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À la une de la presse, ce mercredi 21 juillet, la suite des révélations de Forbidden Stories sur les pratiques de la société informatique israélienne NSO, accusée d’avoir ciblé les téléphones de 13 dirigeants mondiaux, dont celui du président français Emmanuel Macron. L'entrée en vigueur de l'extension du passe sanitaire en France. La "tentative d’assassinat" visant le président de la transition au Mali. Et une voleuse extrêmement habile.

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À la une de la presse, toujours, la suite des révélations du site d’investigation Forbidden Stories sur les pratiques de la société informatique israélienne NSO, accusée d’avoir ciblé les téléphones de 13 dirigeants mondiaux celui du président français Emmanuel Macron.

Outre le chef de l’État français, dont le téléphone aurait été ciblé à la demande du Maroc, The Guardian cite les noms du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, pour le compte du Rwanda, ou encore celui du Premier ministre pakistanais, Imran Khan, à la demande de l’Inde. Des accusations niées par le groupe NSO, aussi bien que par les pays mis en cause.

En France, la demande de surveillance du téléphone d’Emmanuel Macron à la demande présumée du Maroc remonterait à mars 2019, sur un numéro qu’il aurait encore utilisé ces derniers jours, selon Libération, qui explique que "la raison de cet intérêt n’est pas claireé" mais il qu'il "confirme l’appétit insatiable des services de sécurité marocains pour l’espionnage le plus intrusif". Le président français n’aurait d’ailleurs pas été le seul membre de l’exécutif à avoir été ciblé, puisque des demandes auraient été faites pour Édouard Philippe, Premier ministre jusqu'en juillet 2020, et pour  la plupart de ses ministres, quatorze, en tout, dont Jean-Yves Le Drian, Bruno Le Maire, Christophe Castaner ou encore Gérald Darmanin.

Ces révélations font évidemment l’effet d’une bombe. L'Élysée a réagi en évoquant des allégations "très graves" si elles sont avérées et le Parisien/Aujourd’hui en France parle d’une affaire dont "l’ampleur dépasse les craintes que pouvait nourrir le gouvernement français", qui dit redouter "les ingérences étrangères avant la présidentielle" de l’année prochaine. Un scénario à l’origine de la création, le 14 juillet dernier, d’une agence nationale de lutte contre les cyberattaques, dont la mission sera de "traquer les opérations numériques" qui pourraient "porter atteinte aux intérêts fondamentaux" de la France.

La France, où l’extension du passe sanitaire contre le Covid-19 entre en vigueur ce mardi 21 juillet. D’après Midi Libre, qui cite le ministre de la Santé Olivier Véran, le port du masque ne sera plus obligatoire dans les lieux où l’entrée est conditionnée à ce passe, comme les musées, les cinémas, ou les salles de sport – sauf si la situation épidémique locale l'exige. Le Figaro précise que les territoires où le variant delta est en forte progression ne seront concernés par cet allègement et que certaines communes, comme la Rochelle, l’île de Ré ou l’île d’Oléron, dans le sud-ouest du pays, ont même de nouveau imposé le port du masque en extérieur. Bref, "le port du masque à l’intérieur et à l’extérieur tourne à la cacophonie".

Au Mali, Le colonel Assimi Goïta s’est déclaré "indemne" après avoir été victime, mardi 20 juillet, d'une attaque à l'arme blanche durant la prière de l'Aïd al-Adha à la grande mosquée de Bamako. L'auteur présumé de cette "tentative d'assassinat" a été interpellé. Le journal burkinabé Le Pays y voit une preuve de ce que le président de la transition, auteur de deux coups d’État en moins d’un an, "n’est pas aussi populaire qu’il le pense" et que "la sécurité est et demeure une priorité au Mali, si bien que personne, y compris Assimi Goïta, n’est à l’abri". "Qui voulait faire d’Assimi Goïta le mouton du sacrifice ?"' : pour le site d’info burkinabé Wakat Sera, qui évoque même la possibilité que "l’acte (puisse faire partie) des mises en scènes dont sont experts les hommes politiques, pour se victimiser ou opérer des purges dans les rangs de leurs adversaires", "toutes les pistes sont plausibles, même si l’acte isolé est évoqué".

Avant de vous dire à demain, je vous propose de jeter un cil au Guardian, qui fait état du procès, en ce moment, au Royaume-Uni, d’une femme de 60 ans accusée d’avoir réalisé le tour de passe-passe du siècle, une prouesse si je puis dire. Il lui a permis de voler plusieurs diamants, d'une valeur totale de près de 5 millions d’euros, à un bijoutier de luxe londonien, en se faisant passer pour une experte en pierres précieuses. Le tout en les échangeant contre de simples petits cailloux de jardin.

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