À la Une de la presse, ce jeudi 23 juillet : la visite du ministre des Affaires étrangères au Liban, en plein marasme économique. La détention de la militante Niloufar Bayani en Iran. Des femmes candidates à des postes réservés aux hommes au sein de l’Église catholique, en France. Et un concours de fesses.
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À la Une de la presse, ce matin, la visite du ministre des Affaires étrangères français au Liban, en plein marasme économique.
D’après L’Orient Le Jour, Jean-Yves Le Drian devrait de nouveau «presser les dirigeants politiques à s’engager» réellement dans de vraies réformes. Le quotidien libanais évoque «un pays en pleine déliquescence, avec la dépréciation monstre de la livre et le contrôle impitoyable des dépôts bancaires», un pays «dont les écoles, les universités et les hôpitaux agonisent, où l’imprévoyance, la corruption et une gestion erratique des services publics ont provoqué un saccage de l’environnement, un rationnement draconien du courant électrique, l’amoncellement des déchets dans les rues, une pénurie chronique des produits de première nécessité et, dans certaines régions, une pénurie d’essence».
«Liban: la descente aux enfers» : Le Figaro s’alarme de voir le pays du cèdre s’enfoncer «dans la misère et la dépression», et l’État «incapable de rétablir la confiance». «Les négociations avec le FMI ne mènent nulle part, parce que les dirigeants corrompus refusent de se soumettre aux exigences de transparence et aux réformes associées à un plan de redressement», s’inquiète le quotidien, qui fait état de la peur de certains observateurs de voir le Liban plonger à nouveau dans une guerre civile.
Le Figaro s’interroge sur le rôle du Hezbollah, le puissant parti chiite pro-iranien. D’après le journal, le parti, durement frappé par les sanctions américaines, redoute la défection de certains alliés politiques visés par des projets de réforme du Fonds monétaire international. Ses dirigeants craignant un possible piège tendu par ses ennemis, israéliens ou américains». «Ils savent qu’on veut les pousser à la faute, c’est-à-dire à surréagir à une révolte des gens et à un chaos en envoyant leurs partisans dans la rue pour montrer qui tient le pays», décrypte un diplomate français, qui affirme que Paris «cherche à convaincre les États-Unis de ne pas durcir encore davantage les pressions contre la milice chiite».
En Iran, les proches de Niloufar Bayani, une militante de l’environnement emprisonnée depuis janvier 2018, commencent à témoigner de son sort aux mains des gardiens de la révolution. Le Monde rapporte que cette Iranienne de 33 ans, arrêtée avec sept autres collègues, est celle qui a depuis «subi le plus de pressions» : huit mois en cellule d’isolement avant d’être condamnée, en février dernier, après 1 200 heures d’interrogatoires, à dix ans de prison pour «espionnage», la peine la plus lourde parmi les accusés. Niloufar Bayani serait aussi la seule, lors de son procès et dans des lettres adressées aux autorités, à avoir osé dénoncer les tortures subies. «Des documents inédits sur le traitement réservé aux prisonniers politiques en Iran», qui «jettent une lumière crue sur la mainmise sur la justice des gardiens de la révolution, l’armée idéologique à l’origine de l’arrestation des défenseurs de l’environnement et de tant d’autres Iraniens», affirme le journal.
Leur combat à elles est de faire avancer le débat sur leur place dans l’Église catholique. En France, sept femmes ont déposé hier leur candidature à des postes réservés aux hommes. Libération raconte qu’après avoir déposé leurs candidatures, les membres de ce collectif baptisé «Toutes Apôtres !», se sont rendues à l’église de la Madeleine à Paris - un lieu et une date qui n’ont pas été choisis par hasard, puisque dans la Bible, Marie-Madeleine, dont la fête était célébrée hier, aurait été la première à voir Jésus ressuscité. «Apôtre des apôtres», selon le pape François, Marie-Madeleine est aussi, pour certains, le symbole de la féminité, rappelle Libé, qui indique que les profils des candidates «tranchent avec les idées reçues sur les femmes catholiques, souvent perçues comme des mères de famille conservatrices». Parmi elles, une célibataire sans enfant, une autre divorcée, et une troisième, née de sexe masculin.
Féminins ou masculins, les postérieurs sont à l’honneur dans les musées du monde entier. Le Huffington Post fait état d’une âpre bataille entre des conservateurs de musées qui se sont lancés dans une campagne sur les réseaux sociaux pour déterminer laquelle de leurs statues avait les plus belles fesses. D’après le site, le musée Yorkshire, en Angleterre, serait à l’origine de cette petite guerre : “C’est une opportunité pour les musées de partager leurs œuvres et de créer ce qui est devenu une exposition mondiale et en ligne», a expliqué son porte-parole.
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