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Chronologie de l'affaire Bastareaud

Quatre mois après s'être fait épingler pour un mensonge qui a failli tourner en incident diplomatique entre la France et la Nouvelle-Zélande, Mathieu Bastareaud est finalement condamné à trois mois de travaux d'intêret général.

20 juin - Le XV tricolore s’incline face à la Nouvelle-Zélande (10-14) après l’avoir emporté 27-22 la semaine précédente.


Nuit du 20 au 21 juin - Mathieu Bastareaud se présente au médecin de l’équipe de France le visage tuméfié.


21 juin - Le staff français publie un communiqué expliquant que le trois-quart français a été attaqué par trois à quatre individus à la sortie de son taxi devant l’hôtel Hollyday Inn de Wellington. L’"affaire Bastareaud" prend une ampleur nationale en Nouvelle-Zélande, où sera organisé la Coupe du Monde de rugby en 2011.


25 juin - Rebondissement de l’affaire. Mathieu Bastareaud déclare sur le site de son club, le Stade français, qu’il a menti. Dans sa deuxième version des faits, le joueur se serait cogné à sa table de chevet après une troisième mi-temps bien arrosée. Craignant d’être sanctionné par ses dirigeants, il aurait façonné ce mensonge.

Le Premier ministre français, François Fillon, envoie une lettre d’excuse à son homologue néo-zélandais, évoquant "l'attitude injustifiable" de Bastareaud.

Les vidéos de surveillance épluchées par la police de Wellington, ne révèlent aucune scène d’agression. Seuls deux coéquiers et deux jeunes filles ont été aperçus à la sortie du taxi aux alentours de 5 h du matin. La thèse d’une bagarre entre joueurs français fait son chemin.

30 juin - En détresse psychologique, Mathieu Bastareaud tente de mettre fin à ses jours et est gardé en observation dans un établissement médical dans la région parisienne.


19 septembre - Bastareaud inscrit son premier essai contre Bourgoin depuis son retour avec le Stade français.


28 septembre - L’"affaire Bastareaud" passe devant la Fédération française de rugby. Le joueur risque la radiation.


28 septembre - Mathieu Bastareaud est suspendu pour trois mois par la Fédération française de rugby. Celle-ci transforme la sanction en 18 travaux d'intérêt général (TIG).
 

27 octobre - Mathieu Bastareaud présente des excuses publiques pour son mensonge, à la veille de sa première séance de TIG et de l'annonce du groupe sélectionné en équipe de France pour les matches de novembre.