Dans la presse, ce mercredi 18 septembre, les législatives d’hier en Israël, où un scénario identique à celui d’avril dernier se profile. Les électeurs espagnols de nouveau invités à se rendre aux urnes. La visite d’Emmanuel Macron en Italie. Les hérauts et les héros de la lutte contre le réchauffement climatique. Et un pigeon vengeur.
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Dans la presse, les législatives d’hier, en Israël. Comme lors du scrutin d’avril dernier, les partis de Benyamin Netanyhou et Benny Gantz, sont au coude-à-coude.
Le scenario a comme un air de déjà vu: The Jerusalem Post évoque ce matin «l’impasse politique» de nouveau à l’horizon. Le Likoud de l’actuel Premier ministre Benyamin Netanyahou et la formation «Bleu-Blanc» de l’ancien chef d’état-major Benny Gantz, sont une nouvelle fois quasiment à égalité, d’après les sondages, qui créditent également le parti nationaliste laïque Israël Beïteinou de huit à 10 sièges, ce qui pourrait mettre son patron en position de «faiseur de roi», selon le quotidien israélien. Benyamin Netanyahou semble avoir échoué, une nouvelle fois, à décrocher une majorité, mais pourrait tout de même rester dans la course, pour le plus grand désespoir du journal Haaretz, dont Benyamin Netanyahou est la bête noire et qui veut croire, malgré tout, en son départ: «Peut-être, juste peut-être, que l’ère de Netanyahou touche à sa fin»: le journal fait part de son espoir de voir Israël refuser de plonger dans « n abysse nationaliste et religieux».
En Espagne, les électeurs sont appelés à se rendre aux urnes, pour la quatrième fois en quatre ans. Tout comme les Israéliens, les Espagnols vont devoir voter une nouvelle fois, faute de majorité - une perspective qui lasse le quotidien ABC: «142 jours après (les dernières élections), un nouveau scrutin», soupire le journal, qui rapporte que le roi Felipe VI a annoncé, hier, ne pas avoir trouvé de candidat capable de se faire investir au poste de chef de gouvernement, occupé actuellement par le socialiste Pedro Sanchez, qui n’a pas réussi à s’entendre avec la gauche radicale de Podemos ni avec les libéraux de Ciudadanos. La lassitude d’ABC est partagée par La Vanguardia. Le journal catalan accuse les partis espagnols d’être responsables de cette «répétition des élections», attribuée à leur «inefficacité». Le prochain rendez-vous électoral a été fixé au 10 novembre prochain.
Un mot, également, de la visite d’Emmanuel Macron, aujourd’hui à Rome. Après des mois de brouille diplomatique, cette visite est présentée par Le Temps comme une «opération de réconciliation» - des retrouvailles en forme de «rabibochage», selon le quotidien suisse, où le dessin de Chapatte montre le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, accueillant le président français, qu’une accompagnatrice présente en ces termes: «Jupiter… Un dieu de la mythologie française». La relation franco-italienne se portera-t-elle mieux, maintenant que le nouveau gouvernement Conte ne compte plus Matteo Salvini, critique très virulent d’Emmanuel Macron? D’après le Huffington Post, le président français aurait été prié de «cacher sa joie» de voir l’ex-ministre de l’Intérieur hors-jeu, pour éviter de nourrir le débat politique italien actuel, où un procès est fait au nouveau gouvernement Conte d’être un gouvernement «européen», sous-entendu un «gouvernement de Paris, de Berlin et de Bruxelle». Un message reçu 5 sur 5 par Emmanuel Macron, qui entendrait priver Matteo Salvini «d’arguments lui permettant d’hurler à l’ingérence française». Le président n’a d’ailleurs pas prévu de rencontrer l’ex-président du Conseil Matteo Renzi, qui a décidé de quitter le Parti démocrate pour se lancer dans un nouveau combat contre le salvinisme.
Elle, a choisi de se lancer dans le combat contre le réchauffement climatique. La militante suédoise Greta Thunberg s’est exprimée hier devant le Congrès américain. Vox rapporte que la jeune fille a notamment pris à partie les sénateurs démocrates, auxquels elle a déclaré: «Vous essayez (de lutter contre le réchauffement climatique), mais vous n’en faites pas assez». «Greta Thunberg parviendra-t-elle à convaincre les politiciens américains comme elle a réussi à influencer les politiques européens?», se demande le site en la présentant comme «la figure la plus connue de l’écologie» dans le monde. Un combat de plus en plus partagé à-travers – y compris en Chine, d’après The Guardian, qui rapporte qu’une part grandissante de la jeunesse chinoise commence à se mobiliser contre le réchauffement climatique, et tente de convaincre le gouvernement de la nécessité de réduire drastiquement l’émission de gaz à effet de serre. Parmi eux, une jeune fille de 16 ans, Howei Hou, dont Greta Thunberg a d’ailleurs salué l’engagement, en la qualifiant de «véritable héroïne». Le combat pour l’environnement, rappelle The Guardian, est loin d’être gagné dans un pays qui est le champion mondial des émissions de CO2, mais où le parti communiste «contrôle le débat sur le climat de telle sorte qu’il débouche sur l’apathie générale»
On ne se quitte pas là-dessus. A ceux qui aiment les oiseaux et les histoires d’oiseaux, je recommande de jeter un cil au site américain AV Club, qui raconte la mésaventure d’un élu de l’Illinois. Jaime Andrade, c’est son nom, a entrepris une véritable croisade contre les pigeons de Chicago. Alors qu’il était interrogé sur son valeureux combat par une chaîne de télé, accusant les bestioles de salir sa ville et d’être une nuisance quotidienne pour ses habitants, un pigeon vengeur a laissé tomber sur sa tête une belle grosse fiente de sa fabrication. L’oiseau mal-aimé, sempiternelle victime des attaques canines et enfantines, a lui aussi protesté… à sa façon.
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