
Le Niger a de nouveau été la cible lundi d'attaques de jihadistes présumés qui ont fait 58 morts dans l'Ouest du pays, près du Mali. Il s'agit des premières violences depuis l'élection du président Mohamed Bazoum le 21 février. Les détails dans ce journal.
É galement au sommaire de ce journal :
Au Mozambique, des enfants ont été victimes de meurtres dans le Cabo Delgado, province stratégique du nord-est en proie à une insurrection jihadiste, a dénoncé mardi l'ONG britannique Save the Children. Depuis trois ans, près de 670 000 personnes ont fui les attaques des groupes armés qui terrorisent cette province riche en gaz naturel. Le conflit a fait au moins 2 600 morts, dont plus de la moitié de civils, selon des ONG.
Alors que le Congo-Brazzaville s'apprête à reprendre le chemin des urnes pour la présidentielle dans quelques jours, nos envoyés spéciaux ont décidé de se rendre dans le département du Pool, dans le sud du pays. En 2016 et 2017, des violences opposant des miliciens aux forces armées du président Denis Sassou-Nguesso, dont la réélection avait été contestée, avaient fait de nombreuses victimes. Aujourd'hui, les blessures sont vives et les crimes commis par les miliciens et l'armée restent impunis.
Si officiellement, le Soudan n'a recensé que 28 500 contaminations au coronavirus, le nombre de cas pourrait être bien supérieur. À Khartoum, seuls 2% des décès liés au Covid-19 seraient détectés, un chiffre sous-estimé, en partie à cause du tabou qui entoure la maladie. Alors que les premiers vaccins anti-Covid sont arrivés le 4 mars dernier, la ville semble vivre loin des préoccupations liées à la maladie.
Enfin, la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania, dont le long métrage, "L'homme qui a vendu sa peau", est le premier film tunisien jamais sélectionné aux Oscars, a appelé les autorités de son pays à accompagner davantage la production cinématographique après cet événement "historique".