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Les anti-Obama se déchaînent en ligne

Dans cette édition : une partie de la Toile américaine s’attaque au président Barack Obama et à son projet de réforme du système de santé, tandis que les internautes font preuve d'humour face à la pandémie de grippe A (H1N1).

Les anti-Obama
 
Des dizaines de milliers de manifestants protestant contre les impôts et taxes aux Etats-Unis se sont retrouvés samedi à Washington. Leur principal cheval de bataille : dénoncer le plan de réforme du système de santé voulu par Barack Obama.

Sur le web, de nombreuses vidéos de la manifestation ont été postées montrant son ampleur. Une manifestation également suivie dans d’autres villes où les regroupements ont également été filmés puis mis en ligne.

Cette vidéoblogueuse affirme ici sa fierté d’avoir assisté au rassemblement anti-Obama de Washington. Elle raconte avoir été impressionnée et rassurée par le nombre de personnes présentes.

Car le web est bien sûr la plateforme privilégiée des détracteurs du président. Les clips fustigeant un programme socialiste continuent de se multiplier, à l’image de celui-ci. Obama y est assimilé à un dirigeant de l’Union soviétique.
 

Et ce sont principalement les taxes imposées par l’administration Obama qui suscitent la controverse. Ce dessin animé en ligne présente ainsi Obama comme Taxman.
 

Et dans cette chanson qui reprend un air traditionnel américain, l’auteur critique la direction prise par le gouvernement, trop interventionniste selon lui. Il s’insurge contre la restriction de la liberté des citoyens.
 

H1N1 en ligne

La France se prépare à affronter l’épidémie de grippe A. Sur la toile, l’heure est à la dérision. Les internautes ont décidé de faire face avec humour.

Nombreux sont ceux qui parodient les recommandations officielles. Ainsi, Vaness la Bomba a publié ce clip. Parmi les gestes qu’elle conseille, cette danse qui permet d’éviter dans la rue le contact avec les passants.

Cet internaute se moque aussi de la paranoïa ambiante en mettant en ligne ce montage. Il s’agit d’une fausse bande-annonce pour un film d’horreur qui serait intitulé Virus.

Enfin dans ce sketch mis en ligne sur Youtube, un internaute affirme avoir retrouvé le premier cochon porteur du virus au Mexique, Cochon Zero.

Mais le plus grand succès concerne les jeux inspirés par le virus, qui sont apparus par dizaines en ligne. Certains sont plus sérieux que d’autres. Ainsi ce centre de recherche en virologie anglais a lancé son propre jeu. Un jeu qui se veut pédagogique. Objectif : expliquer comment le virus se répand.

Enfin des centaines d’internautes ont participé au concours de clips préventifs du département américain à la santé. Dix finalistes sont en lice. Les résultats seront dévoilés le 16 septembre. Voici l’un d’entre eux.

Madeinnations.com
 
Connaissez-vous la provenance des produits que vous achetez? Le site "Made in nations" propose, sur un mode collaboratif, de découvrir où sont fabriqués les objets utilisés au quotidien. Objectif : faire du citoyen un consommateur responsable. En effet, s'il est facile de repérer le pays d'origine sur des produits classiques tel un tee-shirt ou une paire de chaussures, cela devient moins évident pour d'autres objets comme un téléphone portable ou un ordinateur.

Cerveau et réseaux sociaux
 
Selon une étude scientifique écossaise, le cerveau ne réagit pas de la même manière selon le réseau social dans lequel l’internaute est plongé. Plus précisément, Facebook favoriserait la fonction mémorielle, et en retour les capacités intellectuelles, tandis que Twitter et Youtube contribueraient au contraire à ne pas stimuler la mémoire, incitant l’internaute à la passivité. A l’origine de la découverte, le psychologue Tracey Alloway va même jusqu’à suggérer que la fréquentation régulière de Facebook rendrait plus intelligent. Une nouvelle qui devrait satisfaire beaucoup d’internautes.

La vidéo du jour

Voici la vidéo qui crée actuellement le buzz sur la toile. Il s’agit d’un clip réalisé par le CNES, le centre national d’études spatiales, qui présente les missions du futur satellite SMOS qui sera mis en orbite le 2 novembre. Il étudiera notamment la montée des océans et des phénomènes tels que le réchauffement climatique et la désertification. Un nouvel outil qui devrait permettre de mieux comprendre les mécanismes des changements climatiques que la planète connaît aujourd’hui.