Boris Johnson a été sanctionné par une amende pour des infractions aux règles anti-Covid lors de fêtes organisées dans les cercles du pouvoir en 2020 et 2021, a annoncé, mardi, Downing Street. Cette annonce a immédiatement suscité des appels à la démission, mais le Premier ministre britannique a écarté cette hypothèse tout en présentant ses excuses.
Nouvel épisode dans le scandale du "partygate" qui agite le Royaume-Uni depuis des mois. Downing Street a indiqué, mardi 12 avril, que Boris Johnson a écopé d'une amende suite à des infractions aux règles sanitaires imposées aux Britanniques durant des périodes de confinement en 2020 et 2021.
Le ministre des Finances, Rishi Sunak, va également recevoir une amende pour des infractions commises lors de ces fêtes organisées dans les cercles du pouvoir en 2020 et 2021, une affaire qui a ébranlé le gouvernement. Les Britanniques étaient, à l'époque, priés de réduire drastiquement leurs interactions sociales pour lutter contre la propagation du Covid-19.
"Le Premier ministre et le Chancelier de l'Échiquier ont reçu aujourd'hui (mardi) une notification leur indiquant que la police comptait leur délivrer des amendes", a indiqué la porte-parole.
L'opposition travailliste a immédiatement réagi en demandant le départ du chef du gouvernement et du ministre des Finances.
"Boris Johnson et Rishi Sunak ont enfreint la loi et menti à plusieurs reprises aux Britanniques Ils doivent tous les deux démissionner. Les conservateurs sont totalement inaptes à gouverner", a tweeté le chef du Labour, Keir Starmer.
Boris Johnson and Rishi Sunak have broken the law and repeatedly lied to the British public.
They must both resign.
The Conservatives are totally unfit to govern. Britain deserves better.
Boris Johnson a présenté des excuses, mais a refusé de démissionner après avoir reçu une amende pour une fête d'anniversaire organisé à Downing Street, une sanction sans précédent pour un Premier ministre britannique en exercice.
"Laissez-moi dire tout de suite que j'ai payé l'amende et que je présente une fois de plus mes excuses complètes", a-t-il déclaré à la télévision britannique, ajoutant, interrogé sur les appels à démissionner : "Je veux maintenant continuer et remplir le mandat qui est le mien".
Avec AFP