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Hong Kong : brefs affrontements lors d'une manifestation près de la frontière avec la Chine

Les manifestants pro-démocratie ont protesté une nouvelle fois samedi à Hong Kong dans un climat tendu. Ils ont érigé des barricades près de la frontière chinoise, avant que la police n'utilise du gaz lacrymogène pour les disperser.

La police et des manifestants pro-démocratie se sont brièvement affrontés samedi 21 septembre à Hong Kong, près de la frontière chinoise. Les appels à manifestations et à la grève se multiplient sur Internet avant deux anniversaires-clés, dont celui de la création de la République de Chine.

La police a eu recours au gaz lacrymogène et aux canons à eau contre des groupuscules radicaux qui ont érigé des barricades et jeté des pierres et des cocktails Molotov, dans la ville de Tuen Mun, située dans le nord-ouest de Hong Kong. De nombreux manifestants ont été interpellés.

Drapeau chinois brûlé

La journée avait débuté par un rassemblement pacifique à Tuen Mun, située non loin de la Chine continentale, avant de dégénérer, selon un scénario désormais classique. Une poignée de militants radicaux ont arraché un drapeau chinois qui flottait devant un bureau du gouvernement local, avant de le brûler. La police s'est alors aussitôt rendue dans un parc de la ville où des manifestants étaient rassemblés afin de procéder à une série d'interpellations.

Des centaines de contestataires ont dressé des barricades et démantelé des barrières de sécurité. Ils ont également jeté des objets sur les voies ferrées avoisinantes. Les affrontements entre la police et les manifestants ont tourné court dès que la police a tiré du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc.

Samedi en début de soirée, des manifestants continuaient cependant à jouer au jeu du chat et de la souris dans les rues.

Le territoire semi-autonome traverse depuis juin sa plus grave crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997, avec des actions et des manifestations quasi quotidiennes pour demander des réformes démocratiques ou dénoncer une riposte policière jugée brutale par les contestataires.

Avec AFP