À la une de la presse, ce mercredi 26 janvier, les réactions occidentales face aux manœuvres militaires de la Russie à proximité de l’Ukraine et en Crimée annexée. La Russie appelée à la rescousse par des manifestants burkinabè, après le coup d’État militaire. Et la suite du feuilleton "Partygate" au Royaume-Uni. Dernier épisode : l’ouverture d’une enquête par la police et une défense hilarante.
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À la une de la presse, les réactions occidentales aux manœuvres militaires de la Russie à proximité de l'Ukraine et en Crimée annexée.
Ces manœuvres, lancées au lendemain de la mise en alerte de milliers de soldats américains, marquent l’intensification d’une crise "qui menace la stabilité de l'Europe", selon Le Temps, où le dessin de Chappatte montre des soldats postés à la frontière ukrainienne. "Au fait, bonne année. On dit que le 31 janvier, c'est le dernier moment pour faire ses vœux".
Bruits de bottes autour de l'Ukraine par @chappatte https://t.co/QRjoMB7Wed pic.twitter.com/IRjiyv3i3k
— Le Temps (@LeTemps) January 26, 2022Face à "l’escalade sans fin entre Moscou et les Occidentaux", le journal suisse s’inquiète de voir Joe Biden "affaibli", alors qu'un "bras de fer crucial" l’oppose à Vladimir Poutine. Une préoccupation partagée, en France, par Le Figaro, qui accuse "les atermoiements» du président américain de 'saper' la capacité de dissuasion des Occidentaux'.
Les divergences du camp occidental s'étalent à la une de la presse internationale. Le journal espagnol El Pais évoque même 'l’affrontement' entre Washington et Bruxelles, sur la stratégie à suivre pour "arrêter" la Russie, les États-Unis nourrissant l'idée d’une "agression imminente", tandis que l'Europe chercherait plutôt à "relativiser le danger".
???? EE UU y Europa divergen en su estrategia frente a Rusia; El FMI avisa de un freno en la recuperación y de la inflación persistente; La prensa está en la diana en México, en la #Portada de EL PAÍS este miércoles 26 de enero
???? https://t.co/NM0UvbcoXQ pic.twitter.com/ZtzKTtvpuL
La Vanguardia fait état des tentatives de la France et de l'Allemagne pour engager une "désescalade" par un dialogue avec la Russie, avec, notamment, un entretien téléphonique prévu vendredi 28 janvier entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron - qui a rappelé à ceux qui déplorent la faiblesse européenne que les discussions engagées ces derniers mois par les États-Unis n’ont pas eu non plus de "résultat concret".
Hola, ¡buenos días!
La guerra no la quiere nadie. Pero las amenazas de guerra movilizan a todos, y España no es una excepción: la escalada militar en el Este con Rusia llevará a casi un millar de militares españoles a primera línea.
✍️ Alexis Rodríguez.https://t.co/1hZTldy1gb pic.twitter.com/kh8GvsN1wh
Conscients que leurs divergences constituent une faiblesse face à la Russie, Américains et Européens tentent, néanmoins, ces dernières heures, de montrer un front plus uni, comme en témoigne l’annonce, hier, par Washington, de la mise en place d’un plan de détournement des approvisionnements en gaz naturel du monde entier vers l'Europe, au cas où les importations en provenance de Russie seraient coupées. Le but de la manœuvre est, selon The Guardian, de parvenir à "émousser l'arme économique la plus puissante dont dispose Vladimir Poutine".
La Russie, appelée à la rescousse par une partie des Burkinabè, après le coup d'État militaire contre l'ex-président Roch Marc Christian Kaboré. The New York Times rapporte que certains Burkinabè, "lassés par l'échec de leur gouvernement et de la France à stopper les violences des jihadistes, demandent à la Russie d’intervenir". Le quotidien fait état de témoignages de manifestants se disant "inspirés par l'intervention de la Russie en République centrafricaine, où les Russes assurent la sécurité du président, où les entreprises russes exploitent les mines de diamants et où les mercenaires russes ont repoussé, l’année dernière, une offensive islamiste". D'autres manifestants évoquent, également, "l'incursion", plus récente, de la Russie au Mali voisin. D’après le journal américain, "la position du nouvel homme fort du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, ne (serait) pas claire", mais le quotidien cite "plusieurs responsables américains", qui estimeraient "tout à fait plausible" la possibilité que le nouveau pouvoir militaire demande l'aide de Moscou.
Un mot, pour terminer, du feuilleton "Partygate" au Royaume-Uni. Dernier épisode en date : l’annonce, mardi 25 janvier, par la police du Grand Londres, d'une enquête sur les fêtes organisées à Downing Street pendant les confinements. D'après The Guardian, la cheffe de la Metropolitan Police de Londres a déclaré que ses agents enquêtent sur des "allégations d'infractions à la loi" au sein du gouvernement sur la base de preuves "mises au jour" par une enquête interne, conduite par la haute fonctionnaire Sue Gray – dont le rapport est attendu aujourd’hui, ou dans les jours à venir. "Boris Johnson se prépare à affronter les 48 heures les plus périlleuses depuis son arrivée au poste de Premier ministre", écrit le quotidien britannique, qui fait état de la façon pour le moins étrange dont l’un des proches de Bojo a tenté de prendre sa défense. Il a expliqué que le chef du gouvernement n’avait pas fêté son anniversaire en plein confinement, mais qu'il avait été "pris en embuscade avec un gâteau". Des propos surréalistes qui ont évidemment déclenché l’hilarité et les détournements sur les réseaux sociaux, comme ce tweet montrant Boris Johnson au front, en tenue de combat, pris en embuscade par un gâteau, donc "une histoire basée sur des faits réels". Ou cet autre, montrant la réaction supposée d'Emmanuel Macron et Angela Merkel – pliés de rire par l’histoire de l’attaque dite du gâteau d’anniversaire.
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