
Le Racing 92 s'est qualifié pour sa troisième finale de Coupe d'Europe en cinq ans, en battant samedi le club anglais des Saracens (19-15), tenant du titre, en demi-finale samedi à Nanterre. Ils affronteront Exeter, vainqueur de Toulouse dans l'autre demi-finale, le 17 octobre.
C'est un exploit du Racing 92 ! Le club francilien s'est hissé en finale de la Coupe d'Europe samedi 26 septembre en réussissant à écarter les Saracens (19-15), tenants du titre, au terme d'un match de rugby cadenassé à Nanterre, Paris La Défense Arena.
L'ailier argentin Juan Imhoff a délivré les siens en inscrivant le seul essai de la partie, à quatre minutes de la fin. Après leurs échecs en 2016 et en 2018, les Ciel et Blanc se sont donc offerts une troisième opportunité de décrocher leur première étoile européenne.
VICCCTTTTTTOOOIIIIIRRRRRRRREEEEEEEEEE
ON EST EN FINALE
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Ce sera le 17 octobre contre les Anglais d'Exeter qui ont battu Toulouse 28 à 18 pour gagner le droit de disputer la première finale de leur histoire.
Un succès sur le fil
Dans cette rencontre très fermée, le club ciel et blanc a su relever le défi de la mêlée fermée imposé par les Sarries, une semaine après avoir décroché un succès franc à Clermont (36 à 27). Son manque de consistance dans le jeu aérien ne l'a finalement pas pénalisé, tant sa défense et sa patience ont été admirables.
Plusieurs fautes de main des Franciliens (Simon Zebo, Teddy Thomas, Camille Chat) ont donné quelques opportunités au club anglais. Mais le Racing 92 a tenu bon pendant quarante minutes grâce à sa dureté en défense et à la solidité de son paquet d'avants (9-6 à la mi-temps).
Au retour des vestiaires. Alex Goode, chirurgical au pied, a permis aux Sarries de creuser un écart (9-15). Mais le Racing 92 a admirablement réagi dans le dernier quart d'heure. Maxime Machenaud, entré à la place d'Iribaren, a rapproché son équipe (12-15) qui s'est créé une belle occasion sur une percée ébouriffante de Virimi Vakatawa à dix minutes du terme.
Les jeunes avants, entrés en jeu, comme Hassane Kolingar ont apporté de la fraîcheur et fait suer les Sarries, qui ont fini par céder à quatre minutes de la fin, grâce à Imhoff en solitaire, bien lancé par Finn Russell (19-15).
Avec AFP