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Déconfinement en France : "la fracture sociale"

A la Une de la presse, ce mardi 12 mai 2020, le début du déconfinement en France, les craintes d'une seconde vague épidémique en Chine, les méthodes radicales des autorités indiennes pour tenter de sauver l'économie. Et une coiffure kényane, à la mode coronavirus. 

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A la Une de la presse française, la sortie du confinement et le pays qui "repart doucement", d’après Le Figaro. Selon le quotidien, "la très faible fréquentation des gares et des métros en région parisienne a permis une reprise réussie du trafic, dans le respect des consignes".

Autre son de cloche du côté de Libération. Le journal ressuscite à sa Une la formule de Jacques Chirac sur "la fracture sociale", de 1995 et évoque une "reprise à deux vitesses", avec d’un côté des salariés forcés de se presser dans les transports, au risque de se contaminer, et de l’autre, des télétravailleurs restés à l’abri. Selon Libé, cette situation "interroge une nouvelle fois les disparités de revenus rapportées à l’utilité sociale". "Dans cette situation de pandémie, ceux qui gagnent le moins sont ceux qui prennent le plus de risques", interpelle le journal.

En Asie, à la Une Shanghai Daily, la crainte d’une seconde vague épidémique en Chine, après l’apparition de nouveaux cas de coronavirus à Wuhan, berceau de la pandémie. La Chine, où le parc Disneyland de Shanghaï a rouvert ses portes, hier, malgré la menace du coronavirus.

Toujours paralysée, elle, par un confinement qui touche plus d’1,3 milliards d’habitants, l’Inde, vient d’augmenter la durée légale du travail dans certaines régions et facilite les licenciements dans l’espoir de ressusciter l’économie, d’après le Courrier International. Dans l’Uttar Pradesh, dans le nord du pays, les autorités "n’ont pas fait dans la nuance” et suspendu pratiquement l’ensemble du Code du travail “pour une durée de trois ans”. Prétexte invoqué : attirer les entreprises désireuses de quitter la Chine. En Inde, plus de 100 millions de personnes ont perdu leur emploi, depuis le début de la crise sanitaire.

Un détour, pour terminer, par le Kenya, où des salons de coiffure de Nairobi ont lancé une tendance capillaire dont je vous laisse juges. Surnommée "Coronavirus", cette nouvelle coupe de cheveux, avec ses tresses tout autour de la tête, semblable à la couronne de piques du virus, serait non seulement simple à réaliser mais aussi bon marché, d’après The Guardian.