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Les États-Unis à la recherche des origines chinoises du virus ?

Washington demande un rapport pour savoir si l'origine de la pandémie pourrait être la conséquence d'une erreur humaine. Le président Joe Biden a demandé mercredi aux Renseignements américains de "rassembler et analyser les éléments qui pourraient nous rapprocher d'une conclusion définitive" dans un délai de 90 jours.

A la Une de la presse, ce vendredi 28 mai, les commentaires sur le discours historique d'Emmanuel Macron au Rwanda. L'enquête américaine pour déterminer l'origine du Covid-19. Et le départ d'une légende du Real Madrid, Zinedine Zidane, qui quitte son poste d'entraîneur.

Au lendemain du discours d’Emmanuel Macron au Rwanda, dans lequel il a demandé "pardon au nom de la France" aux victimes du génocide de 1994, les réactions de la presse française sont plutôt positives. "Un discours subtil", écrit Libération. Mais pour Stéphane-Audoin Rouzeau, historien spécialiste du Rwanda, Emmanuel Macron aurait pu aller plus loin. Il estime que le Président de la République aurait dû être plus précis sur les personnes ou les institutions qui portent une responsabilité dans le génocide de 1994. S’il reconnaît une avancée historique, il n’en fustige pas moins "les oppositions hexagonales de tout bord politique lorsque la France doit regarder vers son passé." 

Le Pays salue, lui aussi un "discours subtil" , très macronien, où l'on satisfait, en même temps, les autorités rwandaises sans irriter la classe politique française. Pour le quotidien burkinabé, la France doit, désormais, poursuivre les présumés responsables du génocide encore présent sur le territoire français.  

Pour le Guardian, le vainqueur du réchauffement des relations entre la France et le Rwanda s'appelle Paul Kagame. Et ce n'est pas une bonne nouvelle, selon le quotidien britannique. Au pouvoir depuis 21 ans, Kagame a mis en place un régime "quasi autoritaire", où "la liberté d’expression est brimée" selon la journaliste. Hier, précise le journal, "il était question de repentance mais pas de droits de l’homme".

Wuhan

Aux États-Unis, la théorie d'une erreur humaine, qui aurait causé la fuite d'une souche du Covid-19 refait surface. D'où la demande de Joe Biden aux Renseignements américains de lui fournir un rapport détaillé sur la question d'ici 90 jours. Le mystère pourrait être bientôt levé à en croire le New York Times. Les services de renseignement américains disent avoir une série de preuves qui doivent encore être analysées et qui permettraient d’étayer cette théorie.

Le quotidien rappelle que c’est aussi une manière de demander aux alliés des États-Unis de leur transmettre toutes les informations qu’ils auraient pu intercepter en provenance de Wuhan. Ce qui à l’heure actuelle reste très compliqué pour un pays surveillé comme la Chine. 

"Cela ne changerait rien", affirme le Washington Post. Il est de notoriété que la Chine a été négligente au début de la pandémie, que le gouvernement chinois a manqué de transparence et que cela a ralenti les préparatifs pour contrer la pandémie au niveau mondial. Pour le quotidien, une fuite de laboratoire avérée serait un camouflet pour la Chine mais étant donné le poids économique du pays, il n’est pas pensable, selon le journal, que la Chine devienne du jour au lendemain une sorte d’État paria. Pékin devrait sûrement rendre des comptes, reste à savoir comment.

Mali

Au Mali, les démissions forcées du président et du Premier ministre ne laissent pas insensible la presse africaine qui tire à boulets rouges sur la population malienne. Le Pays dénonce « l’apathie du peuple malien ». "Quel pays connaît deux coups d’État en 9 mois, sans aucune protestation ? » s’interroge le quotidien burkinabé.  Aujourd’hui, un autre média burkinabé, propose aux Maliens de prendre exemple sur ce qui s’est passé au Burkina Faso en 2015. Même scénario, séquestration des dirigeants politiques puis prise de pouvoir par un militaire et médiation de la Communauté des pays d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Les citoyens burkinabés avaient alors choisi de faire barrage au coup d’État à coup de grève générale paralysant une partie du pays.

Zizou

C'est la fin de l'histoire d'amour entre Zinedine Zidane et le Real Madrid estime L'Équipe. L'entraîneur français a quitté son poste, un an avant la fin de son contrat. Joueur vedette du club entre 2001 et 2006, il avait, par la suite fait ses gammes d’entraîneur, jusqu’à diriger l’équipe première avec laquelle il a tout gagné: championnat, coupe d’Espagne et trois Ligues des Champions.