L'auteur de la tuerie perpétrée à la préfecture de police de Paris, "aurait adhéré à une vision radicale de l'islam" et était en contact avec des individus de la "mouvance islamiste salafiste", a indiqué, samedi, le procureur antiterroriste.
L'auteur de l'attaque qui a tué quatre fonctionnaires de la préfecture de police de Paris présentait des signes de radicalisation, a déclaré, samedi 5 octobre, le procureur de la République, Jean-François Ricard.
Le procureur antiterroriste a ajouté, lors d'une conférence de presse, que "plusieurs témoignages ont fait apparaître que le suspect aurait adhéré à une vision radicale de l'islam" et était en contact avec des individus de la "mouvance islamiste salafiste".
Jean-François Ricard a décrit un "périple" de sept minutes entre le moment où le suspect Mickaël Harpon est revenu à son bureau après avoir acheté deux couteaux, et celui où il a été "neutralisé" par un gardien de la paix.
Les premières investigations ont relevé son "approbation de certaines exactions commises au nom de cette religion", "son souhait de ne plus avoir certains contacts avec des femmes", "sa justification" des attentats de Charlie Hebdo en 2015, "son changement d'habitude vestimentaire depuis quelques mois", a déclaré le procureur antiterroriste.
Ces éléments ont justifié que le Parquet national antiterroriste se saisisse de l'affaire, a-t-il conclu.
Avec AFP et Reuters