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En Ukraine, Catherine Colonna dénonce un "double crime" après la mort d'un journaliste français

Emmanuel Macron a annoncé, lundi après-midi, la mort d'un journaliste français, qui travaillait pour la chaîne BFMTV et accompagnait des civils à bord d'un car humanitaire en Ukraine. Ce drame intervient alors que la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, était à Kiev, où elle s'est entretenue avec le président Volodymyr Zelensky. Voici le fil du 30 mai.

  • 23 h 52 : l'UE s'accorde pour réduire de plus des "deux tiers" ses importations de pétrole russe

L'Union européenne est convenue d'interdire plus des deux tiers des importations de pétrole russe dans le cadre d'un nouveau train de sanctions contre la Russie à la suite de l'offensive en Ukraine, a annoncé sur Twitter le président du Conseil européen, Charles Michel.

  • 23 h 17 : l'Ossétie du Sud annonce renoncer à son projet de référendum sur son intégration à la Russie

Les nouvelles autorités de la région séparatiste géorgienne pro-russe d'Ossétie du Sud ont annoncé renoncer à l'organisation d'un référendum sur son intégration à la Russie. Dans un décret, le "président" Alan Gagloev a invoqué "l'incertitude liée aux conséquences légales" d'une telle consultation, qui avait été décidée par son prédécesseur, Anatoli Bibilov, et qui devait se tenir le 17 juillet.

Il a également mis en avant "l'inadmissibilité d'une décision unilatérale par référendum sur des questions relevant des droits et intérêts légitimes de la Fédération de Russie".

Alan Gagloev a néanmoins appelé à "tenir, sans délai, des consultations avec la partie russe sur l'ensemble des questions liées à une plus grande intégration de l'Ossétie du Sud et de la Fédération de Russie".

  • 21 h 30 : le parquet antiterroriste ouvre une enquête pour crimes de guerre 

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé l'ouverture d'une enquête pour crimes de guerre après la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff. L'enquête de flagrance confiée à l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH) porte également sur "les blessures subies par son confrère Maxime Brandstaetter", présent avec lui lors du reportage, a précisé le Pnat. Au moins cinq autres enquêtes pour des faits commis au préjudice de ressortissants français en Ukraine ont été ouvertes par le Pnat depuis le début de la guerre.  

  • 19 h 30 : "Les querelles internes doivent cesser", lance Volodymyr Zelensky aux pays de l'UE

"Les querelles internes doivent cesser", a lancé lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky aux pays de l'Union européenne, les appelant à une "plus grand unité" pour permettre "l'adoption" d'un sixième paquet de sanctions contre Moscou.

"L'Europe doit montrer sa force. Car la Russie ne perçoit que la force comme argument.(...). Il est temps que vous ne soyez pas divisés, pas des fragments, mais un tout uni", a-t-il déclaré dans un message vidéo diffusé lors d'un sommet extraordinaire de l'UE à Bruxelles.

  • 18 h 50 : l'Unesco condamne le "meurtre" d'un journaliste français

La directrice générale de l'Unesco, Audrey Azoulay, a condamné le "meurtre" de Frédéric Leclerc-Imhoff, le journaliste de la chaîne BFMTV tué dans l'est de l'Ukraine. "Je condamne le meurtre de Frédéric Leclerc-Imhoff et demande l'ouverture d'une enquête afin que les auteurs de ce crime puissent être identifiés et poursuivis par la justice", a indiqué dans un communiqué la directrice de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).

"Les journalistes qui œuvrent chaque jour en Ukraine à nous informer de la réalité de la guerre doivent être protégés de toute attaque", a-t-elle poursuivi, appelant les parties à respecter une résolution du Conseil de sécurité sur la protection des professionnels des médias en zone de conflit.

  • 17 h 55 : Gazprom suspend les livraisons de gaz à l'un des principaux fournisseurs néerlandais

Le gazier russe Gazprom suspendra à partir de mardi ses livraisons au fournisseur GasTerra, en partie propriété de l'État néerlandais, car il a refusé de payer en roubles, a annoncé la firme néerlandaise lundi.

"Gazprom a annoncé qu'il interromprait l'approvisionnement à compter du 31 mai 2022", a déclaré GasTerra dans un communiqué, tout en soulignant avoir "anticipé cela en achetant ailleurs".

  • 18 h 10 : Catherine Colonna dénonce un "double crime" après la mort d'un journaliste français

La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, a affirmé dans un tweet que le reporter avait été "tué par un bombardement russe sur une opération humanitaire" et condamné un "double crime qui vise un convoi humanitaire et un journaliste". La ministre a "exigé" "une enquête transparente dans les meilleurs délais pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame". 

Elle a également indiqué à l'AFP avoir demandé au président ukrainien Volodymyr Zelensky "de faire tout son possible pour que les autorités ukrainiennes nous aident" et "permettent le retour" du corps du journaliste "à sa famille le plus rapidement possible".

En Ukraine, Catherine Colonna dénonce un "double crime" après la mort d'un journaliste français
  • 17 h 40 : Élisabeth Borne présente ses condoléances à la famille du journaliste français tué en Ukraine

"C’est avec une immense tristesse que j’apprends le décès de Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine, tué en exerçant son métier. Informer ne devrait coûter aucune vie. Mes sincères condoléances à ses proches, à la rédaction de BFMTV et à tous les journalistes. Nous sommes à vos côtés", a écrit la Première ministre sur Twitter.

C’est avec une immense tristesse que j’apprends le décès de Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine, tué en exerçant son métier. Informer ne devrait coûter aucune vie. Mes sincères condoléances à ses proches, à la rédaction de BFMTV et à tous les journalistes. Nous sommes à vos côtés.

— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) May 30, 2022
  • 16 h 45 : BFMTV rend hommage à son journaliste

BFMTV a l’immense douleur d’annoncer la disparition de Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste reporter d’images, en Ukraine pic.twitter.com/lnz23rAkUH

— BFMTV (@BFMTV) May 30, 2022
  • 16 h 35 : Emmanuel Macron annonce la mort d'un journaliste français en Ukraine

Un journaliste français qui travaillait pour la chaîne BFMTV et accompagnait des civils à bord d'un car humanitaire a été tué en Ukraine, a annoncé lundi le président Emmanuel Macron sur Twitter.

"Journaliste, Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. À bord d'un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché", a écrit le chef de l'État. La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, a "exigé" lundi une "enquête transparente dans les meilleurs délais pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame".

Journaliste, Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. À bord d’un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché.

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 30, 2022

"BFMTV a l'immense douleur d'annoncer la disparition de Frédéric Leclerc-Imhoff", journaliste reporter d'images, âgé de 32 ans, a confirmé la chaîne sur son antenne. Ce dernier a été blessé par un "éclat d'obus alors qu'il suivait une opération humanitaire", a-t-elle précisé.

Il s'agissait de la deuxième mission en Ukraine du vidéaste, qui travaillait depuis six ans pour BFMTV.

Le journaliste Maxime Brandstaetter, qui accompagnait le JRI sur ce reportage, a été "légèrement blessé", a indiqué la chaîne.

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, au moins huit journalistes sont morts sur le terrain dans l'exercice de leur profession, selon un décompte de Reporters sans frontières.

  • 16 h 15 : Paris "renforcera" ses livraisons d'armes à l'Ukraine, annonce Catherine Colonna

Le président français Emmanuel Macron "a fait part de sa décision au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, de poursuivre et même de renforcer (son) appui" militaire à l'Ukraine, a annoncé lundi la nouvelle cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, en visite à Kiev, lors d'une conférence de presse avec son homologue, Dmytro Kouleba.

"Cet appui se poursuivra", a affirmé la ministre, évoquant plus précisément "la livraison d'armements".

En Ukraine, Catherine Colonna dénonce un "double crime" après la mort d'un journaliste français
  • 16 h 15 : Viktor Orban rejette la proposition de compromis pour un embargo européen sur le pétrole russe

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a affirmé lundi qu'il n'y avait "pas de compromis" acceptable "pour l'instant" concernant un embargo européen sur le pétrole russe, exigeant des "garanties" pour l'approvisionnement de son pays.

"Il n'y a pas de compromis du tout pour l'instant", a-t-il déclaré à la presse, en arrivant à un sommet de l'UE où les Vingt-Sept vont discuter d'un texte mis au point lundi matin qui vise à permettre l'adoption d'un sixième paquet de sanctions de l'Union européenne contre Moscou, bloqué par l'opposition de Budapest.

Ce compromis prévoit un embargo sur le pétrole russe d'ici la fin de l'année, "avec une exemption temporaire pour le brut acheminé par oléoduc". La Hongrie, pays enclavé sans accès à la mer, dépend pour 65 % de sa consommation du pétrole russe acheminé par l'oléoduc Droujba, qui passe notamment par l'Ukraine.

  • 16 h 05 : Joe Biden exclut de livrer à l'Ukraine des systèmes de lance-roquettes à longue portée pouvant atteindre la Russie

Le président américain Joe Biden a affirmé lundi exclure de livrer à l'Ukraine des systèmes de lance-roquettes (MLRS) à longue portée qui pourraient atteindre la Russie, malgré les demandes répétées de Kiev pour obtenir de telles armes. Cette livraison avait été évoquée ces dernières semaines, mais jamais confirmée.

  • 15 h 10 : l'Allemagne prête à faciliter l'accueil d'opposants et de journalistes russes

L'Allemagne va accorder des visas longue durée à des personnes jugées "vulnérables" face à la répression russe, comme les "défenseurs des droits humain", des scientifiques ou des journalistes, a annoncé lundi un porte-parole du gouvernement allemand.

Des "personnes travaillant pour des organisations étrangères considérées comme des agents de l'étranger" en Russie, des "représentants de l'opposition démocratique" ou des "représentants de la société civile" pourraient eux aussi bénéficier de ces visas, selon le porte-parole, qui n'a pas précisé combien de Russes pourraient in fine être éligibles. Les bénéficiaires éventuels devront cependant établir de façon "crédible" qu'ils sont directement menacés, a fait valoir le porte-parole.

  • 12 h 56 : l'ex-président ukrainien Petro Porochenko autorisé à sortir de l'Ukraine

L'ex-président ukrainien Petro Porochenko, rival de l'actuel chef d'État Volodymyr Zelensky, a annoncé avoir été autorisé à sortir du pays après avoir été "délibérément" bloqué à la frontière à deux reprises ce week-end, en pleine invasion russe du pays.

"Après la pression des députés du Parlement européen et des membres des gouvernements des pays de l'UE, Petro Porochenko a pu se rendre à l'étranger pour participer au sommet et au congrès du Parti populaire européen à Rotterdam", a indiqué son service de presse dans un message à l'AFP.

  • 12 h 50 : une voiture explose à Melitopol, les autorités pro-russes accusent Kiev

Une voiture a explosé à Melitopol, ont indiqué l'administration pro-russe de cette ville du sud de l'Ukraine occupée par les forces russes et le comité d'enquête russe, accusant Kiev d'être derrière cet "attentat".

"Vers 8 h du matin, une voiture piégée a explosé dans le centre de la ville", a écrit l'administration de la cité située près de la mer d'Azov, faisant état de deux blessés, des "bénévoles qui apportaient de l'aide humanitaire" âgés de 25 et 28 ans.

Le comité d'enquête russe, puissant organe chargé des investigations des crimes les plus graves, a ensuite indiqué que trois personnes ont été blessées dans cette "explosion organisée par des saboteurs ukrainiens" et  deux d'entre elles hospitalisées.

  • 12 h 37 : cinq civils tués dans des bombardements à Donetsk, selon Moscou

Au moins cinq civils sont morts, dont une jeune fille de 14 ans, et 16 personnes ont été blessées dans des bombardements ukrainiens à Donetsk, dans l'est séparatiste de l'Ukraine, a annoncé le Comité d'enquête russe.

"Le 30 mai, les forces ukrainiennes ont bombardé le centre-ville de Donetsk", a indiqué le Comité d'enquête sur son compte Telegram. "Selon des données préliminaires, cinq civils sont morts, dont une personne adolescente née en 2009, et 16 personnes ont été blessées", ajoute cette source, précisant que trois établissements scolaires avaient été touchés.

  • 11 h 07 : les Russes désormais privés de Netflix

La plateforme américaine de vidéo à la demande Netflix est désormais inaccessible en Russie, a indiqué à l'AFP le géant californien du streaming, dernière société occidentale en date à finaliser son retrait du pays à cause de l'offensive russe en Ukraine.

  • 10 h 08 : les gagnants de l'Eurovision revendent leur trophée pour aider les forces armées ukrainiennes

Le groupe de musique ukrainien Kalush Orchestra, vainqueur de la dernière édition du concours de chanson Eurovision, a mis aux enchères son trophée et remporté 900 000 dollars, qu'il a versé à une fondation aidant les forces armées ukrainiennes.

Le trophée, un grand micro en cristal avec le logo de l'Eurovision, a été mis aux enchères sur Facebook qui s'est achevé samedi soir. Il a été remporté par la compagnie Whitebit, spécialisé dans le commerce de Bitcoins.

  • 8 h 41 : les russes avancent vers le centre de Severodonetsk, situation "très difficile"

Les forces russes ont progressé vers le centre de Severodonetsk, ville dans l'Est de l'Ukraine, pilonnée depuis des semaines et où se déroulent désormais des combats de rue, a annoncé le gouverneur de la région.

"Les combats se poursuivent, la situation est très difficile", a indiqué sur Telegram Serguiï Gaïdaï, à la tête de la région de Louhansk. Selon lui, deux personnes ont été blessées lundi lorsque leur voiture a été prise pour cible, et se trouvent désormais "en sécurité". Trois médecins sont portés disparus, selon la même source.

  • 7 h 41 : Catherine Colonna, en Ukraine, va être reçue par Volodymyr Zelensky

La nouvelle ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, est à Kiev où elle doit être reçue par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

"Par ce déplacement, la ministre souhaite témoigner de la solidarité de la France à l'égard du peuple ukrainien et de sa pleine détermination à renforcer son appui à l'Ukraine face à l'agression russe, aussi bien sur les plans humanitaire et financier qu'en matière de fourniture d'équipements de défense", déclare le Quai d'Orsay dans un communiqué.

La cheffe de la diplomatie française doit aussi rencontrer son homologue ukrainien, Dmitro Kouleba, et se rendre à Boutcha, ville proche de Kiev où l'armée russe est accusée d'avoir commis des massacres de civils.

Щойно прибула до України, щоб виявити підтримку Франції ???????? українському народові ????????. pic.twitter.com/5BFHYHDWmF

— Catherine Colonna (@MinColonna) May 30, 2022
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  • 7 h 28 : l'armée russe a atteint Sievierodonetsk

L'armée russe a atteint Sievierodonetsk, dans l'est de l'Ukraine, qu'elle attaque avec l'aide de son aviation, a déclaré le gouverneur de la région de Louhansk.

Les derniers bombardements sur la ville ont tué deux civils et en ont blessé cinq autres, a dit Serhiy Gaidai, faisant état de combats "très féroces" et d'une situation très difficile pour les Ukrainiens.

La ville voisine de Lyssytchansk est, pour sa part, toujours aux mains des forces ukrainiennes et des évacuations de civils sont en cours, a déclaré le gouverneur.

  • 5 h 30  : Volodymyr Zelensky doit s'adresser aux Européens

Le président ukrainien doit parler lundi au début du sommet européen, par visioconférence depuis Kiev. De nouvelles sanctions contre Moscou sont au menu de cette réunion des Vingt-Sept.

Outre l'embargo pétrolier, le paquet de sanctions vise l'exclusion de banques russes du système financier international Swift, une aide à l'Ukraine allant jusqu'à neuf milliards d'euros en 2022.

Cette adresse de Volodymyr Zelensky intervient au lendemain de sa visite très médiatisée dimanche à Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, dans le nord-est du pays. Une sortie inédite depuis l'invasion russe de fin février.

  • 5 h 13 : l'Ukraine dit reprendre du terrain près de Kherson

"Kherson, tiens bon, nous sommes proches !", affirme l'état-major ukrainien sur sa page Facebook. Dans son point de situation publié dans la nuit de dimanche à lundi, l'armée ukrainienne affirme avancer dans la région de Kherson, du côté des villages de Andriyivka, Lozove et Bilohirka.

Aucun commentaire côté russe n'a été fait dans un premier temps concernant ces affirmations de Kiev faisant état de "la construction de lignes défensives" par les troupes russes autour de Kherson.

Cette offensive ukrainienne intervient alors que les nouvelles autorités de Kherson, désignées par le Kremlin, ont d'ores et déjà exprimé le souhait d'être rattachées à la Russie, laquelle a annoncé qu'elle allait permettre aux habitants de demander un passeport russe via "une procédure simplifiée".

Si Kherson retombait aux mains de Kiev, ce serait une avancée symbolique forte, cette région ayant été entièrement conquise par l'armée russe depuis son offensive lancée le 24 février. À cela s'ajoute le fait que la région est stratégiquement située dans le sud de l'Ukraine, près de l'embouchure du Dniepr sur la mer Noire.

  • 0 h 40 : l'Allemagne va faire une entorse à sa Constitution pour renforcer son armée

Le gouvernement et l’opposition conservatrice en Allemagne ont trouvé dimanche soir un accord pour faire une entorse aux règles budgétaires de la Constitution, afin de débloquer 100 milliards d’euros pour moderniser l’armée face à la menace russe.

Un compromis en ce sens a été acté après des négociations difficiles qui ont duré plusieurs semaines entre les partis de la coalition – sociaux-démocrates, écologistes et libéraux – et la famille politique conservatrice de l’ancienne chancelière, Angela Merkel.

L’accord va permettre de remplir la promesse qu’avait faite le chancelier Olaf Scholz, fin février, après le déclenchement de l’offensive russe une Ukraine : débloquer un fonds spécial de 100 milliards d’euros pour réarmer le pays au cours des prochaines années et moderniser la Bundeswehr, dont les équipements sont vétustes.

Berlin va dans le même temps pouvoir atteindre l’objectif fixé par l’Otan de consacrer 2 % du PIB national par an à la défense. Cet objectif sera atteint "en moyenne sur plusieurs années".

Avec AFP

En Ukraine, Catherine Colonna dénonce un "double crime" après la mort d'un journaliste français