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Washington muscle ses restrictions face à la pandémie : les voyageurs arrivant dans les aéroports américains devront, à partir du 26 janvier, présenter un test Covid-19 négatif réalisé dans les trois jours précédents.

Tous les voyageurs souhaitant se rendre aux États-Unis par avion devront présenter, à partir du 26 janvier, un test négatif au Covid-19 afin d'être autorisés à voyager, ont annoncé mardi 12 janvier, les autorités sanitaires américaines. 

Ce test devra être réalisé dans les trois jours précédant le départ pour les États-Unis. Les compagnies aériennes seront chargées de vérifier qu'un test a bien été réalisé avant l'embarquement.

Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), la principale agence fédérale de santé publique aux États-Unis, ont justifié ce changement de politique sanitaire par l'émergence de variants du coronavirus, dont certains se révèlent plus contagieux. Les États-Unis avaient déjà annoncé fin décembre une telle mesure pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni.

Les États-Unis ont enregistré, mardi, plus de 235 000 nouvelles contaminations et 4 470 morts. Jamais jusqu'à présent ce pays, confronté à une flambée de l'épidémie dont il n'arrive pas à reprendre le contrôle depuis l'automne, n'avait encore dépassé la barre des 4 000 décès en 24 heures.

Isolement

"Au moment où les États-Unis sont déjà confrontés à une poussée (de l'épidémie), cette obligation pour les passagers aériens aidera à ralentir la propagation du virus pendant que nous travaillons à vacciner les Américains", ont argué les CDC dans un communiqué. 

Les autorités ont également rappelé leur recommandation de se faire tester à nouveau entre trois et cinq jours après l'arrivée sur le territoire, et de se placer en isolement pendant sept jours après le voyage. 

"Les tests n'éliminent pas les risques, mais combinés avec une période de quarantaine chez soi et des précautions au quotidien comme le port du masque et la distanciation sociale, cela peut rendre les voyages plus sûrs", a déclaré Robert Redfield, le directeur des CDC. 

Avec AFP