
Après près de deux mois de confinement, la France relance une partie de son activité. Écoles, commerces, entreprises… France 24 a suivi quatre Français : un enseignant, un fleuriste une restauratrice et un comédien, chacun impacté à sa manière. Tous ne vivent pas de la même façon ce déconfinement… Ils racontent leur histoire.
À l'heure de la reprise, quatre Français témoignent de leurs difficultés à reprendre le cours de leur vie perturbée par la pandémie de coronavirus. Pour tous, il a fallu se réinventer et trouver des alternatives.
Chez les commerçants d'abord. Comment accueillir et servir des clients dans une boutique en garantissant la sécurité sanitaire ? Ylva Nygren est fleuriste dans le 20e arrondissement de Paris. Elle a misé sur la livraison de fleurs et doit jongler entre son business et sa vie de famille.
Aujourd'hui, les écoles assurent un service minimum. Nous avons donné la parole à Catherine Da Silva, directrice d'une école primaire à Saint-Denis. Selon elle, la rentrée scolaire aurait dû être reportée à septembre, car pour l'instant, "l'école ressemble à une caserne".
À l'inverse, les théâtres rêveraient d'une date de reprise. Les représentations se sont arrêtées du jour au lendemain. "C'était abrupte", confie Matyas Simon, à l'affiche de "La Machine de Turing" au théâtre Michel à Paris. Son directeur, Sébastien Azzopardi, admet : "dans l'état actuel des choses, l'accueil du public est un casse-tête".
Enfin, nous sommes allés dans un restaurant. Là aussi, c'est le flou, mais la profession se met à la vente à emporter. C'est le cas de Liza Asseily, à la tête d'un restaurant libanais, elle salue les mesures d'aides prises par la France. Mais son collègue Stéphane Jégo est plus pessimiste sur l'avenir et mène la bataille pour que les assurances prennent leur part du fardeau.