Le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui quittera ses fonctions à la fin du mois, n'écarte pas d'être un jour candidat à la présidentielle dans son pays en cas d'"élection libre et honnête".
REUTERS - Le directeur général sortant de l'AIEA, Mohamed ElBaradeï, a déclaré dans une interview télévisée jeudi qu'il n'excluait pas d'être un jour candidat à la présidence de son pays natal, l'Egypte.
"Je ne l'envisagerai que s'il y a une élection libre et honnête et il y a encore là-dessus un gros point d'interrogation en Egypte", a dit ElBaradeï dans cette interview diffusée par la chaîne CNN.
Le diplomate égyptien, qui a 67 ans, quittera à la fin du mois la direction de l'Agence internationale de l'énergie atomique, fonction qu'il occupe depuis la fin 1997.
ElBaradeï et l'AIEA ont reçu en 2005 le prix Nobel de la paix pour leurs efforts visant à éviter la prolifération nucléaire et à promouvoir un usage sûr de l'énergie nucléaire.
Même s'il se défend de viser la présidence, Gamal Moubarak, fils de l'actuel président égyptien Hosni Moubarak, est considéré comme le successeur le plus probable de son père, qui est au pouvoir depuis la fin 1981 et a actuellement 81 ans. Gamal Moubarak, qui en a 45, est l'un des hauts responsables du Parti national démocratique, au pouvoir.