
Emmanuel Macron et le roi d'Espagne Felipe VI ont présidé, mercredi, la cérémonie de la première Journée nationale d'hommage aux victimes du terrorisme en France ainsi qu'aux Français frappés à l'étranger. L'occasion pour le président français de rappeler que les droits des victimes du terrorisme seraient désormais équivalents à ceux des victimes de guerre.
"Les droits des victimes du terrorisme sont désormais équivalents à ceux des victimes de guerre", a déclaré mercredi 11 mars le président Emmanuel Macron lors de la première Journée nationale d'hommage aux victimes du terrorisme.
Cette cérémonie, ramenée à 900 personnes pour cause de coronavirus, aura désormais lieu chaque année le 11 mars, date anniversaire des attentats de Madrid de 2004, les plus meurtriers en Europe depuis 1988. Cette date a aussi été choisie en référence à la Journée européenne des victimes du terrorisme qui a déjà lieu le 11 mars. Elle a été précédée d'un hommage européen à l'Unesco.
#instantané en attendant le début de la cérémonie d'hommage national aux victimes du terrorisme sur le parvis des droits de l'homme à Paris ???????????? @AFPphoto pic.twitter.com/D7WAy4nSQw
— Ludovic Marin (@ludovic_marin) March 11, 2020Cette journée, prévue par un décret de novembre, s'ajoutera aux commémorations spécifiques pour certains attentats. Elle se tient au Trocadéro afin de ne pas heurter des victimes en mettant l'accent sur un attentat plutôt qu'un autre, a expliqué l'Élysée.
Des médailles remises aux victimes
Le chef de l'État a prononcé un discours et rencontré des pupilles de la Nation, tandis que le roi Felipe VI a parlé avec des victimes espagnoles et franco-espagnoles. Au cours de cet hommage, des médailles ont été remises à 99 personnes, une forme de reconnaissance pour les victimes.
EN DIRECT | Première Journée nationale d'hommage aux victimes du terrorisme : suivez la cérémonie.https://t.co/FWFEUE5a6d
— Élysée (@Elysee) March 11, 2020"La cérémonie a été co-construite avec neuf associations de victimes", a précisé l'Élysée, qui veut "n'oublier aucune victime depuis 1974", date de l'attentat de Carlos au Drugstore Publicis.
Une attaque est qualifiée de terroriste par le procureur de la République. Le fonds de garantie des victimes, créé en 1986 et alimenté par une contribution (de 5,90 euros) sur tous les contrats d'assurance de biens, a indemnisé en trente-quatre ans 11 000 victimes pour 330 millions d'euros.
Avec AFP