
Dans la presse, ce mardi 17 septembre, la répression accrue, par Pékin, des réfugiés qui tentent de fuir le régime nord-coréen. Une nouvelle polémique autour de l’affaire Kavanaugh aux Etats-Unis. La visite de Boris Johnson, hier, au Luxembourg. Et une démonstration époustouflante de danse de salon.
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Dans la presse, ce matin, la répression accrue, par les autorités chinoises, des réseaux venant en aide aux réfugiés nord-coréens.
Le quotidien français La Croix relaie l’appel de plusieurs ONG sud-coréennes, qui dénoncent la multiplication des arrestations et des rapatriements forcés de Nord-Coréens par Pékin. Des réfugiés de plus en plus rares à réussir la traversée de la Chine, dont la frontière avec la Corée du nord serait «de plus en plus contrôlée». De plus en plus rares à parvenir à rejoindre un pays sûr, généralement la Thaïlande, via le Vietnam ou le Laos. Alors que La Croix se demande si cette répression et cette surveillance accrue sont liées au récent rapprochement entre les dirigeants chinois et nord-coréen, Xi Jinping et Kim Jong-un, un pasteur sud-coréen, Chung Ki-won, dont l’Eglise vient en aide aux réfugiés de Corée du nord, pointe plutôt du doigt, lui, «la surveillance renforcée» à laquelle est soumise l’ensemble de la société chinoise. Le journal affirme que la répression des réfugiés nord-coréens en font des proies faciles pour les réseaux mafieux, comme en témoignerait le rapport d’une ONG sud-coréenne estimant à 60 % la proportion des réfugiées nord-Coréennes victimes de trafic sexuel en Chine. L’une d’entre elles, Kim Ye-jin, 34 ans, a finalement trouvé refuge à Séoul il y a neuf ans grâce au réseau du pasteur Chung, et témoigne: «Les souffrances et les tortures qui attendent les Nord-Coréens renvoyés de force en Corée du Nord par Pékin sont au-delà de toute imagination. Je ne veux même plus la réunification des deux Corées : tout ce que je demande, c’est que la Chine cesse de renvoyer les réfugiés».
Aux Etats-Unis, la rectification d’un article du New York Times accusant le juge de la Cour suprême Brett Kavanaugh d’une nouvelle agression sexuelle, a provoqué la colère de Donald Trump. Le juge Kavanaugh est «agressé par les mensonges et les médias bidon! Tout ça parce que les médias pipeau travaillent avec leurs partenaires, les démocrates», a tweeté hier le président américain, en les accusant de chercher à «détruire» et à «influencer les opinions» du magistrat. Une déclaration citée par Vox, qui raconte que ce qui a provoqué la fureur présidentielle, c’est la publication, dimanche, par The NYT, d’un nouveau témoignage d’abus sexuels à l’encontre de Brett Kavanaugh. Des abus sexuels présumés, commis à l’époque où il était étudiant à Yale. L’article en question a toutefois été modifié par un correctif dès le lendemain, précisant que cette nouvelle victime présumée n'avait pas voulu parler aux journalistes et que ses proches assuraient qu'elle n'avait aucun souvenir des faits invoqués - des précisions qui affaiblissent évidemment beaucoup ce témoignage, et que Donald Trump n’a pas manqué présenter comme une rétractation de la part du New York Times, comme une justification a posteriori de son soutien indéfectible envers Brett Kavanaugh, dont la confirmation devant le Congrès américain, il y a près d’un an, avait été extrêmement mouvementée, à cause d’accusations de viol faites par deux femmes.
Donald Trump dont l’ami, Boris Johnson, vient d’essuyer une nouvelle déconvenue. Le Premier ministre britannique a effectué hier une visite au Luxembourg. Hué par des manifestants dès son arrivée, il a du coup refusé de participer à la conférence de presse prévue avec son homologue luxembourgeois. Celui-ci s’est retrouvé tout seul face aux micros mais ne s’est pas laissé démonter. Montrant ironiquement le pupitre vide à côté de lui, Xavier Bettel en a profité pour faire la leçon à Boris Johnson, invité à «agir» plutôt qu’à «parler»: «Le Luxembourg se moque ouvertement de Johnson», réagit The Daily Telegraph. «Boris Johnson quitte le Luxembourg humilié, et sa visite pour le Brexit s’achève dans le chaos», rougit The Guardian. «Boris Johnson file à l’anglaise», titre le journal luxembourgeois Le Quotidien, qui rapporte que le Brexit est toujours «bloqué», le Royaume-Uni et l’UE ne parlant toujours pas la même langue. La preuve: «filer à l’anglaise» se dit «take a French leave» en anglais: «filer à la française»…
Boris Johnson, auquel on conseille de jeter un cil à cette vidéo montrant l’ex-conseiller presse de la Maison-Blanche en train de danser, histoire de se changer les idées. D’après The Daily Beast, Sean Spicer a fait ses débuts dans la version américaine de Danse avec les stars dans une tenue assez olé olé: un chemisier à volants vert citron et un pantalon blanc moulant du plus bel effet. Déchaîné, l’ex-porte-parole de la Maison-Blanche a tout donné lors d’une époustouflante démonstration de danse de salon. Et ça vaut vraiment le coup d’œil.
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