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Conflit au Tigré en Ethiopie : les leaders tigréens "prêts à mourir" après l'ultimatum d'Abiy Ahmed

Le président de la région dissidente du Tigré a déclaré lundi que son peuple était "prêt à mourir", au lendemain de l'ultimatum lancé par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed accordant 72 heures aux dirigeants tigréens pour se rendre. Près de trois semaines après le début de cette opération militaire visant à restaurer son autorité, Addis Abeba projette d'"encercler" prochainement Mekele, capitale du Tigré et siège du gouvernement local du Front de libération du peuple du Tigré. Nous irons à Addis Abeba dans ce journal, ainsi qu'à Humera, en plein cœur du conflit au Tigré. 

Nous suivons également dans cette édition les élections présidentielle et législatives au Burkina Faso. Le scrutin dans le pays, durement frappé par le terrorisme, s'est déroulé sans incident majeur. Au lendemain du scrutin, le parti au pouvoir se félicite de la tenue du vote, alors que l'opposition dénonce des fraudes. 

En  RDCongo, l'ancien chef de guerre Ntabo Ntaberi, Dit Sheka, a été condamné à la prison à vie. La Cour militaire opérationnelle de Goma l'a reconnu coupable de crimes de guerre pour des exactions commises dans le Nord-Kivu entre 2010 et 2014. 

Nous terminons avec cette mise à l'écart du président de la Confédération Africaine de Football, Ahmad Ahmad : la justice interne de la Fifa l'a suspendu ce lundi pour cinq ans. Il est accusé de plusieurs manquements éthiques dont des détournements de fonds. Vous entendrez l'analyse de Patrick Juillard, journaliste pour le site Foot365, spécialiste du football africain.