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Nouveaux heurts lors de manifestations à Hong Kong

Hong Kong a connu dimanche une deuxième journée d'affrontements entre les manifestants pro-démocratie et la police anti-émeute qui a tiré du gaz lacrymogène dans un quartier commerçant du centre de l'île.

Des affrontements ont éclaté dimanche 29 septembre à Hong Kong, pour la deuxième journée consécutive, entre des manifestants anti-gouvernementaux et les forces de l'ordre qui ont fait usage de canons à eau, de gaz lacrymogènes et ont tiré des balles en caoutchouc.

Des rassemblements étaient prévus dans l'île au lendemain du cinquième anniversaire du "Mouvement des parapluies" qui avait paralysé Hong Kong en 2014.

Les manifestations de samedi ont dégénéré en échauffourées et les heurts de dimanche étaient parmi les plus violents observés depuis le début, en juin, d'un mouvement de contestation qui a plongé le territoire dans une crise politique sans précédent depuis sa rétrocession à la Chine en 1997.

Des manifestations pro et anti-Pékin sont prévues mardi 1er octobre, Journée nationale de la République populaire de Chine.

Barricade de fortune

Dimanche, des affrontements sont survenus dans les quartiers de Causeway Bay et Wan Chai et dans le quartier de l'Amirauté, centre financier et gouvernemental de Hong Kong.

La police anti-émeute, qui avait pris position notamment sur le toit du Conseil législatif, maculés de graffitis, a déclenché ses canons à eau contre des manifestants, le visage protégé par un masque à gaz noir ou s'abritant sous des parapluies, qui pour certains répliquaient en lançant des briques ou des cocktails Molotov.

Des manifestants ont érigé une barricade de fortune avec des chariots de magasin et des poubelles.

Les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs interpellations. Il n'est pas fait état pour l'heure de blessés graves.

Né du rejet d'un projet de loi d'extradition vers la Chine continentale, désormais abandonné par l'exécutif hongkongais, le mouvement revendique plus de démocratie et d'autonomie pour l'ancienne colonie britannique.

Avec Reuters