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France : au Havre, le preneur d'otages s'est rendu à la police

Un individu armé, qui retenait plusieurs personnes dans une agence bancaire du centre-ville du Havre, en Normandie, s'est rendu à la police. L'homme, âgé de 34 ans, est connu pour des antécédents psychiatriques lourds et est fiché pour enlèvement, séquestration et port d'arme.

La prise d'otages aura duré plus de six heures. Un individu armé, qui avait pris plusieurs personnes en otages dans une banque du centre-ville du Havre, en Normandie (nord-ouest), s'est rendu à la police, jeudi 6 août, tard dans la soirée.

"Le preneur d’otages a été interpellé. Les otages sont libérés et sains et saufs", a confirmé quelques minutes plus tard sur Twitter le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

Le Raid mobilisé

L'assaillant, présenté comme fragile psychologiquement par la police, avait accepté de libérer cinq otages plus tôt dans la soirée. Selon une autre source policière, qui précisait que l'homme disposait d'une arme de poing, six personnes avaient été initialement prises en otage.

Le Raid s'était déployé et avait engagé des négociations en début de soirée. Aucune arme n'a été utilisée lors de son interpellation, a précisé le responsable d'un syndicat de police.

Aucun blessé n'est à déplorer. L'homme, "seul", s'était  retranché dans les locaux d'une agence de la Bred dans le centre-ville "depuis 16h45", a précisé à l'AFP l'officier de communication de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime.

Antécédents psychiatriques lourds

Lors de cette prise d'otages, l'individu a exprimé son soutien à la cause palestinienne et a déclaré souhaiter que soient dénoncées les conditions de vie dans les territoires palestiniens, a rapporté une source policière haut placée.

Âgé de 34 ans, l'homme est connu pour des antécédents psychiatriques lourds, et est fiché au TAJ (Traitement d'antécédents judiciaires) pour enlèvement, séquestration et port d'arme, a indiqué une source proche de l'enquête.

Il est également suivi par le Service du renseignement territorial de la police nationale pour soupçon de radicalisation, mais n'est pas fiché "S", selon une autre source policière.

Avec AFP et Reuters