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Volodymyr Zelensky accuse les dirigeants russes de "meurtres" et de "tortures" à Boutcha

Le président ukrainien a estimé dimanche que les dirigeants russes devaient être tenus pour responsables de "meurtres" et de "tortures" à Boutcha. Les Occidentaux, dont l'UE, les États-Unis et l'Otan, ont, de leur côté, condamné les "atrocités" voire les "crimes de guerre", commis notamment dans cette ville de la région de Kiev. Retrouvez le fil du 3 avril.

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  • 22 h 33 : le pape "disponible" pour aider au règlement de la guerre en Ukraine

"Je suis disponible", a déclaré le pape à bord de l'avion qui le ramenait à Rome au terme d'une visite-éclair à Malte. "Le Saint-Siège fait tout son possible" pour faciliter un règlement du conflit, a-t-il assuré, précisant toutefois ne pas avoir parlé directement avec le président russe Vladimir Poutine depuis le début du conflit. 

Il a confirmé qu'un déplacement à Kiev faisait partie des options. "Je ne sais pas s'il pourra avoir lieu, ni s'il serait utile", a-t-il cependant souligné.

  • 21 h 59 : Kharkiv visée par une frappe russe, sept morts et 34 blessés

Sept personnes ont été tuées et 34 blessées dans une frappe russe dimanche sur un quartier d'habitation à Kharkiv, la grande ville du nord-est de l'Ukraine, a annoncé le parquet local.

"Les occupants russes ont bombardé des bâtiments résidentiels dans le quartier Slobodskyy de Kharkiv. Résultat, une dizaine de maisons et un dépôt de trolleybus ont été endommagés. Selon les informations préliminaires, sept personnes ont été tuées, 34 ont été blessées, dont trois enfants", a déclaré le service de presse du bureau du procureur de la région.

Par ailleurs, à Dergatchi, tout près de Kharkiv, "au moins trois personnes sont mortes et sept ont été blessées à des degrés divers" dans le bombardement d'un quartier d'habitation, a dit son maire Viatcheslav Zadorenko sur Facebook. Il a précisé que les victimes étaient toutes des civils. 

Six personnes ont en outre été tuées et une autre blessée dans la région de Donetsk (est) dans des frappes russes, a annoncé le chef de l'administration militaire régionale Pavel Kirilenko sur Telegram.

  • 21 h 40 : Moscou demande une réunion du Conseil de sécurité sur Boutcha 

La Russie a demandé à l'ONU de réunir dès lundi son Conseil de sécurité pour débattre ce qu'elle présente comme une "provocation de radicaux ukrainiens" dans la ville de Boutcha, après les accusations de crimes de guerre portées par Kiev contre Moscou.

"À la lumière de la provocation flagrante de radicaux ukrainiens à Boutcha, la Russie a demandé qu'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU soit convoquée", a déclaré Dmitri Polanski, premier vice-représentant permanent russe à l'ONU, sur la messagerie Telegram.

  • 21 h : Volodymyr Zelensky tient les dirigeants russes pour responsables des "meurtres" et "tortures" à Boutcha 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé dimanche que les dirigeants russes devaient être tenus pour responsables des "meurtres" et des "tortures" à Boutcha. 

"Je veux que tous les dirigeants de la Fédération de Russie voient comment leurs ordres sont exécutés. Ce genre d'ordres (...). Et ils ont une responsabilité commune. Pour ces meurtres, pour ces tortures, pour les bras arrachés par des explosifs (...) Pour les balles tirées dans la nuque", a déclaré Volodymyr Zelensky, passant de l'ukrainien au russe, dans un message vidéo. Il a ajouté qu'un "mécanisme spécial" allait être créé pour enquêter sur tous les "crimes" russes en Ukraine.

  • 20 h 02 : l'ONU réclame une "enquête indépendante" sur Boutcha

"Je suis profondément choqué par les images de civils tués à Boutcha, en Ukraine", a déclaré sur Twitter le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. "Il est essentiel qu'une enquête indépendante permette d'établir les responsabilités effectives", a-t-il ajouté.

  • 19 h 59 : un mort et trois blessés dans une frappe russe dans l'est de l'Ukraine 

Une personne a été tuée et trois blessées dimanche dans une frappe russe contre un hôpital à Roubijne, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé sur Telegram le gouverneur de la région Serguiï Gaïdaï, sans fournir d'autres détails.  

Cette localité située près de Lougansk, dans la région du Donbass, a déjà été, à de nombreuses reprises, la cible de bombardements depuis le début de l'invasion russe, le 24 février.

  • 19 h 30 : Kharkiv est bombardée, selon le gouverneur de la région 

Les forces armées russes ont bombardé Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, tuant et blessant des civils, a déclaré dimanche le gouverneur de la région.

"Dans la soirée, les occupants ont bombardé le quartier de Slobidsky à Kharkiv", a dit Oleh Siniehoubov sur la messagerie Telegram. "Malheureusement, il y a des morts et des blessés dans la population civile. À ce stade, il y a 23 victimes, dont des enfants. Les chiffres sont en train d'être précisés."

  • 19 h 30 : une frappe russe fait un mort et 14 blessés à Mykolaïv

Une personne a été tuée et 14 blessées dans une frappe russe à Mykolaïv dans le sud de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur de la région Vitaliy Kim.

Un adolescent de quinze ans, légèrement touché, figure parmi les personnes hospitalisées, a-t-il ajouté sur Telegram.

Vitaliy Kim a ajouté qu'il y avait eu un nombre pour le moment indéterminé de tués et de blessés dans un autre bombardement, à Okatchiv, une localité sur la mer Noire.

  • 19 h 11 : une manifestation réprimée à Khakosva, occupée par les Russes

Les forces russes ont ouvert le feu dimanche pour disperser une manifestation contre leur présence à Khakovka, une ville occupée du sud de l'Ukraine, faisant un nombre indéterminé de blessés, a affirmé Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien.

Des habitants de cette localité située sur le Dniepr, le grand fleuve qui traverse l'Ukraine, ont entamé une "action pacifique" pour dire "non" aux "occupants", a raconté cette responsable sur Telegram. 

"Des explosions de grenades et des tirs de mitrailleuses ont été entendus" pendant ce rassemblement et il y a eu "des blessés" ainsi que des arrestations, a poursuivi Lioudmyla Denissova.

Non loin de là, à Kherson, des équipements militaires russes ont été déployés face à des personnes qui protestaient également contre l'occupation de leur ville, scandant notamment "Gloire à l'Ukraine !", a-t-elle encore dit, sans toutefois signaler d'incidents similaires.

Lioudmyla Denissova n'a pas précisé le nombre des manifestants dans ces deux localités. 

  • 19 h 02 : l'ONU s'interroge sur de "possibles crimes de guerre" à Boutcha

"Nous ne sommes pas encore en mesure de commenter directement les causes et les circonstances des décès de civils à Boutcha, mais ce que l'on sait à ce jour soulève clairement des questions sérieuses et inquiétantes sur de possibles crimes de guerre et de graves violations du droit international humanitaire", a déclaré le bureau des droits de l'Homme de l'ONU.

  • 18 h 53 : Berlin réclame de nouvelles sanctions contre Moscou 

Le chancelier allemand Olaf Scholz a réclamé dimanche de nouvelles sanctions contre la Russie après la découverte de nombreux corps de civils ukrainiens à Boutcha, près de Kiev, des meurtres imputés à l'armée russe qu'il a qualifiés de "crimes de guerre".

"Nous déciderons de nouvelles mesures entre Alliés dans les prochains jours", a-t-il assuré lors d'une courte déclaration à la chancellerie. "Le président Poutine et ses soutiens en subiront les conséquences", a-t-il promis, assurant que "les meurtres de civils sont des crimes de guerre".

  • 18 h 44 : l'Espagne demande une enquête pour "crimes de guerre" 

Le gouvernement espagnol s'est dit indigné dimanche par les "images insoutenables" de la ville ukrainienne de Boutcha, où de nombreux cadavres ont été découverts après le retrait des troupes russes, et a demandé une enquête pour "crimes de guerre".

"Les images insoutenables de Boutcha après le retrait des troupes russes nous indignent profondément. Toute ma solidarité avec les victimes de cette barbarie", a écrit sur Twitter le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares. "Les crimes de guerre doivent faire l'objet d'une enquête rapide et les responsables doivent être punis", a-t-il ajouté

  • 18 h 26 : Boris Johnson accuse la Russie de commettre des "crimes de guerre" en Ukraine 

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a qualifié dimanche de "crimes de guerre" les "attaques abjectes" de la Russie contre des civils dans la ville ukrainienne de Boutcha.

"Les attaques abjectes de la Russie contre des civils innocents à Irpin et Boutcha sont des preuves supplémentaires que (le président russe Vladimir) Poutine et son armée commettent des crimes de guerre en Ukraine", a déclaré le Premier ministre britannique, dans un communiqué.  

"Aucun démenti ou désinformation du Kremlin ne peut cacher ce que nous savons tous être la vérité : Poutine est désespéré, son invasion est en train d'échouer et la détermination de l'Ukraine n'a jamais été plus forte", a-t-il ajouté.

  • 18 h 16 : 410 cadavres retrouvés dans la région de Kiev 

Les corps sans vie de 410 civils ont été retrouvés dans les territoires de la région de Kiev récemment repris aux troupes russes par les forces ukrainiennes, a annoncé dimanche la procureure générale d'Ukraine Iryna Venediktova.

"Les experts médico-légaux en ont déjà examiné 140", a-t-elle ajouté au cours d'une émission retransmise sur plusieurs chaînes de télévision ukrainiennes.

Iryna Venediktova a laissé entendre qu'il y avait sans doute beaucoup d'autres cadavres qui n'avaient pas encore été récupérés en vue d'être expertisés.

Parallèlement, des témoins sont recherchés dans la population locale et des preuves photo et vidéo sont rassemblées, a poursuivi la procureure.

  • 17 h 22 : la population fuit Kramatorsk par peur d'une offensive russe

Des centaines de personnes fuyaient dimanche la ville de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, par peur d'une possible offensive russe sur cette partie du pays, a constaté l'AFP.

Ils étaient des centaines, femmes, enfants et personnes âgées, à prendre le train depuis la gare de cette ville sous contrôle du gouvernement de Kiev.

La situation était calme dimanche en fin d'après-midi dans Kramatorsk, quasi déserte alors qu'approchait le début du couvre-feu nocturne. Ces dernières semaines ont été calmes, mais quatre bombes ou missiles ont visé dans la nuit la périphérie, selon des habitants.

Vers 18 h (15 h GMT), les sirènes d'alerte ont résonné dans toute la ville, comme c'est le cas plusieurs fois par jour désormais dans la plupart des grandes villes ukrainiennes.

  • 17 h 22 : la Russie dément avoir tué des civils à Boutcha

"Pendant la période au cours de laquelle cette localité était sous le contrôle des forces armées russes, pas un seul résident local n'a souffert d'actions violentes", a déclaré le ministère russe de la Défense, dimanche.

Il a affirmé que les images de cadavres dans les rues de la ville étaient "une nouvelle production du régime de Kiev pour les médias occidentaux". 

Le ministère a ajouté que l'armée russe avait distribué 452 tonnes d'aide humanitaire aux civils dans ce secteur. Tous les habitants "avaient eu la possibilité de quitter librement" la localité "vers le nord", alors que les banlieues sud de la ville "étaient la cible de tirs des troupes ukrainiennes 24 heures sur 24", a-t-il poursuivi. 

Selon le ministère, toutes les unités militaires russes s'étaient retirées de Boutcha le 30 mars, au lendemain de l'annonce par la Russie qu'elle allait réduire de façon significative son activité dans le nord de l'Ukraine.

  • 17 h 10 : plus d'un demi-million de personnes sont retournées en Ukraine, selon Kiev

Plus de 500 000 personnes sont retournées en Ukraine depuis le début de l'invasion russe, a annoncé dimanche le ministère ukrainien de l'Intérieur.

"Au cours de la semaine écoulée, 144 000 personnes ont quitté l'Ukraine et 88 000 y sont arrivées. Au total (...), environ 537 000 de nos compatriotes sont rentrés en Ukraine", a déclaré dans un communiqué le ministère, citant les données du Service national des frontières. 

  • 17 h 07 : "les autorités russes devront rendre des comptes", prévient Mario Draghi

Le chef du gouvernement italien Mario Draghi a dénoncé dimanche "les massacres de civils désarmés" en Ukraine et prévenu que "les autorités russes devront rendre des comptes".

"Les images des crimes commis à Boutcha et dans les autres zones libérées par l'armée ukrainienne nous laissent sans voix. La cruauté des massacres de civils désarmés est terrifiante et intolérable", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Les autorités russes devront (...) rendre des comptes".

  • 16 h 24 : l'Otan ne constate pas de "vrai retrait" russe au nord de l'Ukraine 

L'armée russe s'est éloignée des abords de Kiev mais elle ne s'est pas retirée du nord de l'Ukraine et son repositionnement pourrait précéder de nouvelles attaques, a déclaré dimanche le secrétaire général de l'Otan.

Interrogé sur CNN, Jens Stoltenberg a prévenu que l'Otan n'avait pas constaté de "vrai retrait" des forces russes, qui restent positionnées à quelques dizaines de kilomètres de la capitale ukrainienne, alors que le monde découvre avec horreur l'ampleur des destructions et des "atrocités" commises contre les civils dans les villes libérées.  "Ce n'est pas un vrai retrait, c'est davantage une adaptation de leur stratégie", a-t-il insisté. 

  • 16 h : "les autorités russes devront répondre de ces crimes", affirme Macron

"Les images qui nous parviennent de Boutcha, ville libérée près de Kiev, sont insoutenables. Dans les rues, des centaines de civils lâchement assassinés", a réagi le président français Emmanuel Macron sur Twitter. "Les autorités russes devront répondre de ces crimes", a-t-il promis. 

Les images qui nous parviennent de Boutcha, ville libérée près de Kiev, sont insoutenables. Dans les rues, des centaines de civils lâchement assassinés. Ma compassion pour les victimes, ma solidarité avec les Ukrainiens. Les autorités russes devront répondre de ces crimes.

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) April 3, 2022
  • 15 h 59 : Volodymyr Zelensky accuse la Russie de commettre un génocide en Ukraine 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de commettre un "génocide" en Ukraine pour éliminer "toute la nation", après la découverte de nombreux corps dans les rues de Boutcha.

"Oui, c'est un génocide. L'élimination de toute la nation et des gens, nous sommes citoyens d'Ukraine. Nous avons plus de 100 nationalités. Il s'agit de la destruction et de l'extermination de toutes ces nationalités", a-t-il déclaré dans un entretien avec la chaîne américaine CBS diffusé dimanche.

  • 15 h 50 : Olaf Scholz veut que la lumière soit faite sur les "crimes commis par l'armée russe" 

"Nous devons faire toute la lumière sur ces crimes commis par l'armée russe", a indiqué le chancelier allemand Olaf Scholz, dans une courte déclaration transmise par son service de presse. "Les auteurs de ces crimes et leurs commanditaires doivent rendre des comptes", a-t-il ajouté réclamant notamment que des organisations internationales aient accès à la région pour "documenter ces atrocités".

  • 15 h 34 : l'Otan fustige des meurtres de civils "horribles" et "inacceptables"

Les meurtres de civils imputés à l'armée russe à Boutcha sont "horribles", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. Il a dénoncé une "brutalité inédite en Europe depuis des décennies".

"Il est absolument inacceptable que des civils soient pris pour cibles et tués, et cela souligne l'importance de mettre fin à cette guerre", a-t-il dit sur la chaîne américaine CNN.

Interrogé sur le départ des forces russes de la région de Kiev, il s'est montré prudent : "Nous ne devons pas être trop optimistes" car "nous redoutons une potentielle augmentation des attaques, notamment dans le Sud et l'Est".

  • 15 h 32 : 57 nouveaux corps retrouvés à Boutcha, selon un responsable local

Les corps de 57 personnes ont été retrouvés dans une fosse commune à Boutcha, où de nombreux cadavres avaient déjà été découverts, a déclaré le chef des secours locaux, en montrant ce site à une équipe de l'AFP. 

Une dizaine de cadavres étaient visibles, certains seulement partiellement inhumés, derrière une église du centre de cette localité située au nord-ouest de la capitale ukrainienne. Plusieurs avaient été mis dans des sacs mortuaires noirs, d'autres portaient des vêtements civils.

"Ici, dans cette longue tombe, 57 personnes sont enterrées", a dit à l'AFP Serhii Kaplytchnyi, qui organisait la récupération des corps.

  • 15 h 17 : les violences à Boutcha, "un coup de poing à l'estomac" dénonce Antony Blinken 

Les violences imputées aux forces russes à Boutcha sont "un coup de poing à l'estomac", "cela doit s'arrêter", a déclaré dimanche le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

"Nous ne pouvons pas normaliser cela. C'est la réalité de ce qui se passe chaque jour, tant que la brutalité de la Russie contre l'Ukraine se poursuit", a-t-il dit sur la chaîne CNN. Antony Blinken a réaffirmé que les États-Unis contribuaient à "documenter" d'éventuels "crimes de guerre" pour que leurs responsables "rendent des comptes".

  • 14 h 42 : l'UE tient l'armée russe responsable d'"atrocités" à Boutcha

L'Union européenne a accusé l'armée russe de s'être rendue coupable d'"atrocités" autour de Kiev, en particulier à Boutcha.

"Choqué par la nouvelle des atrocités commises par les forces russes. L'UE aide l'Ukraine à documenter les crimes de guerre", a écrit le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, sur Twitter, en souhaitant que la Cour internationale de Justice (CIJ) de l'ONU se saisisse de tous les cas de crimes de guerre présumés.

I congratulate #Ukraine on liberation of most of Kyiv region.

Shocked by news of atrocities committed by Russian forces. EU assists Ukraine in documenting war crimes. All cases must be pursued, namely by @CIJ_ICJ.

The EU will continue strong support to Ukraine. Слава Україні!

— Josep Borrell Fontelles (@JosepBorrellF) April 3, 2022
  • 14 h 40 : Paris condamne les "exactions massives" des forces russes en Ukraine

La France condamne les "exactions massives" commises par l'armée russe dans les villes d'Ukraine qu'elle occupait ces dernières semaines, en particulier à Boutcha, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères.

"Je condamne avec la plus grande fermeté de tels actes constitutifs, s'ils sont confirmés, de crimes de guerre", a dit Jean-Yves Le Drian dans un communiqué.

Le chef de la diplomatie française précise que Paris va travailler avec l'Ukraine et la Cour pénale internationale (CPI) pour que ces actes "ne restent pas impunis et que leurs responsables soient jugés et condamnés".

  • 14 h 35 : le Kremlin juge l'isolement de la Russie "impossible" 

"Il ne peut être aucun isolement de la Russie, c'est technologiquement impossible dans le monde contemporain", a assuré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dans une interview à la chaîne de télévision publique russe Rossia 1, dont des extraits ont été publiés par les agences de presse russes.

"La Russie-même est bien plus grande que l'Europe", a-t-il ajouté. "Mais tôt ou tard, nous devrons établir un dialogue, que quelqu'un outre-Atlantique le souhaite ou non", a souligné Dmitri Peskov, alors que les sanctions internationales ne cessent de se multiplier contre la Russie. 

Il a, par ailleurs, rappelé que le président russe Vladimir Poutine n'a "jamais refusé de rencontrer" son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour trouver une solution visant à mettre fin aux hostilités en Ukraine.

"Hypothétiquement, une telle rencontre est possible", a estimé Dmitri Peskov, tout en soulignant que les délégations russe et ukrainienne participant aux négociations de paix doivent d'abord élaborer un accord "concret" censé normaliser les relations entre les deux pays. "Non pas un nombre d'idées, mais un document écrit concret", a-t-il insisté.

  • 13 h 09 : Berlin dénonce "un terrible crime de guerre" à Boutcha, veut plus de sanctions contre la Russie

Le vice-chancelier et ministre allemand de l'Économie, Robert Habeck, a dénoncé un "terrible crime de guerre" perpétré à Boutcha, en Ukraine, et a souhaité que de nouvelles sanctions économiques soient adoptées par les pays de l'UE contre la Russie.

"Ce terrible crime de guerre ne peut pas rester sans réponse", a affirmé l'écologiste au journal allemand Bild, au lendemain de la découverte de nombreux cadavres à Boutcha, une ville au Nord-Ouest de Kiev, reprise aux Russes. "Je pense qu'un renforcement des sanctions est indiqué. C'est ce que nous préparons avec nos partenaires de l'UE", a-t-il ajouté.

  • 12 h 36 : le pape condamne à nouveau la "guerre sacrilège" en Ukraine

Le pape François a de nouveau condamné dimanche à Malte "la guerre sacrilège" en Ukraine "martyrisée", quelques heures après la découverte de cadavres de civils qui a suscité choc et indignation.

"Prions pour la paix en pensant à la tragédie humanitaire de l'Ukraine martyrisée, encore sous les bombardements de cette guerre sacrilège", a déclaré le pape à l'issue d'une messe en plein air devant au moins 12 000 personnes dans la capitale, La Valette.

  • 12 h 07 : Londres réclame une "enquête pour crimes de guerre"

La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a dénoncé les "actes révoltants" commis par l'armée russe contre des civils en Ukraine, notamment à Irpin et Boutcha, dans la région de Kiev, réclamant une "enquête pour crimes de guerre".

"Alors que les troupes russes sont contraintes de battre en retraite, nous voyons de plus en plus en plus de preuves des actes révoltants commis par les forces d'invasion dans des villes comme Irpin et Boutcha", a déclaré Liz Truss dans un communiqué. Ces "attaques indiscriminées contre des civils innocents" doivent faire l'objet d'une "enquête pour crimes de guerre", a-t-elle ajouté.

  • 11 h 54 : onze maires et dirigeants locaux "enlevés" par les Russes en Ukraine

Onze maires et dirigeants d'administrations locales d'Ukraine sont toujours en captivité après avoir été enlevés par les troupes russes, a annoncé la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk.

"À ce jour, onze chefs de communautés locales des régions de Kiev, Kherson, Kharkiv, Zaporojie, Mykolaïv et Donetsk sont en captivité", a-t-elle déclaré dans un message vidéo publié sur son compte Telegram.

  • 11 h 45 : l'Ukraine dénonce un "massacre délibéré"

"Le massacre de Boutcha était délibéré", a dénoncé le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba au lendemain de la découverte de nombreux cadavres dans cette ville au nord-ouest de Kiev, tout juste reprise à l'armée russe.

"Le massacre de Boutcha était délibéré. Les Russes veulent éliminer autant d'Ukrainiens qu'ils le peuvent. Nous devons les arrêter et les mettre dehors. J'exige de nouvelles sanctions dévastatrices du G7 MAINTENANT", a-t-il écrit sur Twitter.

Bucha massacre was deliberate. Russians aim to eliminate as many Ukrainians as they can. We must stop them and kick them out. I demand new devastating G7 sanctions NOW:

-Oil, gas, coal embargo
-Close all ports to Russian vessels and goods
-Disconnect all Russian banks from SWIFT pic.twitter.com/oZkCAETCQp

— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) April 3, 2022
  • 11 h 37 : Charles Michel dénonce les "atrocités" de l'armée russe et réclame plus de sanctions

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a accusé l'armée russe d'avoir commis des "atrocités" dans la région de Kiev, réclamant plus de sanctions à l'encontre de Moscou.

"Choqué par les images obsédantes des atrocités commises par l'armée russe dans la région libérée de Kiev", a écrit Charles Michel sur Twitter, en mentionnant le hashtag #BuchaMassacre, du nom de la localité ukrainienne reprise aux Russes, où près de 300 personnes ont été enterrées dans des fosses communes.

"L'UE aide l'Ukraine et des ONG à rassembler les preuves nécessaires pour des poursuites devant les cours internationales", a précisé le président du Conseil européen.

  • 10 h 53 : de la musique pour accueillir les réfugiés ukrainiens

David Martello est un pianiste allemand spécialement venu à Medyka, à la frontière ukraino-polonaise, pour "aider en musique" les réfugiés ukrainiens. Il a déjà joué sur la place Taksim, en Turquie, ou encore devant le Bataclan après les attentats de Paris. Découvrez-le dans ce reportage de nos envoyés spéciaux Pauline Godart, Ellen Gainsford, et Raïd Abu Zaideh.

  • 10 h 13 : des missiles russes ont frappé un dépôt de carburant à Odessa

Une salve de missiles russes a frappé une raffinerie pétrolière et des dépôts de carburant dans le port d'Odessa, ont déclaré le ministère russe de la Défense et le conseil municipal de la ville du sud-est de l'Ukraine.

Selon le ministère russe, cité par l'agence Interfax, des missiles à haute précision tirés par des navires de guerre et des avions russes ont notamment détruit trois réservoirs de pétrole qui servaient à alimenter les forces ukrainiennes qui affrontent l'armée russe à Mykolaïv, à une grosse centaine de kilomètres au nord-est d'Odessa.

  • 10 h 05 : le négociateur russe salue une approche "plus réaliste" de l'Ukraine d'un statut neutre

Le négociateur en chef russe dans les pourparlers de paix avec l'Ukraine, Vladimir Medinski, a fait l'éloge d'une position "plus réaliste" de Kiev prêt, sous conditions, à accepter un statut neutre du pays, réclamé par Moscou.

"La partie ukrainienne a adopté une approche plus réaliste des questions liées au statut neutre et dénucléarisé de l'Ukraine", a écrit Vladimir Medinski sur la messagerie Telegram, tout en précisant qu'un projet d'accord approprié n'était pas encore prêt à être soumis aux présidents des deux pays.

  • 09 h 45 : les corps de civils jonchent les rues de Boutcha après le retrait russe

Des corps de civils jonchaient les rues de Boutcha dimanche, quatre jours après le retrait des forces d'invasion russes de cette ville située au nord d'Irpin, dans la banlieue nord-ouest de Kiev.

Selon le maire, Anatoli Fedorouk, plus de 300 habitants ont été tués, nombre d'entre eux enterrés sommairement dans une fosse commune située près d'une des églises de la ville.

De nombreuses carcasses de chars russes et de véhicules blindés calcinés encombrent les rues, à côté de roquettes et même d'un obus de mortier qui n'ont pas explosé.

Volodymyr Zelensky accuse les dirigeants russes de "meurtres" et de "tortures" à Boutcha
  • 08 h 18 : les conditions pas encore réunies pour un sommet Poutine-Zelensky, selon Moscou

Les négociateurs russes et ukrainiens n'ont pas encore rédigé de projet d'accord de paix qui permette d'envisager des réunions au sommet, notamment entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, a déclaré le principal négociateur russe.

Vladimir Medinski a précisé sur l'application Telegram que la position de Moscou sur le statut de la Crimée, annexée en 2014, et du Donbass, où le Kremlin a reconnu l'indépendance des républiques séparatistes de Donetsk et Louhansk, était inchangée et que les négociations avec Kiev reprendraient lundi.

  • 07 h 51 : mission de l’ONU à Moscou

Un haut responsable de l'ONU tentera à Moscou d'obtenir un "cessez-le-feu humanitaire" en Ukraine, où de possibles exactions sur des civils ont été rapportées dans la région dévastée de Kiev, reprise aux Russes par les Ukrainiens, et une série d'explosions entendues dans le port stratégique d'Odessa.

  • 05 h 59 : une série d'explosions entendues à Odessa

Une série d'explosions a été entendue dimanche matin à Odessa, ville côtière de la mer Noire dans le sud-ouest de l'Ukraine, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les explosions, survenues vers 6 h du matin, ont envoyé au moins trois colonnes de fumée noire et des flammes visibles, apparemment dans une zone industrielle.

Anton Guerachtchenko, conseiller du ministre de l'Intérieur ukrainien, a écrit sur son compte Telegram : "Odessa a été attaquée depuis les airs. Des incendies ont été signalés dans certaines zones. Une partie des missiles a été abattue par la défense aérienne. Il est recommandé de fermer les fenêtres".

Cette ville historique présente un caractère stratégique: dotée du plus grand port du pays, elle permet l'accès à la mer Noire au reste de l'Ukraine.

Avec AFP et Reuters

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