
Le produit intérieur brut britannique a reculé en avril pour le deuxième mois consécutif (- 0,3 %), après déjà un recul de 0,1% en mars, selon l'Office national britannique des statistiques (ONS). La dernière fois que le PIB a autant baissé, c'était au début de la pandémie de Covid-19.
Le recul du PIB britannique est plus important que ce qu'attendaient les économistes, qui espéraient au contraire un léger rebond. Parallèlement, l'inflation a bondi à 9 % en avril sur un an, un record en 40 ans, principalement à cause de la hausse des prix de l'énergie, qui pourraient encore remonter en octobre. Le secteur manufacturier, plus dépendant de l'énergie, est particulièrement touché.
Parmi les raisons qui expliquent ces chiffres, la dépendance très importante du Royaume-Uni aux importations, notamment de produits alimentaires, à hauteur de 70 % environ, mais aussi la fin des tests Covid-19 gratuits au mois d'avril. Anne Daguerre, chercheuse à la Brighton Business School et spécialiste des politiques sociales, décrypte la situation.
Aux États-Unis, de plus en plus d'experts redoutent une récession. L'inflation a atteint 8,6 % en mai sur un an, établissant un record en plus de 40 ans alors que, parallèlement, la croissance est en berne. La réunion du Comité monétaire de la Fed, les 14 et 15 juin, est donc guettée avec anxiété par les investisseurs qui s'attendent à un durcissement de la politique monétaire. Plusieurs dizaines d'économistes et universitaires américains ont été interrogés par des médias et 70 % d'entre eux estiment que les États-Unis devraient entrer en récession en 2023.
Emmanuel Macron a inauguré, lundi 13 juin, le salon international de défense Eurosatory. Le président français appelle au renforcement de l'industrie européenne de défense qui doit être "beaucoup plus forte" selon lui, alors que Kiev a annoncé la semaine dernière avoir épuisé son stock d'armes hérité de l'ère soviétique.