Dans la presse, ce mercredi 11 mars, la suite des primaires démocrates américaines, où l’ancien vice-président Joe Biden consolide son avance sur son rival Bernie Sanders. Le renforcement, aux États-Unis, des mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus. Poutine "super-tsar". Et une ex machiavélique.
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Dans la presse, ce matin, le mini-Super Tuesday», aux Etats-Unis, la suite des primaires démocrates, qui confirme l’avancée de Joe Biden.
Arrivé en tête dans au moins quatre Etats sur six, l’Idaho, le Mississippi, le Missouri et le Michigan, l’ancien vice-président consolide son avance sur Bernie Sanders. Le sénateur du Vermont, dont The Wall Street Journal annonce déjà «le crépuscule de la révolution»: « es démocrates, écrit le quotidien, veulent vraiment, vraiment battre le président Trump: tel est le message envoyé par la victoire de Joe Biden à ces primaires». «M. Sanders essayé de dresser les démocrates contre son adversaire en se disant contre l’accord de libre-échange Etats-Unis/Mexique/Canada, en l’accusant de chercher à porter atteinte à la sécurité sociale et au système de santé : mais les démocrates ne croient pas en ces accusations, et le libre-échange a gagné beaucoup de soutien chez les démocrates, depuis que M. Trump s’est fait le héraut du protectionnisme», commente The WSJ. Bernier Sanders et Joe Biden, représentés en crustacés par le dessinateur Mike Lester, pour USA Today, qui montre l’âne démocrate refusant le homard Bernie Sanders dans un restaurant: «Garçon, ce milliardaire autocrate est sénile et il ne peut pas gagner». «Que voulez-vous à la place?», lui demande le serveur. «Celui-là», répond l’âne en montrant du doigt un homard identique, Joe Biden.
Aux Etats-Unis, toujours, le nombre de contaminations au coronavirus recensés aux États-Unis dépasse à présent les 900 cas, selon un bilan réalisé par l’Agence France Presse. La hausse rapide du nombre de cas ces deux derniers jours amène le pays à se mobiliser davantage, selon The Wall Street journal, qui rapporte que certaines universités demandent aux étudiants de ne pas revenir sur les campus ce printemps, que les candidats aux primaires démocrates ont annulé des meetings dans l’Ohio, tandis que le gouverneur de l’Etat de New York a annoncé hier le déploiement de soldats de la Garde nationale à New Rochelle, dans la banlieue nord de New York, où se trouve l’épicentre de l’épidémie dans cet Etat et où ces soldats seront chargés de «ravitailler les habitants et nettoyer les écoles» dans la zone de confinement. Le président Trump, lui, est accusé par ses détracteurs d’avoir minimisé l’épidémie, notamment en assurant qu’elle allait cesser dès l’arrivée des beaux jours - à voir avec un dessin de Tom Toles, pour The Washington Post. «Qui sait combien de personnes seront infectées? Combien vont mourir? Combien de temps l’épidémie va-t-elle durer ?», s’inquiète le public à propos du coronavirus - dont la forme ressemble beaucoup au visage de Donald Trump. Celui-ci dit ne pas savoir quelle doit être la réponse du gouvernement à l’épidémie. Tom Toles, lui, a sa petite idée: la mise en quarantaine du président américain.
Dans la presse, également, le vote, hier, par le Parlement russe d’un amendement constitutionnel qui permettra à Vladimimr Poutine de briguer deux nouveaux mandats. D’après Vedomosti, ce vote permettra au président de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2036. Le journal russe raconte la façon dont il s’est déroulé, comment cet amendement a tiré prétexte de la modification en cours de la Constitution, lancée par Vladimir Poutine lui-même, pour établir que le nombre de mandats effectués par le chef de l’Etat devait être «remis à zéro» par l’adoption de cette réforme constitutionnelle. Autrement dit, que les autres mandats effectués par Vladimir Poutine sous le régime de l’ancienne Constitution, ne compteront pas. «De fait, Poutine se transforme en monarque», conclut un politologue, cité par le journal.
On ne se quitte pas là-dessus. Pourquoi s’embarrasser du consentement d’autrui ? Le Huffington Post fait état de l’histoire abracadabrantesque d'une magistrate française, dont le couple a volé en éclats après des années de vie commune et qui a décidé, pour se venger de son ex-concubin, pour l’empêcher de refaire sa vie, de se marier avec lui contre son gré. Comment est-ce possible me demanderez-vous? L’amoureuse dépitée a tout simplement dit « oui » devant le maire à un complice muni de faux-papiers, le faisant passer pour son ex-compagnon. Celui-ci est évidemment tombé des nues en découvrant qu’il était officiellement marié, sans jamais avoir consenti à cette union, pour laquelle l’ancienne et machiavélique élue de son cœur risque jusqu’à 15 ans de prison et 225.000 euros d’amende.
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