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"Une nouvelle ère"

Après 55 jours sous cloche, la France commence son déconfinement ce lundi 11 mai 2020. Et c’est bien sûr à la Une de tous les quotidiens nationaux. 

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Soignants, agriculteurs, employés de la grande distribution, enseignants, livreurs, éboueurs... "Merci pour tous" : 20 Minutes pense d’abord à toutes celles et ceux qui sont restés - et vont devoir encore rester - mobilisés pendant la crise sanitaire. Gardienne, brancardier ou encore porteurs de journaux... "Si on redémarre, c’est grâce à eux", écrit aussi Le Parisien, qui remercie "les héros du quotidien" grâce auxquels les Français ont pu "s’en sortir".

"Merci!", dit aussi La Croix, qui a interrogé 100 personnes sur ce qu’elles retiendront de ce moment. "Une aventure absolument incroyable", révélatrice de "la valeur de la vie humaine", pour beaucoup d’entre elles, qui désirent désormais "moins de projets, (et) plus de vie".

Le premier jour d’une "nouvelle ère" : Les Echos soulignent, néanmoins, qu’une seconde vague épidémique n’est pas à écarter, à l’image de l’Allemagne, où le déconfinement a déjà débuté, mais où le taux d’infection repart à la hausse.

"Deconfinement, retour à l’anormal". La France va reprendre progressivement ses activités, mais pas comme avant : Libération évoque une "trêve des confineurs", dans un pays "soulagé mais toujours inquiet". Un pays en rouge et vert, qui entre, en réalité, "dans une zone grise", "à moitié libre, à moitié contrainte". "Le retour à la vie ne sera pas une fête", prévient Libé, en rappelant que beaucoup de Français vont reprendre le cours ordinaire du temps "la peur au ventre, celle du virus ou celle du chômage".

"Les Français, déconfinés mais défiants" : pour L’Opinion, le confinement n’a pas été "une expérience commune, mais une somme de situations inégales (...) qui ne devrait pas apaiser certaines rages". "Le privilège du déclic des uns s’est fait au prix du déclin pour d’autres", note le journal.

Enfin, L’Humanité met en garde contre "le danger de maintenir sous l’étouffoir toute velléité de débat", en soulignant "les issues politiques de cette crise, cet "après" qui se joue dès maintenant.