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Brexit : "Un accord est encore possible" entre Londres et Bruxelles

La menace d'un Brexit sans accord plane toujours, mais Michel Barnier se veut optimiste. Selon le négociateur de l'Union européenne, un divorce à l'amiable avec le Royaume-Uni reste envisageable, à un peu plus de deux semaines de l'échéance.

À Bruxelles, on est entré dans la dernière ligne droite pour trouver un accord avec Londres. Objectif : présenter un accord de divorce à l'amiable lors du sommet européen de jeudi et vendredi, en vue du Brexit prévu pour le 31 ocotobre. Un accord reste "possible", souffe-t-on dans les rangs de l'UE.

Brexit : "Un accord est encore possible" entre Londres et Bruxelles

Le négociateur de l'UE, Michel Barnier, a jugé mardi 15 octobre possible de parvenir à un accord cette semaine. "Des discussions détaillées sont en cours et un accord est encore très possible", a confirmé son interlocuteur britannique, le ministre pour le Brexit, Steve Barclay.

"Mais si on veut un accord pour le sommet, il faut qu'un texte juridique soit finalisé ce soir [mardi] ou au plus tard demain matin" pour être présenté aux États membres et au Parlement, a expliqué Michel Barnier.

"Transformer les bonnes intentions en texte juridique"

"Il est grand temps de transformer les bonnes intentions en texte juridique", a-t-il insisté. "Je suis dubitatif sur la possibilité d'avoir un accord sur un texte juridique d'ici à demain", a déclaré mardi un membre du gouvernement allemand après avoir été informé de l'état des discussions avec les Britanniques. "Des progrès significatifs sont encore nécessaires", a pour sa part averti le chef de la diplomatie irlandaise, Simon Coveney.

"Des concessions faites par Londres"

Brexit : "Un accord est encore possible" entre Londres et Bruxelles

"Les négociations achoppent autour d'un point central avec les contrôles douaniers", décrypte Pierre Benazet, correspondant de France 24 à Bruxelles, qui constate une avancée du côté des négociateurs britanniques et européens. "Des concessions ont été faites par Londres : Boris Johnson, qui tenait à ce que les contrôles douaniers se tiennent en Irlande, a accepté de les déplacer en mer d'Irlande, entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord", poursuit-il. Ce qui diviserait de facto le Royaume-Uni en deux."

Les observateurs y voient une concession majeure de la part des Britanniques, qui laisse penser que le Premier ministre britannique veut arriver à un accord d'ici la fin du mois.

Si aucun texte final n'est finalisé avant le sommet de Bruxelles, un nouvel échéancier pourrait être présenté.

Avec AFP