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Ils ont souffert, ils ont brillé...

Comme tous les grands tournois, l'Open de Paris-Bercy suscite joie et déception. Petit tour d'horizon des propos tenus par les vainqueurs et les vaincus.

Ils ont souffert

L'Espagnol Rafael Nadal a sauvé cinq balles de match durant le deuxième set du match qui l'opposait à son compatriote Nicolas Almagro. L'ancien numéro un mondial a finalement remporté la rencontre. Non sans peine. Au prochain tour, il rencontrera de nouveau un Espagnol, Tommy Robredo.
"J’ai mal joué mais j’ai tout de même gagné aujourd’hui, ce qui est bien. J’espère jouer mieux demain. En tout cas, j’espère ne pas jouer pire !"
 

Difficile fin de saison pour Gaël Monfils. Contre le 179e mondial, David Guez, le Français a difficilement obtenu son billet pour les huitièmes de finale qui l'opposeront au tombeur du Suisse Roger Federer, Julien Benneteau (6-4, 7-5).
"Je n’ai pas bien joué. Je n’étais pas trop là. J’ai eu une panne physique monumentale à un moment. Ce n’était pas superbe [...] Je n'ai plus de jus, c'est dur mentalement parce que j'ai l'impression qu'au bout d'un quart d'heure j'ai donné tout ce que j'avais."

Eliminé dès le premeir tour par Julien Benneteau, 49e mondial, Roger Federer fait preuve de fair-play. Et reconnaît sans détour la supériorité du Français dans ce match. "Je peux certainement joué mieux mais je peux aussi jouer pire que ça. Je pense que Julien s’est démené et il a remporté le match. Vous savez, j’ai eu des chances. Je les ai manquées."


Ils ont brillé

Pour la première fois, Arnaud Clément a battu l'Allemand Tommy Haas et se qualifie pour les huitièmes durant lesquelles il devra ferrailler avec le Serbe Novak Djokovic... Mais le Français relativise.
"Ce qui est fou dans le tennis, c’est que tu es dans un trou, tu lèves la tête, tu ne vois plus de lumière. Et un mois après tu es en pleine confiance, tu ne te poses même pas la question de savoir si tu as une chance de gagner. Tu te dis que tu as une chance de gagner. Ce n’est pas sûr que j’en aie une demain. Dans ma tête quand je vais rentrer sur le terrain, c’est évidemment pour le battre."


Le Russe Marat Safin a mis un terme à sa carrière à Bercy et ne regrettera pas certains aspects du tennis.
"Etre en compétition, ça va me manquer. Mais d'un autre côté, c'est un sport dur et cruel."