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La communauté internationale s'active pour organiser le second tour

Alors que le second tour de l'élection présidentielle afghane est annoncé pour le 7 novembre, l'ONU affirme vouloir s'impliquer davantage pour éviter que les irrégularités du premier tour ne se répètent.

Au lendemain de l’annonce de la tenue d’un second tour de la présidentielle afghane entre le président sortant Hamid Karzaï et son ancien ministre des Affaires étrangères, Abdullah Abdullah, le 7 novembre, tout le monde s’active pour s’assurer que ce scrutin se déroulera sans accrocs.

Ce mercredi, l’ONU a tenu à affirmer avec force son implication dans le processus, espérant éviter ainsi que les irrégularités qui ont entaché le premier tour du scrutin, le 20 août, ne se reproduisent. "Nous allons tenter de remplacer plus de 200 responsables des 380 districts électoraux que compte l’Afghanistan", a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à la BBC. 

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La communauté internationale s'active pour organiser le second tour

Des remplacements qui, sur le terrain, ont déjà commencé. "Il s’agit de personnes que l’ONU a jugé incompétentes ou corrompues", explique à FRANCE 24 Jérome Starkey, correspondant à Kaboul de la radio britannique GRN. La Commission électorale indépendante (IEC) avait invalidé des dizaines de milliers de bulletins de vote lors du premier tour de l'élection. Selon les résultats définitifs du scrutin, rendus public mardi, le score d'Hamid Karzaï est passé de 55 % des suffrages à 49,67 %. 

" Le seul scénario possible", selon Abdullah Abdullah

Son rival pour le second tour, Abdullah Abdullah, a voulu tourner la page du premier tour au plus vite. "J’ai appelé M. Karzaï et je l’ai félicité d'avoir accepté l’organisation d’un second tour", a-t-il déclaré, ce mercredi. Il a aussi précisé, sur la chaîne Al-Jazeera, qu’il n’était pas question de passer avec lui un accord politique, expliquant que le second tour "était le seul scénario possible". 

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Il reste 17 jours pour organiser ce vote très attendu. L’hiver qui arrive risque d’être le principal obstacle au bon déroulement du scrutin. Dans plusieurs régions, la météo risque en effet de rendre l’accès aux bureaux de vote très difficile. Enfin, la menace islamiste reste très présente. Sur  Internet, les Taliban ont estimé, ce mercredi, que l'organisation de ce second tour était "risible".