Que faut-il penser du soutien de Joe Biden à une levée des brevets des vaccins contre le coronavirus? C'est à la Une de cette revue de presse. Egalement au menu: du rififi politique sur la Côte d'Azur et le clap de fin pour l'écriture inclusive?
"L’annonce de l’administration américaine de déroger temporairement aux règles de propriété intellectuelle pour les vaccins anti-Covid pourrait impliquer un changement du contrat social avec l’industrie pharmaceutique", écrit Le Temps en Une. Mais cela va-t-il vraiment changer les choses ? N'est-ce pas "beaucoup de bruit pour si peu", interpelle L'Opinion, qui se demande si c'est "la solution pour traiter la pandémie dans les pays du Sud". Politico estime que c'est l'illustration de la géopolitique de Joe Biden à l'égard des Européens (qui sont divisés sur la levée des brevets) qu'il fait passer pour des "bad guys".
"La rupture", titre Nice-Matin. Après Hubert Falco, le maire de Toulon, c'est son homologue de Nice, Christian Estrosi, ancien ministre sous la présidence de Nicolas Sarkozy, qui claque la porte des Républicains, avant les élections régionales de juin. "Il ne peut ignorer que sa décision va ébranler durablement sa famille" politique, prédit le quotidien niçois, alors qu’Emmanuel Macron "a tout à gagner de l’implosion de la droite républicaine". Pour Libération, "c'est l'Estroxit". Libé rappelle aussi que "récemment reçus à l’Elysée, les deux hommes [Estrosi et Falco] ne faisaient pas mystère de leurs affinités avec le chef de l’Etat, au grand agacement de leur parti".
Et puis est-ce la fin de l'écriture inclusive? En tout cas, le ministre de l'Éducation interdit officiellement son emploi à l’école. "Dans une circulaire publiée au Bulletin officiel, Jean-Michel Blanquer soutient que cette graphie constitue un obstacle à la lecture et à la compréhension de l’écrit", note Le Figaro.