
Au menu de la revue de presse du 26 octobre, le coup d'État au Soudan, une affaire d'espionnage aux États-Unis digne d'un roman de John Le Carré et Facebook dans la tourmente après la révélation de milliers de documents internes.
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Pour le journal émirati Khaleej Times, ce coup d’État est un "signal d’alarme pour la communauté internationale". Deux ans après la chute d'Omar el-Béchir, le "pays sombre à nouveau sous la coupe des militaires" déplore le quotidien. Le journal The National estime que cette crise est le résultat d’une absence totale de confiance entre le gouvernement civil et l’armée encore très influente dans le pays. Le problème est que l’armée aurait son "propre récit de la crise", écrit l’éditorialiste. À savoir, une autre vision de la transition démocratique avec un pouvoir uniquement militaire.
Après la répression dans le sang de plusieurs manifestations hostiles au coup d'État, le quotidien Al-Araby Al-Jadeed note que "le coup d'État assassine la période transitoire". Du côté de la presse française, Libération consacre sa une à ces manifestants. "Un peuple face à son armée", titre le quotidien avec un manifestant qui fait le "V" de la victoire. L'illustration d’une population bien décidée à lutter pour ses libertés.
À la une de Libération ce mardi :
???????? Soudan : un peuple face à son armée https://t.co/nj2k4mQp7h pic.twitter.com/KQSP7pCong
Si l'entreprise Facebook continue d’engranger les bénéfices à hauteur de plusieurs milliards de dollars, "c’est parce qu'elle mise tout sur le profit au détriment de la sécurité de ses utilisateurs". Cette déclaration choc, relayée dans The Guardian, émane de Frances Haugen ancienne cadre de l'entreprise, aujourd'hui, lanceuse d'alerte décidée à faire connaître les dérives de son ex-employeur. Devant les parlementaires britanniques, elle a réitéré, lundi 25 octobre, ses accusations déjà émises devant les sénateurs américains, en mettant l'accent sur les dangers d’Instagram, propriété de Facebook, pour les adolescents. Confrontés au culte de l’image où à des discours de haine récurrents, ces derniers ne seraient pas suffisamment protégés alors que Facebook serait "totalement consciente du problème". Des accusations que l’entreprise qualifie de "totalement fausses".
C'est un "couple d'Américains banal", écrit le journal Le Monde. Et pourtant, ils encourent la prison à perpétuité pour tentative d'espionnage industriel. Lui est ingénieur dans l’aéronautique, elle, professeure de littérature. L’affaire commence à la fin 2020. L’homme cherche à vendre les plans de sous-marins nucléaires américains à une puissance étrangère. Lors d'un rendez-vous pris dans un parc, le couple dépose un sandwich au beurre de cacahuètes avec, à l’intérieur, une carte mémoire où se trouvent les précieux documents. Mais le dépositaire de ladite carte mémoire était, en réalité, un agent du FBI.