution du président Macron et demandé que la Première ministre, Élisabeth Borne, se soumette à un vote de confiance devant l'Assemblée nationale.
"Il est absolument vain d'essayer de dissoudre la réalité du vote en l'enfumant de considérations et d'appels de toutes sortes qui n'ont pas de sens", a lancé le leader de La France insoumise dès la fin de l'intervention du chef de l'État.
"L'exécutif est faible mais l'Assemblée nationale est forte de toute la légitimité de son élection toute récente", a-t-il martelé.
Dans ce contexte, "la Première ministre doit se présenter devant l'Assemblée nationale, présenter un programme d'action et solliciter la confiance de l'Assemblée. Si elle ne l'a pas, elle doit démissionner. Si elle l'a, elle devra ensuite faire des propositions de textes de lois et l'Assemblée en discutera", a-t-il ajouté.
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20 h 25 : Yaël Braun-Pivet candidate de la majorité à la présidence de l'Assemblée
La ministre des Outre-Mer sera la candidate du groupe LREM à la présidence de l'Assemblée nationale mardi prochain, après un vote commun avec les députés MoDem et Horizons.
L'ex-présidente de la commission des Lois au palais Bourbon, réélue députée des Yvelines dimanche, est bien partie pour succéder à Richard Ferrand, qui a été défait au second tour des législatives.
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20 h 05 : Emmanuel Macron invite les groupes politiques à "bâtir des compromis"
"Il faudra bâtir des compromis, des enrichissements, des amendements, mais le faire en toute transparence, à ciel ouvert si je puis dire, dans une volonté d'union et d'action pour la nation, qui concerne toutes les forces politiques" mais aussi "les forces vives", a déclaré le président de la République lors d'une allocution télévisée.
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16 h 40: Jean-Paul Mattei, nouveau président des députés MoDem
Ce proche de François Bayrou, élu dans les Pyrénées-Atlantiques, succède à Patrick Mignola à tête du groupe MoDem à l'Assemblée nationale.
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15 h 35 : Emmanuel Macron s'exprimera à 20 heures
L'Élysée a annoncé une allocution du président de la République, ce soir à 20h, à suivre sur France 24. Ce premier discours est très attendu après la perte par le camp présidentiel de la majorité absolue à l'Assemblée nationale dimanche lors d'élections législatives aux allures de vote sanction.
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15 h 02 : André Chassaigne, reconduit chez les députés communistes, rejette l'idée d'un groupe Nupes unique
Député du Puy-de-Dôme depuis 2002, André Chassaigne a été reconduit dans ses fonctions de président du groupe communiste à l'Assemblée. Cet ancien professeur de Lettres et d'histoire-géographie, puis principal de collège, au verbe haut et à la moustache fournie, préside depuis 2012 ce groupe, qui a pu être reformé en 2017 et cette année aussi, en dépassant le seuil minimal de 15 membres.
Il a, comme les autres alliés de l'alliance de gauche Nupes, rejeté l'idée d'un groupe unique, mise sur la table lundi par Jean-Luc Mélenchon pour ne pas laisser le RN être le premier groupe d'opposition.
"Quatre groupes au sein de l'Assemblée seront plus forts qu'un seul" et la "seule boussole" doit être "l'intérêt pour le peuple de gauche", a justifié André Chassaigne.
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13 h 35 : La France insoumise n'est "candidate à aucune combine", affirme Adrien Quatennens
Le numéro deux de La France insoumise (LFI), Adrien Quatennens, a averti mercredi que son parti n'était "candidat à aucune combine ou à aucune participation à un gouvernement avec le président de la République".
"Nous avons entendu parler d'une grande coalition, de l'union nationale, mais l'union nationale fait référence à des périodes historiques où les gens se rassemblaient pour faire face à l'ennemi qui détruisait, je pense aux guerres de 1914 puis face au nazisme en 1945", a souligné le député du Nord à la sortie de son entretien à l'Élysée avec Emmanuel Macron.
"Nous ne sommes candidats à aucune combine ou à aucune participation à un gouvernement avec le président de la République pour la raison que notre diagnostic politique est qu'il y a besoin d'un gouvernement qui précisément fasse le contraire de sa politique", a-t-il ajouté.
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11 h 41 : Laurent Marcangeli, président des députés Horizons
Le maire d'Ajaccio, Laurent Marcangeli, député de Corse-du-Sud depuis dimanche, a été élu par acclamation président des députés Horizons, à l'aile droite de la majorité. Homme fort de l'opposition aux nationalistes dans l'île, il est l'ami de l'ancien Premier ministre Édouard Philippe, qui a fondé le parti Horizons. Son groupe parlementaire compte 29 membres dans la nouvelle Assemblée, dont d'ex-LREM.
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11 h 19 : Aurore Bergé élue présidente des députés LREM
L'élue des Yvelines Aurore Bergé a été élue mercredi présidente des députés La République en marche dès le premier tour d'un vote interne, face à trois autres candidats, a indiqué le groupe parlementaire.
Issue du parti Les Républicains, Aurore Bergé, 35 ans, l'a emporté par 88 voix contre 29 à Guillaume Vuilletet, 25 à Rémy Rebeyrotte, et 11 à Stella Dupont. Ancienne présidente déléguée du groupe, elle succède à Christophe Castaner, qui a échoué dans les urnes dimanche. Le groupe LREM, rebaptisé Renaissance, compte quelque 170 membres.
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10 h 56 : Olivier Marleix élu à la tête des députés Les Républicains
Député d'Eure-et-Loir, Olivier Marleix avait déjà été candidat à la présidence du groupe en 2019. Six candidats étaient alors en lice et il s'était qualifié pour le second tour, où il avait été battu par Damien Abad.
Fils de l'ancien ministre Alain Marleix, Olivier Marleix, 51 ans, est député depuis 2012. Ce représentant de l'aile conservatrice de LR avait parrainé Laurent Wauquiez en 2017 dans la course à la tête du parti, puis Michel Barnier dans la primaire de 2021.
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10 h 40 : Marine Le Pen assure qu'Emmanuel Macron a évoqué un gouvernement d'union nationale avec elle
Marine Le Pen a assuré mercredi à l'AFP que le président de la République avait évoqué lors de leur entretien de mardi l'hypothèse de constituer un gouvernement d'union nationale.
"Oui", a répondu la cheffe de file des députés Rassemblement national interrogée à ce sujet. La veille, elle n'avait pas abordé la question à la sortie de son entretien à l'Élysée avec Emmanuel Macron, qui continue mercredi à recevoir les dirigeants des partis présents à l'Assemblée.
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9 h 53 : Olivier Véran veut construire une majorité sans le RN et LFI
Le ministre des Relations avec le Parlement, Olivier Véran, a exclu mercredi le Rassemblement national (RN) et La France insoumise (LFI) de la majorité que le gouvernement cherche à constituer pour faire voter ses lois, car ils ne sont pas selon lui "dans l'arc républicain".
"Ce qui est sur la table, c'est d'identifier une majorité pour pouvoir avancer, réformer et transformer notre pays", a expliqué Olivier Véran sur BFMTV et RMC.
"Toutes les options sont sur la table, ça peut être effectivement un élargissement de notre majorité, la poursuite du dépassement centre gauche/centre droit, ça peut être pourquoi pas un élargissement encore plus large pour se dire 'L'heure est grave, il faut que nous puissions unir nos forces et trouver des points de consensus pour réformer le pays', ou ça peut être un système de majorité projet par projet, tantôt avec la gauche, tantôt avec la droite", a-t-il détaillé.
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9 h 12 : le patron des sénateurs socialistes demande à Emmanuel Macron de s'exprimer devant le Congrès
Le chef des sénateurs socialistes, Patrick Kanner, a demandé mercredi à Emmanuel Macron de s'exprimer devant le Congrès "pour fixer le cap pour le pays" avant le discours de politique générale de sa Première ministre Élisabeth Borne prévu le 5 juillet.
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8 h : Emmanuel Macron continue son tour de table des forces politiques
Le président français doit recevoir mercredi matin, à partir de 9 h, le secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts Julien Bayou, fraîchement élu député à Paris, puis la présidente du groupe La France insoumise (LFI) Mathilde Panot ainsi que son ancien Premier ministre Édouard Philippe, patron du parti Horizons.
Mardi, il s'est entretenu avec plusieurs responsables de l'échiquier politique, de Christian Jacob (Les Républicains, LR) à Olivier Faure (Parti socialiste, PS), en passant par François Bayrou (MoDem) et Marine Le Pen (RN).
Avec AFP