Après une édition 2021 dématérialisée, le CES est de retour en présentiel dans la plus grande ville du Nevada du 5 au 8 janvier, mais sur une durée amputée d’une journée. Même si ce rendez-vous est marqué par des défections de taille, les entrepreneurs français s'y sont rendus en nombre. Pour quoi faire ?
Amazon, Meta – la maison mère de Facebook –, Microsoft, Google, Twitter ou encore Pinterest : tous ont décidé de se passer du Consumer Electronics Show (CES) cette année, face à la vague du variant Omicron. Et si c'était l'occasion de se faire remarquer à ce grand rendez-vous de la high-tech ?
C'est en tout cas ce qu'espère la start-up parisienne Kinetix, qui s'impose de plus en plus dans le métavers, ou encore d’Invoxia, venue au CES dévoiler un collier pour mieux gérer la santé de son chien.
On y vient aussi pour trouver des distributeurs sur le marché américain. Une des motivations de Wello, une entreprise réunionnaise qui présente un nouveau véhicule capable de transporter jusqu’à 350 kg de marchandises, ou encore d'Aïssam Moujoud, créateur du PickWheel, un transporteur original qui pourrait bien un jour faire de l’ombre à Segway.
On y vient enfin pour démocratiser une nouvelle manière de faire de la recherche. C'est le chemin choisi par Niryo, qui, à Lille, met au point un robot industriel particulièrement facile à programmer et capable de saisir des objets fragiles. Aperçu en plateau !