À la une de la presse, ce mercredi 1er septembre, le jour d'après en Afghanistan suite au départ des derniers soldats américains. La presse s'interroge sur le sort réservé aux Afghans qui n'ont pu quitter le pays à temps. En Biélorussie, un après le soulèvement populaire contre le pouvoir, le régime autocrate continue sa répression. Et pour finir, le rush du mercato de football qui a réservé son lot de surprises, à commencer par le retour du Français Antoine Griezmann à l'Atletico Madrid.
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Après le départ des derniers soldats américains, la presse américaine s'interroge sur le sort qui attend les Afghans qui n'ont pu quitter le pays avant la date butoir du 31 août. Dans The New York Times, R., un Afghan de 38 ans, livre un témoignage édifiant sur la longue attente passée à l'aéroport de Kaboul, à espérer monter dans un avion avec sa famille. "Lorsque le dernier avion américain a quitté l’Afghanistan, (…) tout espoir était perdu", écrit-il. Ce jeune père de famille a travaillé pour des ONG américaines pendant trois ans et était en possession des papiers nécessaires pour rejoindre les États-Unis. "Mais notre rêve est devenu un cauchemar", dit-il. Lui a vécu sous le régime taliban à la fin des années 90. Il n’a jamais oublié la terreur et les exécutions quotidiennes. Désormais, son objectif est de faire sortir sa famille du pays y compris, dit-il, s’il doit y perdre la vie.
The Washington Post fait état d'un sentiment global d'amertume chez les civils afghans et de dégoût chez certains militaires américains. Un vétéran d'Afghanistan ancien membre de l'administration Obama évoque la "malhonnêteté" du président Joe Biden vis-à-vis des personnes à qui on avait promis une évacuation.
Un an après, que reste-t-il du mouvement de contestation contre le président Alexandre Loukachenko en Biélorussie ? "Pour étouffer une contestation populaire, il faut en effacer les traces les plus visibles, notamment les drapeaux ou les slogans hostiles", explique Libération dans une double page consacrée aux acteurs du mouvement. "Je pensais que le président Loukachenko allait partir, mais je n’avais pas prévu les tirs à balles réelles, ni les grenades, ni la torture", raconte l’un de ces opposants au régime biélorusse.
En août 2020, la réélection contestée d’Alexandre Loukachenko avait poussé des milliers de personnes à défiler dans les rues, en dépit des risques. La plupart de ses opposants vivent aujourd’hui en exil et cherchent toujours à faire tomber le régime. Le président autocrate est sorti renforcé de cette contestation, notamment grâce à une stratégie de la peur bien rôdée et au soutien financier et politique de Moscou, rappelle le quotidien français.
Il s'agit d'un remède pour cheval, et c'est tout. L'ivermectine, un antiparasitaire courant utilisé pour les équidés est décrit par plusieurs médecins comme un potentiel traitement contre le Covid-19. Mais le quotidien britannique The Guardian rappelle qu'aucune étude scientifique n’est venue confirmer cette thèse. Il n’en fallait plus pour que les personnes opposées à la vaccination veuillent se faire administrer de l’ivermectine. Sauf qu’un tel médicament est potentiellement mortel pour l’homme, rappellent les autorités sanitaires américaines. Malgré cela, un juge de l’Ohio a ordonné aux médecins de l’État d’en administrer à un patient au seuil de la mort.
Une dizaine de laboratoires développent actuellement des traitements pour contrer la maladie. Selon le journal Le Figaro, l'’un de ces traitements pourrait même venir de France : Xenothera, une biotech française étudie un médicament à base d’anticorps polyclonaux. Le laboratoire table sur une mise sur le marché à la fin de l’année 2021.
C'est l'image de ce dernier jour de mercato de football : le footballeur, Antoine Griezmann, quitte le FC Barcelone, pour retrouver son club précédent, l'Atletico Madrid pour un prêt d'un an avec option d'achat. C'est l'occasion pour le Français de se relancer après deux années difficiles passées du côté du Camp Nou. "Adios", titre le quotidien catalan Sport, avec une photo de dos du joueur.
Autre image phare de la presse espagnole, cette photo de dos de Kylian Mbappé, à la une de Marca, qui n’ira pas finalement au Real Madrid. Du moins pas cet été. Selon le quotidien madrilène, son club, le PSG, a refusé de le vendre malgré une offre pharaonique d'au moins 200 millions d’euros. "Il te restera toujours Madrid", titre Marca.
#LaPortada Siempre te quedará el Madrid https://t.co/RQBgtVhVUc
— MARCA (@marca) September 1, 2021Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.