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Premier débat télévisé Trump - Biden : "Un pugilat"

A la Une de la presse, ce mercredi 30 septembre, les réactions aux vifs échanges lors du premier débat télévisé entre Joe Biden et Donald Trump, candidats à la présidentielle américaine. Le "parler vrai" d’Emmanuel Macron sur la scène internationale. Et des perroquets adeptes des noms d’oiseaux.

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A la Une de la presse, les premières réactions au premier débat télévisé, cette nuit, entre Joe Biden et Donald Trump.

«Un débat confus et des attaques multiples» : «Ce que l’on peut dire sans trop prendre de risque, c’est que ce débat n’a pas été l’échange calme d’idées politiques que les modérateurs auraient pu espérer», selon The Wall Street Journal, qui estime que «Joe Biden s’est livré à une performance plus énergique que celle à laquelle son adversaire et ses alliés» pouvaient s’attendre et que Donald Trump «s’est attaqué, avec l’agressivité attendue, au parcours et à l’intelligence» de l’ancien vice-président, qu’il a parfois  semblé secouer par ses interruptions constantes» - même si «M. Biden a également contre-attaqué», note le journal.

«Raging Bull : mentir, tricher, aboyer, dénigrer» : le Huffington Post emprunte à Scorcese le titre de son film sur le mythique boxeur Jake LaMotta et accorde à Joe Biden un léger avantage sur Donald Trump pour ce premier round - un échange qui a tourné au pugilat, «le débat présidentiel sans doute le plus chaotique et le plus toxique de l'histoire moderne» des Etats-Unis, dans la continuité, finalement, du «ton négatif» adopté par les équipes de campagne des deux candidats ces derniers jours, selon le site.

«Trump pilonne Biden lors d’une confrontation aux enjeux élevés» : avantage au président, écrit The Washington Times, qui évoque un Donald Trump «combatif» et un Joe Biden «exaspéré», deux candidats «amèrement en désaccord sur tout, de la délinquance de rue au système de santé, du début jusqu’à la fin de leur confrontation».

A la Une de la presse, également, la réplique, hier, du chef du Hezbollah à Emmanuel Macron, qui a imputé, en partie, au parti chiite libanais, la responsabilité de la crise politique. D’après L’Orient Le Jour, Hassan Nasrallah a déclaré soutenir l'initiative du président français pour la formation d'un gouvernement, tout en disant ne pas accepter son «accusation de trahison» : «Nous rejetons et condamnons ce comportement condescendant», a-t-il asséné, en demandant à Emmanuel Macron de ne pas se conduire en «gouverneur ou en wali».

Le président français a aussi essuyé en début de semaine les foudres du président biélorusse Alexandre Loukachenko, qu’il a invité à «partir» - «des propos crus, sans détour», d’après Le Parisien, qui rapporte que l’Elysée «assume parfaitement» ce «parler vrai» en matière de politique étrangère. «Le président parle directement et franchement avec ses interlocuteurs. Il n’a pas la main qui tremble», dixit une conseillère du président. Le Parisien évoque, lui, «un volontarisme qui tranche singulièrement avec les atermoiements des dernières semaines sur le front franco-français : flottement dans la gestion de crise sanitaire, report du discours sur les séparatismes, silence radio après l’attaque terroriste devant les anciens locaux de Charlie Hebdo». «J’ai le sentiment qu’il utilise la politique étrangère pour masquer son inefficacité et son manque de résultats au niveau national», commente le président des Républicains, Christian Jacob.

En France toujours, le gouvernement a annoncé hier une série de mesures en faveur des animaux sauvages. Parmi les mesures annoncées, des propositions en faveur des bêtes sauvages en captivité, dans les zoos, les cirques et les parcs aquatiques - d’où la Une de Libération, «Sauvé, Willy?», détournement du titre d’un film sur l’amitié entre un petit garçon et une orque d’exposition. Le quotidien note que ces mesures interviennent à un moment où le gouvernement est critiqué par les écologistes «pour son inaction environnementale», en particulier depuis l’annonce du retour des néonicotinoïdes - des insecticides puissants, accusés de nuire à la biodiversité. Libé regrette que la majorité renonce à «aborder les vrais sujets clivants : l’élevage intensif et la chasse».

A la rubrique animalière, toujours, The Guardian raconte les méfaits de 5 perroquets, 5 volatiles prénommés Billy, Elsie, Eric, Jade and Tyson, adoptés en août dernier par un zoo du Lincolnshire, en Angleterre et qui ont appris, en quelques semaines à peine, à dire tout un tas de gros mots - rien d’extraordinaire à cela, me direz-vous, mais le problème, paraît-il, c’est que ces cinq canaillous se seraient encouragés mutuellement, si l’on peut dire, à jurer comme des charretiers. A tel point qu’il a hélas fallu les séparer. Les responsables du zoo ont jugé préférable de préserver les chastes oreilles des jeunes visiteurs de leurs échanges de noms d’oiseaux…

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